Les Questions
Les Questions
Peut-on coupler un préamplificateur à transistors et un amplificateur à tubes ?
Rien ne s’oppose techniquement au couplage d’un préamplificateur transistorisé et d’un ampli de puissance à tubes, ou l’inverse.
Il conviendra toutefois de vérifier deux paramètres:
– d’une part, que l’impédance de sortie du préamplificateur est suffisamment basse par rapport à l’impédance d’entrée de l’ampli.
Dans le cas de l’association que vous envisagez [dans le message du forum, ndlr] , cette condition est presque toujours respectée car les amplis à tubes ont généralement une impédance d’entrée relativement élevée (autour de 50 kOhms, parfois beaucoup plus) et les préamplis à semi-conducteurs une impédance de sortie faible (quelques dizaines d’Ohms).
C’est plutôt pour un couplage préampli à tubes/ampli transistorisé que des difficultés pourraient apparaitre, de nombreux amplis actuels ayant une impédance d’entrée relativement basse (autour de 10 kOhms, parfois moins) alors qu’un préampli à tubes peut facilement présenter une impédance de sortie de 1 ou 2 kOhms ; dans ce cas, il y a un risque de désadaptation ;
– d’autre part, s’assurer que le niveau de sortie maximal du préampli s’accorde à la sensibilité d’entrée de l’ampli (ceci est évidemment valable quelque soit le type des appareils) afin qu’il ne puisse y avoir saturation des étages d’entrée de l’ampli à niveau normal d’écoute.
Sur le plan strictement musical, une telle association peut être très intéressante, mais seuls des essais peuvent fournir la réponse.
La phase électrique (du secteur) a-t-elle une importance ?
La phase secteur influe plus ou moins sur la qualité de restitution sonore. Certains appareils très haut fidélité y sont particulièrement sensibles. Il faut d’écouter son installation telle qu’elle est, puis ensuite inverser le sens de branchement secteur de l’ampli d’abord, pour voir si il y a une différence notable. Ensuite, procéder de la même manière avec la source.
Si la phase secteur s’avère correcte, on obtient une sonorité meilleure, plus déliée, moins fade.
Peut-on comparer le format CD et le format MP3 ?
A ce jour (2009), la technique MP3 semble à bannir du monde de la (très) haute fidélité ; sa compression “destructive” ne permet pas en effet d’obtenir, pour le moment, la pureté, la transparence, et le côté humain que l’on peut avoir avec un CD, un DVD Audio, ou un SACD bien réalisés.
Comparer musicalement un format MP3 de forte compression à un CD traditionnel revient à comparer une émission radio en grandes ondes avec la modulation de fréquences ; ceci dépendant, bien sûr, de la compression du fichier MP3.
En revanche, il est bien évident que beaucoup de CD sont mal enregistrés, mal gravés, et il y a énormément de perte au moment du pressage. Toutefois, dans leur ensemble les CD sont de qualité bien supérieure à celle du MP3, et restent très acceptables.
Faut-il laisser ses électroniques en permanence sous tension ?
Pour un utilisateur non professionnel, laisser en permanence ses électroniques sous tension ne présente guère d’intérêt. Mais il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse qui consisterait à tout éteindre pour répondre durant 20 minutes au téléphone… Par ailleurs, il est très fortement déconseillé de laisser sous tension permanente un amplificateur en Classe A, les circuits des modèles commercialisés atteignant fréquemment des températures que n’apprécient que modérément les condensateurs de leurs alimentations.
Hormis les tubes électroniques, dont la durée de vie est relativement brève, les seuls autres composants susceptibles de vieillissement sont les condensateurs électro-chimiques.
Un élément électro-chimique, même de haute qualité, à une durée de vie finie (de l’ordre d’une centaine de milliers d’heures en conditions standard) et cette durée est surtout fonction de la température de service (toujours précisée dans les caractéristiques techniques). La durée est divisée à peu près par deux chaque fois que la température interne du composant augmente de 10° C.
Les amplis de puissance (et la partie de puissance des intégrés) sont les principaux éléments concernés, en raison des tensions et températures parfois assez élevées de leurs circuits ; si le fabricant de l’appareil concerné a pris soin de monter des condensateurs présentant une marge de sécurité importante (par exemple garantis 105° C pour une température de service de 75°), il n’y a guère d’inconvénient à laisser l’appareil “en chauffe” en permanence ; dans le cas contraire, l’idée est moins bonne qu’il n’y parait et, par les temps qui courent, de toute façon peu écologique…
Dématérialisation : les CD sont-ils condamnés ?
