Platine vinyle
Origine : États-Unis
Assemblage : Allemagne
Entraînement : par courroie
Vitesses : 33 ⅓ & 45 tours / minute
Depuis que le monde de la haute-fidélité existe, MARK LEVINSON s’est forgée une réputation enviable et occupe une place privilégiée depuis un demi-siècle. Cette renommée, nous la devons au créateur Mark Levinson. Si ce dernier s’est mis en marge de la société qu’il a fondé en 1972, il aura laissé derrière lui une philosophie, une façon de penser et de réaliser des éléments HIFI dont la qualité de fabrication et la musicalité sont reconnues dans le monde entier.
Depuis 1990, la marque et le nom commercial MARK LEVINSON sont la propriété de HARMAN International Industries, entreprise qui elle-même fait partie du Groupe Samsung. Ces différentes évolutions auraient pu conduire la prestigieuse marque à sombrer vers des « abîmes qualitatifs » regrettables. Au fil des ans et millésimes, nous voyons bien que l’excellence est toujours la préoccupation première des équipes en charge du développement.
Toujours en quête d’amélioration de ses produits, l’équipe de développement a entrepris, il y a 3 ans, de redéployer une nouvelle gamme d’électroniques dont l’amplificateur intégré – Dac N° 5805 testé ICI.
Si MARK LEVINSON est toujours très attendu sur le segment des amplificateurs et des « éléments » numériques, nous étions à cent lieues de nous douter que la marque s’aventurerait sur le créneau des platines vinyles.
Bien décidé de ne pas faire les choses à moitié, l’offre comprend deux platines haut de gamme : la N° 515 et la N° 5105 qui fait aujourd’hui l’objet de la présente évaluation.
Visuellement, le constructeur a souhaité mettre toutes les chances de son (et de votre) côté pour réaliser une platine vinyle luxueuse, bien conçue, bien construite, performante et musicale.
A la fois massive par son poids de 34 kg, mais fine par sa présentation, la référence N° 5105 s’appuie sur des matériaux les moins conducteurs de vibrations possibles. Le châssis est usiné dans un bloc d’aluminium massif de plus de 2 centimètres d’épaisseur. Ce socle est usiné dans un bloc d’aluminium massif de plus de 2 cm d’épaisseur et repose sur trois pieds en aluminium, réglables, chacun avec un système de suspension interne en matériau mixte.
La façade est usinée et profilée pour s’intégrer parfaitement à l’élégant écran en verre. Le verre teinté est encastré dans une lunette en aluminium anodisé clair, avec des boutons de commande de vitesses et de veille en aluminium.
N° 5105 est une platine deux vitesses 33 ⅓ & 45 tours / minute sélectionnées via les deux sélecteurs de commande en face avant, auxquels s’ajoute une touche Standby. Le signal de commande du moteur synchrone de 12 Volts est généré numériquement. Il ne présente donc aucune dérive de température ou de tension, ce qui assure une stabilité optimale de chaque vitesse.
Le design du palet presseur est d’un poids élevé. Il a été façonné à partir d’aluminium usiné et sablé, doté d’un profil légèrement incurvé et chargé de laiton massif. Son efficacité a été démontré lors du test de la platine ELAC Miracord 60.
Pour assurer une vitesse de défilement sans fluctuations, le constructeur n’a pas lésiné sur les moyens : le plateau en aluminium massif de près de 6,5 kg repose sur un axe en acier trempé. Il tourne sur des roulements à billes ultra précis. Un fond de palier sans huile fait d’un mélange de matériaux composites avec une lubrification intégrée et une bague en laiton sans entretien nous confirme un fonctionnement fiable, sans bruit de fond, pour de très longues années.
Le bras de type droit d’une longueur de 25,4 centimètres est de conception purement MARK LEVINSON. Le constructeur a opté pour un tube en fibre de carbone pour asseoir la rigidité et obtenir un poids le plus léger possible. Ce bras à cardan en aluminium de conception très « pointue » se termine par une coquille – porte-cellule intégrée, non démontable. J’admets que ce choix ne facilitera pas le montage d’une autre cellule que celle proposée d’origine. Afin d’être immédiatement opérationnelle, le constructeur a opté pour une cellule MC Ortofon Quintet Black S – un choix contestable compte tenu de la classe à laquelle appartient cette platine !
A l’autre extrémité du bras, le réglage d’anti-skating est on ne peut plus simple. Il est assuré par un contrepoids suspendu sur une potence avec double système de graduation – système qui, jadis, a fait ses preuves sur les platines Thorens de la grande époque.
L’arrière du socle regroupe deux fiches de modulation au standard RCA, et non un cordon de modulation prisonnier. Il s’agit d’un détail intéressant permettant à l’utilisateur le choix de son câble de modulation. La présence d’une fiche secteur IEC indique que l’alimentation est intégrée à la platine d’une part, et que l’utilisateur pourra, là encore, opter pour le cordon secteur le plus approprié.
Petite touche de luxe supplémentaire : la présence d’un petit niveau à bulle blanc pour avoir une vision sur la mise à niveau de la platine – une possibilité permise par le réglage fin de chacun des trois pieds.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués en auditorium en trois séances distinctes avec les éléments suivants :
– Cellule phono à bobine mobile KOETSU Black
– Cellule phono à bobine mobile AUDIO-TECHNICA AT 33 PTG/II
– Cellule phono à bobine mobile ORTOFON Quintet Black
– Préamplificateur phono MOON 110 LP Mk2
– Palet-presseur / stabilisateur : MARK LEVINSON
– Accessoire : brosse dépoussiérage / antistatique ANALOG Relax AR-ASAB1
– Amplificateur intégré MOON 600i V2
– Enceintes acoustiques APERTURA Armonia Evolution
– Câble de modulation NORDOST Blue Haeven
– Câbles HP NORDOST Heimdall 2
Pour l’alimentation secteur : barrette NORDOST QB 8 Mk2, câbles secteur Leif Red Dawn de la même marque.
• Vinyles sélectionnés : Gershwin & sa musique ~ Frank Chacksfield – Soul Bossa Nova ~ Quincy Jones – Ted Heath Salutes Benny Goodman – Nameless & Stay Tuned ~ Dominique Fils-Aimé – La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua – Barry Lyndon ~ bande originale du film – All Time Favorite Melodies of Japan – La découverte ou l’ignorance ~ Tri Yann – Concertos Brandebourgeois N° 1,2,3 de Jean-Sébastien Bach ~ The English Chamber Orchestra ~ Direction Benjamen Britten – Workshop & Down Home ~ Chet Atkins – A mémorial for Glenn Miller : the original members – « Jalousie » ~ Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli – The Complete ~ Mike Oldfield – Swinging Safari ~ Bert Kaempfert – Contrastes par Pachacamac – Toccata & Fugue en Ré mineur de Jean-Sébastien Bach ~ Direction Camarata – Shadow Hunter ~ Davy Spillane – Crucifixus ~ Jean-Christian Michel – Le Vaisseau de Pierre ~ Tri Yann – Quiet Nights ~ Diana Krall, etc…
Philosophie musicale & esthétique sonore
Cette platine a été auditée en trois séquences avec différentes cellules à bobine mobile d’origine, de comportement, et de sonorité différentes. Lors de la première séquence, elle fut accompagnée de la cellule à bobine mobile Ortofon Quintet Black S (testée ICI). Pour la seconde séquence, c’est la cellule Koetsu Black originale (retypée par le constructeur Japonais) qui a été montée, pour finalement laisser la place au modèle AT33 PTG / II de chez Audio-Technica (testée ICI).