Rien ne permet de dire pour le moment [11/2009] que les CD traditionnels soient amenés à disparaître prochainement. Toutefois, de grands espoirs sont fondés sur les serveurs musicaux qui permettront le stockage en grand nombre de nos chers CD, mais aussi le téléchargement par des voies dématérialisées.
Pour le moment, nous avons assez peu de recul tant au niveau du téléchargement à proprement parler que du stockage du CD. Les tenors en la matière (…) proposent des produits évidemment très performants (…). Les premiers avis restent partagés.
A l’apparition du CD, tous les professionnels prédisaient avec unanimité la disparition du microsillon et la généralisation de la numérisation dans tous les domaines. Or non seulement le microsillon n’est pas mort, mais il connait un regain de faveur …
et C.Anonyme
Sur quel support placer les appareils de la chaîne ?
En principe, il est conseillé d’utiliser un support aussi inerte que possible, c’est-à-dire le plus dense et le plus rigide possible. La pierre, de lave ou autre (marbre, granit…) est sans doute ce qui se rapproche de l’idéal, au prix d’un poids considérable (6 à 9 fois supérieur à celui d’un support en bois de même volume…) et de difficultés d’approvisionnement… et sous réserve que les fixations prévues pour recevoir des tablettes de verre supportent le surcroit de poids !
En restant plus réaliste, le lamellé-collé, surtout en forte épaisseur (3 cm ou plus) parait offrir un compromis satisfaisant. Bien plus résistant sur le plan mécanique que l’aggloméré ou même le contreplaqué, ce produit a une bonne stabilité dimensionnelle, est raisonnablement aisé à travailler et à trouver, et offre des résonances diffuses et peu marquées plus satisfaisantes que celles, fortes et ponctuelles, du verre.
Peut-on faire rapidement la différence entre différents lecteurs CD ?
A partir d’un certain niveau de qualité, les appareils sont proches les uns des autres et les différences de signature sonore, quoique réelles, restent fines et exigent une écoute attentive et une écoute sur la durée. C’est un peu comme l’examen de deux photographies du même sujet, cadrées de manière identique mais prises avec deux appareils différents et tirées sur des papiers différents ; au premier coup d’oeil, elles paraissent identiques en tous points et ce n’est qu’après un examen attentif, exigeant une certaine habitude, que l’observateur détecte les différences de l’une à l’autre.
La conséquence en est que lors des démonstrations effectuées en magasin, même dans de bonnes conditions, il est souvent difficile de trancher de façon catégorique. Au mieux, il est le plus souvent hasardeux d’affirmer que tel modèle est supérieur à tel autre ; tout au plus peut-on dire que leur restitution est différente certes, sans pouvoir établir une franche hiérarchie, ou que l’on préfère plutôt tel appareil.
Le véritable test, c’est l’essai à domicile sur plusieurs jours… Ce qui est bon pour les amis ou le vendeur ne l’est pas obligatoirement pour soi.
Quelle importance accorder à la puissance (nombre de watts) d’un amplificateur ?
La question de la puissance électrique des amplificateurs est très surévaluée. La puissance en watts est mesurée dans les conditions habituelles, c’est-à-dire en régime sinusoïdal (stabilisé) sur une charge résistive (puissance RMS) : elle ne donne qu’une indication assez vague des possibilités d’un amplificateur en régime musical. En effet, la musique est essentiellement constituée d’une succession de signaux transitoires à fronts plus ou moins raides qui ont fort peu à voir avec une sinusoïde, et une résistance pure de 4 ou 8 ohms n’est qu’une approximation très grossière de la charge complexe que représente une enceinte acoustique pour l’amplificateur qui l’alimente.
Autrement dit, la puissance RMS, qui reste pourtant l’un des paramètres le plus souvent mis en avant, n’a pas une grande signification pratique. Certains amplificateurs capables de débiter 50 ou 75 W aux mesures sont mis à genoux par le premier accord orchestral un peu complexe, pour peu qu’ils alimentent des enceintes difficiles (charge simultanément résistive, réactive et inductive) ; d’autres au contraire, dont les chiffres sont moins flatteurs, se révèlent beaucoup moins sensibles à la nature de cette charge et restent capables de débiter un nombre appréciable de watts en situation réelle.
De plus, dans le cas des amplificateurs à tubes, les transformateurs de sortie dont ils sont presque toujours pourvus agissent comme un tampon entre étage de sortie et charge (enceinte), ce qui explique en partie le fait que nombre de ces amplis, s’ils sont bien conçus (ce qui n’est pas toujours le cas), donnent fréquemment une sensation d’aisance que leur puissance annoncée ne laisserait pas soupçonner.
En fait, la puissance impulsionnelle d’un amplificateur parait bien plus pertinente pour évaluer ses possibilités musicales, mais elle n’est presque jamais évoquée car beaucoup d’électroniques actuelles sont si chichement calculées que leur puissance impulsionnelle est à peine supérieure à leur puissance continue…
Comment composer sa chaîne haute-fidélité?
Pour obtenir une installation vraiment musicale, il ne suffit pas d’associer des appareils reconnus pour leurs qualités individuelles. Le plus important consiste à trouver des associations harmonieuses, des ” mariages ” qui fonctionnent.
Dans tous les cas, des séances d’écoute s’imposent. Il est recommandé après avoir pris ici et là quelques renseignements sur des systèmes qui ont fait leurs preuves, d’aller écouter un système entier qui servira de référence (bonne ou mauvaise le cas échéant) et d’essayer d’écouter par la suite d’autres systèmes.
Les bons revendeurs spécialisés peuvent être d’un soutien et d’un excellent conseil; ils prendront le temps pour vous faire écouter un ensemble qui plaise. On peut douter que les grandes surfaces dites spécialisées aient à la fois les structures et le personnel adéquats à ce genre d’exercice. Toutefois, par expérience, un ensemble écouté dans de mauvaises conditions et qui accroche l’oreille et séduit l’auditeur sera déjà un excellent point, car il a toutes les chances de pouvoir s’exprimer dans un environnement domestique, à condition que celui-ci soit relativement apte à accueillir un système audio.
Est-il préférable d’avoir un préamplificateur et un amplificateur séparés ?
Il y a des partisans des électroniques séparées, et des partisans des électroniques intégrées. Il n’y a pas de règles établies.
Beaucoup d’amplificateurs intégrés sont dotés d’une alimentation leur permettant de rivaliser facilement avec celle d’un bloc de puissance et d’un préamplificateur indépendants. Par ailleurs l’amplificateur intégré a l’avantage de l’encombrement qui se réduit à un seul boîtier, ce qui évite aussi l’acquisition d’un câble supplémentaire de modulation chargé de relier le préamplificateur à l’amplificateur avec toute la délicatesse que cela comporte.
Toutefois, vu sous l’angle d’une évolution future, l’option préamplificateur / amplificateur séparés, l’évolution offrira la plupart du temps davantage de souplesse avec de nombreuses possibilités, telles que l’utilisation de blocs monophoniques, bi-amplification, amplification plus puissante, changement de technique d’amplification, etc…, ou tout simplement conserver son ou ses blocs de puissance avec changement de la section préamplificatrice.
Mais l’évolutivité est possible aussi sur les amplificateurs intégrés : de nombreux intégrés sont pourvus de sorties permettant la connexion de blocs de puissance externes.
Le mélange des genres et des marques est possible et parfois même conseillé, à condition que le mariage soit harmonieux à l’écoute.
Pourquoi venir sur un forum audiophile?
Certains audiophiles ou mélomanes qui cherchent à acquérir du matériel pour écouter dans de bonnes conditions de la musique viennent prendre ou échanger des informations, voir témoigner sur leurs impressions. Cette démarche est enrichissante. Personne n’a la science ou l’oreille infuse. Chacun ressent la musique à sa façon, selon sa propre sensibilité.
Les constructeurs spécialistes ou généralistes font des efforts pour répondre à l’ensemble des critères et sensibilités de chaque amateur de musique en proposant des produits qui sonnent de façon différente et qui pourront plaire à tous en essayant de proposer une version de vérité sonore. Peut être que certains d’entre nous viennent sur ce forum pour se conforter ou se rassurer; mais est ce une erreur ou un mal ?
Qu’est-ce que la ” classe A ” ?