Si l’audition avec la cellule Koetsu Black donne un sentiment de « plénitude musicale », il n’en fut pas du tout de même avec la cellule Ortofon Quintet Black S. Celle-ci n’a malheureusement pas tous les atouts requis pour permettre de tirer les substances attendues de la part de cette platine.
Finalement, pour la troisième séquence, c’est la cellule Audio-Technica AT33 PTG / II qui a contribué à mettre en évidence, valoriser les bons pressages et les enregistrements les plus expressifs. C’est donc cette cellule qui a été principalement retenue dans l’analyse qui suit.
Registres aigu & médium – transparence
• La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua
La Folia de la Spagna se montre sous son meilleur jour, « flamboyante » même. Si initialement, en compagnie de la cellule Ortofon Quintet Black S, je suis resté sur une note amère, il n’en est pas du tout de même avec la cellule la cellule Audio-Technica.
Éblouissante est le terme qui convient parfaitement pour décrire le comportement et l’esprit d’ouverture qui caractérise cette platine vinyle sur cette suite de mélodies baroques arrangées par Gregorio Paniagua.
Le choix de la cellule sera donc déterminant pour faire chanter cette source analogique, qui a beaucoup de choses à raconter. L’écoute de la Folia de la Spagna se montre sous un jour « appétissant ». J’entends par là que l’analyse des sillons fait émerger le très beau grain des instruments anciens tels que la guitare, le clavecin, la viole de gambe et le cromorne pour ne citer que ceux-là. A cela s’ajoute le méticuleux détourage de ces instruments qui attire aussi l’attention.
Les fréquences les plus élevées sont reproduites avec une finesse et beaucoup de détails permettant de révéler l’intégralité des nuances propre à chaque instrument. L’écoute révèle une vaste étendue de couleurs tonales, bien amenées, superbement dosées et la magie de l’analogique s’opère instantanément. Quel que soit la cellule utilisée, la reproduction se montre toujours fluide et douce.
Les instruments de musiques qui gravitent dans les fréquences médium sont délivrées avec un degré de transparence élevé. Je pourrais citer en exemple les différentes percussions qui « s’agitent » devant vous. La sonorité de la cithare, comme celle de la guimbarde ou de la clarinette démontrent un duo Mark Levinson / Audio-Technica en osmose pour se focaliser sur l’analyse en profondeur du contenu d’un sillon. Cela se matérialise par un message musical ouvert et totalement libre de ses mouvements.
Registre grave
• Barry Lyndon ~ bande originale du film
Le registre grave se montre « puissant », tonique, éloquent sur cette version de la Sarabande de Haendel qui figure sur la bande originale du film Barry Lyndon. Les roulements de timbales offrent une plénitude qui marquera les esprits en termes de volume, de présence et de profondeur. Les contrebasses et le violoncelle soliste confirment également cette volonté d’aller tutoyer les fréquences les plus basses de cet enregistrement.
Nous pouvons aussi nous réjouir de la lisibilité qui en découle et de la stabilité du grave. A aucun moment, le registre grave ne fait preuve de légèreté. Il en résulte un aspect charnel et précis qui est particulièrement appréciable. Pas de forme de caricature ou d’embonpoint : cette platine au tempérament « volontaire » nous rappelle que le disque noir a des arguments pour rivaliser avec les supports numériques, si sophistiqués soient-ils.
Sans paraître omniprésents, les soubassements sont explorés sans limite apparente et dans la juste proportion de ce qu’autorise la prise de son et le pressage. La bonne tenue des fréquences grave se traduit par une bonne fermeté, plutôt appréciable. La N°5105 n’a pas de points communs avec l’aspect un peu « baveux » ou un faux embonpoint qui caractérisent des platines vinyle de gamme inférieure.
Implicitement, tous les instruments qui viennent s’aventurer dans le bas du spectre indiquent un grave bien charpenté, une grave qui a du poids et de la matière.