En électronique, il est possible de faire fonctionner les éléments actifs d’un circuit, qu’il s’agisse de tubes ou de transistors, suivant divers procédés que l’on désigne par le terme de “classe” : c’est ainsi qu’il y a une “classe A”, une “classe B”, une “classe AB”, une “classe D”, “G” etc… Ces diverses classes ne sont pas toutes adaptées au domaine des amplificateurs audiophiles, dits “basse fréquence”. La classe de fonctionnement de loin la plus répandue pour nos appareils est la classe AB. Par ailleurs, l’expression fréquemment employée de “pure” classe A ne signifie rien ; il y a la classe A (tout court) ou à la rigueur, si l’on tient absolument à lever toute ambiguité, la “véritable” classe A : un ampli fonctionne en classe A ou pas, point. En classe A, un courant de polarisation important, indépendant de l’amplitude du signal, traverse en permanence les éléments actifs, d’où un fort échauffement et la nécessité de précautions particulières. Les premières générations de transistors supportant fort mal l’échauffement, la classe AB s’est généralisée et la classe A a été réservée à un petit nombre de modèles en général coûteux, d’où une image commerciale flatteuse. En classe AB, on utilise un courant de polarisation relativement faible, variable selon la conception du circuit, mais qui ne s’annule jamais totalement comme en classe B. L’avantage de la classe A est de supprimer radicalement une forme de distorsion très audible et gênante (distorsion de croisement) que la classe AB minimise tout en offrant, au moins en théorie, les avantages de la classe B (faible consommation au repos, bon rendement). L’emploi de la classe A n’assure pas à lui seul la qualité musicale d’un ampli. Le résultat final dépend de multiples paramètres (schéma, choix des composants, des points de fonctionnement, de l’alimentation etc) et il y a des amplis en général considérés comme très musicaux qui ignorent la classe A Enfin, signalons qu’en raison des faibles puissances en jeu, la plupart des préamplificateurs sont polarisés en classe A ; rien d’extraordinaire à cela et si un fabricant le souligne, il ne fait qu’exploiter un argument de marketing.
Quel est l’élément le plus important dans une chaîne audiophile ?
Une école de pensée estime que le maillon essentiel d’une installation est la source, au motif que toute perte ou déformation du signal à son niveau est impossible à corriger ensuite, quelle que soit la qualité du matériel placé en aval.
Pour d’autres, l’essentiel est l’association ampli/enceintes : l’expérience montre en effet que certaines associations sont plus satisfaisantes que d’autres, sans que la qualité des éléments considérés séparément soit en cause.
Les câbles sont-ils si importants que cela ?
S’agissant des câbles de modulation (entre les appareils), les câbles hauts-parleur (entre l’amplificateur et les enceintes), ou enfin les câbles d’alimentation électrique (de chacun des appareils de la chaîne), il convient de remettre les choses à leur place : ils sont à la fois très importants et peu importants.
Comme pour tous les éléments audio, il y a des bons et des moins bons, il y a des modèles ” compatibles ” avec certains éléments et d’autres non : tous les éléments ne réagissent pas de la même façon avec tous les câbles – et enfin et surtout, la qualité et la pertinence d’un câble ne pourra se faire sentir qu’avec un système audio faisant preuve d’ouverture et de pertinence.
Le résultat musical dépend aussi du reste de l’installation ; autrement dit, un câble donné pourra fournir des résultats très satisfaisants dans un contexte précis et se révéler décevant dans un autre, exactement comme un amplificateur ne s’associe pas harmonieusement à n’importe quel type d’enceinte par exemple.
Ce serait une erreur monumentale de commander des câbles sans les avoir au préalable écoutés. Cette préconisation est valable pour les autres éléments de la chaîne.
Le prix est-il gage de qualité en matière audiophile ?
Il n’y a pas de règles intangibles ni de proportionnalité entre le prix de vente d’un appareil et sa qualité musicale. Le prix de vente est avant tout une question de choix tarifaire du fabricant et du créneau commercial qu’il souhaite investir ; par exemple entre deux lecteurs de qualité, l’un à 1000 euros, l’autre au double, il n’y a pas nécessairement un bond dans la qualité de restitution et surtout, il serait bien naïf de croire que le plus coûteux est obligatoirement le meilleur. Quant au “très haut de gamme”, les prix sont arbitraires ; qu’un lecteur soit vendu 10 000 ou 20 000 euros n’est pas une question de qualité mais de positionnement commercial et d’image de marque.
La qualité par gamme de prix -par segment de marché- devrait être assez homogène (s’inscrire dans une courbe de Gauss), avec quelques différenciations typiques aux marques (plus ou moins neutre, chaud, soyeux dans les vocaux…). Et effectivement, quand on change de segment de marché, on sent généralement une différence en qualité (pas forcément proportionnelle).