Dynamique – réactivité – rigueur
• The Complete ~ Mike Oldfield – Shadow Hunter
Avec cette platine vinyle, les amateurs de musiques un peu plus rock’n’roll seront comblés. Qu’il s’agisse des prestations de Mike Oldfield ou d’autres, cette platine en a sous le pieds pour accompagner des styles de musiques toniques. Pour ma part, ce fut un véritable plaisir de redécouvrir Shadow Hunter et d’autres extraits qui ne manquent ni de « virilité » ni d’entrain – la N° 5105 non plus, en définitive.
Avec les cellules Koetsu Black et Audio-Technica V33 PTG / II, la rythmique est assurée. La platine et la (les) cellule(s) retenues réagissent avec promptitude, sans effets de traînage ni d’approximation. Les coups de batterie sont nets, francs. Ils nous révèlent un comportement sain et une propension à rendre la reproduction, en toutes circonstances, vivante, enjouée.
Les technologies employées sur cette platine ainsi que la conception du bras, sans oublier le lourd palet presseur, sont des éléments qui permettent à la dynamique de ce disque vinyle de se déployer normalement. Cette platine n’a pas cette tendance à « contenir » le message musical. Au contraire, elle est un vecteur d’épanouissement de l’expression musicale. L’enveloppe du message musical, riche en évènements, et la personnalité démontrent un comportement rigoureux, sans faille. Nous pouvons ainsi en conclure que cette platine procure de grandes et belles sensations. Le déroulement des phrases musicales adopte un aspect toujours vif, entraînant, et, pourquoi ne pas le dire, survitaminé.
Scène & espace sonore
• « Jalousie » ~ Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli
Quelque soit la cellule mise en œuvre pour ce banc d’essai, la platine MARK LEVINSON a la particularité de donner une dimension de grande envergure à la scène sonore. Par ailleurs, il apparaît assez logique que l’extension soit accrue avec la cellule Koetsu Black de gamme bien supérieure.
L’écoute de Jalousie par le duo Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli se montre absolument prodigieux pour ce qui a trait à l’agencement de la scène sonore dans son ensemble et plus particulièrement à la « mise en scène ». L’aspect holographique accorde à chacun de ces musiciens de prendre une place précise, bien délimitée. La structure panoramique de la scène sonore se traduit une reproduction aérée. Cela laisse une marge d’appréciation pour mieux cerner le jeu propre à chaque violoniste – classique pur pour l’un, jazz pour l’autre et, ça c’est réellement enthousiasmant.
• Toccata & Fugue en Ré mineur de Jean-Sébastien Bach ~ Direction Camarata
Sur un ensemble orchestral « puissant » tel que la Toccata et Fugue en Ré mineur de Jean-Sébastien Bach retranscrite pour orchestre symphonique, l’orchestre prend sa place et ses marques aisément au sein de la pièce d’écoute avec toute l’envergure que l’on est en droit d’attendre de cette œuvre.
L’ouverture aux grandes orgues vous met déjà en condition, puis l’orchestre se déploie avec une majestuosité qui laisse augurer la verve de cette transcription. Chaque plan, chaque pupitre prend sa place avec une logique et une facilité incroyables pour un disque vinyle. De la « masse » orchestrale émerge une foule de micro informations telles que des notes de flûtes traversières, des arpèges de harpes qui apportent beaucoup de poésie, fraîcheur et de richesse à cet arrangement signé Léopold Stokowski.
Le déroulement de la partition s’effectue dans des conditions idéales pour cette succession de phrases musicales parfois complexes. En toutes circonstances, cette platine sait faire preuve de maîtrise et de discernement pour rendre l’écoute toujours agréable.
Séquence émotion – sens de l’expression
• Nameless ~ Dominique Fils-Aimé (30 cm / 45 tr/m)
• Stay Tuned ! ~ Dominique Fils-Aimé
L’écoute de ces deux albums de Dominique Fils-Aimé nous enseigne que cette platine peut nous emmener loin en matière de réalisme, au point de nous faire simplement oublier la présence du système audio.