Tout l’art du jeu – pour les audiophiles non fortunés – consiste à trouver dans le segment concerné le produit qui s’inscrit le mieux dans son ensemble hifi.
La haute-fidélité reproduit-elle la réalité ?
La haute fidélité est un art de la transposition, comme la photographie, qui ne ” reproduit ” pas la réalité, mais en fournit une image homothétique.
Il est physiquement impossible de reproduire à niveau réel la plupart des instruments acoustiques dans une pièce d’habitation habituelle ; il y a donc pratiquement toujours une compression de la dynamique globale appliquée lors de la gravure du master d’un CD.
Inutile de vouloir faire entrer dans votre salon l’orchestre de Paris ou l’orgue Moucherel de Ste-Cécile d’Albi: votre pièce d’écoute serait amenée à saturation acoustique dès le premier forte ; même un ‘simple’ piano de concert sera déjà trop puissant…
Comment est fait un lecteur de CD ?
Un lecteur de CD est constitué schématiquement de 4 sous-ensembles : la mécanique de lecture et son électronique d’acquisition des données, le convertisseur numérique/analogique, les étages de sortie et l’alimentation.
L’attention des acheteurs se focalise fréquemment sur le convertisseur en raison de la facilité à le désigner par ses caractéristiques de base, par exemple 24 bits/96 kHz. Mais tout comme le nombre de pixels du capteur d’un appareil photo numérique n’est qu’un paramètre parmi bien d’autres, qui ne nous apprend pas grand’ chose sur les images qu’il fournira, cette caractéristique du convertisseur ne renseigne ni sur son architecture ni sur la manière dont il est utilisé.
La signature sonore d’un lecteur de CD est le résultat de l’interaction plus ou moins heureuse de ses sous-ensembles. Certains fabricants en sont si convaincus que le passage dans la gamme d’un modèle au modèle supérieur se fait par simple changement de l’alimentation, commodément placée dans un boitier séparé. Chez d’autres, le client peut acquérir une carte supplémentaire recalculant le flot issu de la mécanique (donc au format du CD, soit 16bits/44,1 kHz) en 24/192 pour alimenter le convertisseur.
Les étages de sortie, le plus souvent constitués de circuits intégrés dont les principales vertus sont un très faible coût de revient et une grande facilité d’implantation, peuvent sur certains modèles être élaborés à partir de transistors discrets ou encore de tubes, qui laissent une bien plus grande latitude de conception. Certains spécialistes de ce forum pensent que les étages de sortie ont une influence prédominante sur la restitution d’un lecteur. L’omniprésence de quelques modèles de circuits intégrés très économiques à ce niveau explique à la fois l’uniformité sonore de nombre de modèles et leur manque de musicalité.
La haute fidélité : art ou technique ?
La haute fidélité est à un point de convergence entre technique et esthétique ; cette situation ne lui est d’ailleurs pas particulière et se retrouve en photographie. Les tenants d’une approche purement technologique omettent de prendre en compte une dimension essentielle, qui est celle de l’émotion esthétique ou, si l’on veut, de ce que l’on nomme souvent ‘musicalité’ pour ce qui nous intéresse.
S’il suffisait de quelques mesures plus ou moins élaborées et de l’analyse de diverses courbes pour créer une installation musicalement satisfaisante, il y a pas mal de temps que nous serions tous à peu près d’accord sur la voie à suivre et que nos installations se ressembleraient beaucoup.
Mais penser ainsi, c’est oublier que nous n’écoutons pas de la même manière, que ce qui me plait ne satisfait pas nécessairement mon voisin : l’un va plutôt être sensible à l’aspect rythmique de la musique, donc à l’écoulement du temps, un autre à la mélodie, donc aux rapports de hauteurs, le troisième aux timbres, donc au spectre sonore.… Et ses aspects sensibles, subjectifs, de la perception ne sont pas réductibles à une simple approche technologique et finalement seront déterminants dans mes choix (cf. ce beau sujet : la signature sonore des marques).
En réfléchissant un peu, rien de très surprenant : lors de la mise au point définitive d’un modèle, du “réglage” ultime si l’on veut, le ou les concepteur(s) travaille(nt) surtout à l’oreille. Les outils informatiques à notre disposition aujourd’hui, pour puissants et utiles qu’ils soient, ne sauraient se substituer totalement à l’écoute et à l’expérience. Preuve en est que ces outils auxquels certains accordent une confiance aveugle, proche de la foi, ne permettent toujours pas de mettre en évidence les différences musicales pourtant évidentes à l’oreille entre un violon de facture industrielle et un instrument de grande lutherie, ou entre un médiocre piano de grande série et un Fazioli.
La haute fidélité est un vecteur entre les interprètes et l’auditeur et justement, ce vecteur ne relève pas uniquement du domaine des sciences.
Est-il préférable d’avoir une mécanique de lecture CD et un convertisseur séparés ?
La solution composée par un transport (” drive ” ou mécanique de lecture) et un convertisseur (” DAC “) séparé a des avantages mais apporte aussi son lot de difficultés et ne se justifie que dans des installations très élaborées : les essais et écoutes sont absolument indispensables.
Par ailleurs, il est nécessaire de rappeler que tous les convertisseurs séparés ne fonctionnent pas nécessairement avec n’importe quelle mécanique de lecture ; dans certains cas, l’association reste muette. Bref, il s’agit d’une voie qui a ses séductions. Une solution plus simple et moins aléatoire est celle d’un lecteur CD intégré.
Qu’est-ce qu’une restitution correcte des instruments ?
Lorsqu’un instrument acoustique, quel qu’il soit, produit une note, celle-ci peut se décomposer en trois phases successives : une attaque plus ou moins rapide (transitoire dont la vitesse de montée est variable), suivie d’un plateau souvent décroissant et enfin un transitoire de fin d’émission. Or le timbre caractéristique de l’instrument est déterminé essentiellement par le transitoire d’attaque ; si l’on enregistre une même note produite par un piano et par une flûte par exemple, et que l’on supprime ce transitoire (et, dans une moindre mesure, l’extinction), il est pratiquement impossible de distinguer à l’oreille les deux instruments et de déterminer l’origine de la note.
Le transitoire d’attaque varie, selon l’instrument considéré, du très rapide (front de montée raide : percussions, piano, clavecin) au relativement lent (front nettement moins raide : orgue, violoncelle, basson…). La restitution correcte de ces transitoires d’attaque est fondamentale pour une reproduction convenable des timbres ; heureusement, hormis certaines percussions particulières (racles, triangles, certains tympanons), la vitesse de montée des attaques instrumentales est rarement inférieures à 30 µs, ce que la plupart des électroniques et même des haut-parleurs électrodynamiques sont capables de respecter, éventuellement en émoussant le sommet du transitoire mais l’expérience démontre que l’oreille est plus sensible au respect de la vitesse de montée qu’àl’amplitude du signal.
Cette caractéristique du processeur passablement complexe constitué par l’association oreilles/cerveau est heureuse dans la mesure où le respect des intensités maximale est secondaire, ce qui fait que même compressé par les multiples contraintes de l’enregistrement et de la restitution, un piano reste parfaitement identifiable si ses transitoires sont à peu près respectées.
Quelques questions-réponses, des messages qui peuvent être utiles à tous …
Bonsoir,Au niveau de s’isolation acoustique de ma pièce d’écoute, est ce qu’il vaut mieux mettre comme matériel du PVC ou de l’Aluminium ? Faut il privilégier un type de vitre ?Une épaisseur ? 4-16-4 peut être ?Cordialement. Bonjour, Isolation par rapport à des bruits provenant de l’extérieur ? ou bien peut-être cherchez-vous à éviter les transmissions de la musique vers le reste de l’immeuble ? – S’il s’agit d’éviter les bruits extérieurs, il faut améliorer essentiellement la fenêtre (double vitrage avec des vitres épaisses, menuiserie lourde, joints efficaces). Le mur est suffisamment isolant en général. – Il est plus difficile d’améliorer l’isolation “sortante” vers le reste de la maison (empêcher la propagation de la musique vers le reste de l’immeuble…) : Le sol de la pièce d’écoute doit être lourd et rigide, il faudrait mettre des revêtements inertes (donc lourds) sur les murs. Il faut éviter les transmissions de vibrations par ce qu’on appelle les “ponts acoustiques” (par ex. fentes entre deux cloisons). On peut ajouter un plafond absorbant, mais on peut arriver à un son trop amorti, sourd. – On peut aussi amortir les résonances de la pièce de façon à améliorer la qualité du son de la chaîne…