Munie de la cellule Koetsu Black ou de l’Audio-Technica, la présence de l’interprète dans la salle d’écoute est absolument renversante. Pour sentir cette présence, il n’est pas nécessaire de pousser très haut le volume sonore.
La partie vocale est reproduite avec un aspect « physiologique » qui permet à l’auditeur d’être sur la même longueur d’onde que l’artiste, ou en tout cas, d’être sensible au charme de son expression. Cette proximité avec l’interprète se manifeste par une facilité d’élocution, par une diction claire, une voix gutturale articulée insufflant une élocution naturelle. Le silence de fonctionnement de la platine aboutit à une restitution d’une grande pureté, presque immaculée.
Il est démontré que cette platine offre toutes les garanties d’une expression vocale qui respire et un sentiment d’évasion où l’émotion est au rendez-vous. Le plaisir est d’autant plus grand avec quelques percussions qui semblent danser devant vous et autour de l’artiste comme par magie, apportant ainsi le petit plus qui retient l’attention.
Le jeu de contrebasse qui vient en accompagnement se distingue notamment par sa définition et sa lisibilité. La vibration des cordes et le touché de l’instrumentiste sont retranscrits avec une fidélité absolument renversante.
• All Time Favorite Melodies of Japan
Une prise de son et un mixage effectués au Japon par Decca. Autant dire que les performances de la platine et de la cellule se devaient d’être au rendez-vous. J’attendais beaucoup de sensations de cette suite de mélodies japonaises, de la sonorité du koto (cithare sur table japonaise à treize cordes) et de la petite formation composée de violons, d’altos, de violoncelles, harpe et flute traversière et percussions en tous genres. Eh bien, je fus comblé par cette prestation.
Si l’on entre pénètre dans ce répertoire musical à forte « teneur émotionnelle », tel que celui de All Time Favorite Melodies of Japan, cette platine réserve des surprises grandioses grâce à sa faculté de pouvoir tisser un lien étroit entre les musiciens, leurs instruments et l’auditeur. A l’écoute de ce disque (rare), j’avoue être tombé sous le charme de ce répertoire, de l’interprétation mais aussi de celui de la qualité des timbres, de la texture éclatante des instruments. Par moment, cette platine semble nous faire un sourire musical, en nous rappelant que la musique a une âme.
Accompagnée des cellules Koetsu Black S et surtout Audio-Technica AT33 PTG / II, la N°5105 transmet une sorte de joie de vivre, donne une envie d’écouter de la musique ; en clair nous faire partager d’excellents moments. Avec cette platine le système audio s’exprime avec un brio qui met bien en évidence les harmoniques. On prête facilement attention au subtile tintement des percussions, à la beauté et l’éloquence du jeu de harpe et de flute traversière. La limpidité du timbres des instruments à cordes à commencer par celle du koto dont la sonorité est si particulière. Si vous attendez le grand frisson, assurément, cette platine au tempérament bien trempé ne décevra pas.
Conclusion :
La platine MARK LEVINSON N° 5105 se place sur un segment plutôt disputé par une concurrence à laquelle elle devra inévitablement faire face. Saine dans sa conception d’ensemble, cette platine réserve d’excellentes surprises musicales, sous réserve de lui associer des cellules adaptées. Toutes les cellules ne lui conviendront pas; l’Ortofon Quintet Black S en fait partie.
Pour un budget démocratique la cellule Audio-Technica AT33 PTG / II sera une partenaire privilégiée. Ainsi pourvue, la N°5105 fait le job plus qu’honorablement. Bien évidemment, cette platine peut aller plus loin avec des cellules de catégorie très supérieure, triées sur volet, avec à la clef des évènements musicaux encore plus captivants.
Prix sans cellule : 7000 € (03/2022)
Prix avec cellule Ortofon Quintet Black : 8200 €