Par contre, à mon avis, laissez tomber le PVC en faible épaisseur ou l’aluminium qui ne servent pas à grand-chose du point de vue acoustique ! Des adresses Le traitement acoustique : Des sociétés spécialisées en traitement acoustique (amélioration du son de la pièce) existent et commencent à apparaître sur internet. 1) Par exemple la société Serenata. 3) Mylar perforé chez : L’isolation acoustique : L’isolation acoustique est axée sur la protection contre les bruits extérieurs. N’hésitez pas à leur poser vos questions ! Y.U. |
REMEMBRANER UN HAUT-PARLEUR
Je possède des enceintes basées sur des HP Audax. (kit maison du HP à Paris, construit il y a environ 15 ans). Je n’ai pas envie à priori d’en changer. Les HP grave sont des Audax 33Cm PR33S66 à suspension mousse.(aie aie aie….) Les suspensions mousse sont complètement déchirées. (probablement atmosphère trop sèche due au chauffage) J’ai déjà changé une fois complètement les HP pour la même raison. Je souhaiterais rénover mes enceintes, soit en faisant remembraner les HP, soit (s’il n’y a pas d’autre solution) en changeant à nouveau les HP complets.Mes questions : 1 – Le remembranage est-il une opération faisable par moi-même (bricoleur ‘moyen’)2 – Sinon, connaissez vous des boutiques qui font ça bien3 – est-il possible de remembraner avec une suspension textile (PR33OT4) pour éviter à nouveau dans 5 ans d’avoir les suspensions mousse complètement déchirées, et faut-il revoir l’accord (PR33OT4, fréquence résonnance à 50Hz ; PR33OM0, fréquence de résonnance à 28 Hz)Réponse :Votre courrier me rappelle un souvenir personnel : au début des années 80, j’avais construit pour des amis une paire d’enceintes basées sur des HP Audax : PR33S66 pour les basses et MHD17 pour le médium ; l’aigu était le clone d’un Fostex à compression à petit pavillon. Il y a eu exactement le même problème avec les suspensions des deux HP (basses/médium) : elle est tombée en poussière au bout de quelques années. Il ne s’agissait pas de sécheresse, puisque ceci se passait dans les Landes, dont l’hygrométrie est élevée, comme il est normal dans l’ouest…En réalité, il s’agit hélas d’une décomposition tout à fait habituelle avec les mousses plastiques. Les amis en question ont changé d’enceintes pour des Jamo à suspension caoutchouc…Ce phénomène existe aussi avec les toiles de façade en mousse (j’ai encore des 1303 Elipson qui ont eu ce problème) , mais là, ce n’est pas grave !Je me demande dans quelle mesure la firme Audax ne se sentirait pas obligée de faire un “geste commercial” pour vous, qui avez déjà refait des suspensions qui sont à nouveau mortes !!! Parlez-leur en ? 1) Remembranage : C’est trop difficile de le refaire soi-même, sans machines spécialisées, car les tolérances sont trop serrées, la bobine mobile frottera sur l’aimant.2) j’ai trouvé dans le site : quelques adresses parisiennes surtout qui feront ce travail sans problème : – Affirmatif – Rue Nicolas Charlet – 75015 Paris Cependant à long terme le problème se posera à nouveau… 3) Il serait intéressant de changer de HP, mais il sera difficile d’en trouver un qui ait les mêmes caractéristiques. Dans votre cas, le HP qui résonne à 50 HZ ne sera pas adapté à priori à l’enceinte construite pour le PR33OM0, qui résonne à 28 Hz. |
Bonjour à tous et félicitations pour le site,Je souhaite répondre au monsieur qui a eu des problèmes avec un haut parleur grave Audax [voir plus bas] et apporter ma propre expérience sur ce sujet.J’ai eu il y a 4 ans un problème similaire avec des Audio Référence 55 (achetées en 1984). Grande fiesta pour mes 40 ans, le lendemain verdict : suspension mousse du haut parleur grave médium arrachée, sniff ….La mousse pour sa part était probablement déjà bien entamée avant la fête et n’a pas survécu après.J’ai trouvé une société qui a su redonner l’éclat du neuf à ce haut parleur « démenbranné « (je vous passe les détails car, évidemment, Audio Référence entre temps avait disparu).Voici l’adresse :Acoustique Service 26, rue Léon Loiseau 72500 CHATEAU DU LOIR Contact : Mr DODEMAN Tel. : 02 43 44 29 11 Résultat : Réparation impeccable (du neuf avec du vieux je vous dis !), temps d’immobilisation < 3 semaines, coût < 500 FF port compris Merci pour ces renseignements, utiles à tous ceux qui souhaitent continuer avec des enceintes qui leur ont apporté tant de joies !
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Bonjour.J’ai lu ceci sur votre FAQ : “Autre question, un vendeur de Hi-Fi m’a assuré que mon ampli harmann-kardon (modèle 650 de 1984 également, une bonne bête) a pris une pêche à cause de ce démembranage des enceintes, est-ce possible? Je l’ai d’ailleurs mis en retraite à regrets, ce compagnon de tant de fêtes. Cordialement et merci pour l’adresse. T. C.”Je suis Technicien superieur en Electronique et passionne de HiFi, je travaille en réparation de HP.Je peux assurer qu’il n’y a aucun lien logique, n’ecoutez jamais un vendeur (il est la pour vendre !!!! pas vous aider). J’espere que ce monsieur n’a pas jeté son ampli !!Par ailleurs un PR330M0 ne se remplace pas par un PR330T4, ces HP n’ont rien a voir : membrane/spider/suspension/bobine/moteur tout est different et adapte a des usages differents : M0 HiFi, T4 sono.Je vous assure que la réparation est la seule et unique solution valable au niveau qualité, la mousse se détériore mais apporte des caracteristiques d’amortissement des ondes stationnaires de la membrane très supérieures au textile.La maison du HP (Paris/Lyon/Toulouse) fait réparer à HPService 125 bis rue Garibaldi 94100 St Maur des Fosses 01 45 73 16 17CDT.cyrille61 (a) netcourrier.com |
J’ai aussi des Audio Référence 55 achetées en 1984, après une période d’utilisation hyper intensive d’une dizaine d’années, elles servent maintenant surtout à mes filles. Problème depuis 4-5 ans membranes HS. Je note donc avec grand intérêt votre adresse dans le 72. [Voir article suivant] Question (de béotien), est-ce que ça ce démonte facilement (les HP) ou faut-il envoyer toute la bête à ce monsieur ? Autre question, un vendeur de Hi-Fi m’a assuré que mon ampli harmann-kardon (modèle 650 de 1984 également, une bonne bête) a pris une pêche à cause de ce démembranage des enceintes, est-ce possible? Je l’ai d’ailleurs mis en retraite à regrets, ce compagnon de tant de fêtes. |
Cordialement et merci pour l’adresse.
T. C.
Bonjour,
En ce qui concerne le remembranage, il vaut mieux envoyer le HP seul, le port deviendrait vite prohibitif étant donné en général le poids des enceintes…
Bien sûr, le mieux est de contacter le réparateur pour en être sûr, mais à priori il n’a pas besoin du reste de l’enceinte pour réparer le HP.
Démontage :
En principe le démontage est simple. Tout dépend du type de fixation : vis cruciformes ? vis “en étoile” ? six pans creux ?
Il y a souvent un cache plastique à enlever d’abord
Le câblage du haut-parleur laisse un peu de marge pour sortir la bête de l’enceinte.
Il faut ensuite dessouder tout simplement l’arrivée des fils en les repérant : le fil (+) à la borne positive (mettre une étiquette ou un bout de Scotch sur le fil). Sur le haut-parleur, cette borne positive est repérée par un + gravé ou bien par un point de couleur, par exemple.
Panne de l’ampli :
Je me demande vraiment si c’est la défection de la membrane qui a abîmé l’ampli… Si la bobine mobile n’est pas bloquée (frottement sensible à la main ou à l’oreille), il n’y a pas de danger à priori, car il n’y a pas de modification de l’impédance.
Mais le revendeur a peut-être pensé à une utilisation à très haut niveau, qui aurait pu faire surchauffer l’ampli ?
Versons une larme ! Mais à l’heure actuelle, il ne manque pas de bons amplis abordables pour faire à nouveau “vibrer les membranes” !
En vous souhaitant donc à nouveau de “good vibrations”
Yves U.
Bonjour,Je viens de faire la connaissance de votre site qui apporte à mon sens un vrai plus aux audiophiles.Dans mes débuts,je manquais cruellement de renseignements, de bonnes adresses et de conseil.Tous les travaux que j’ai du effectuer durant vingt ans m’on forgé une bonne connaissance, dans le domaine des hauts-parleurs notamment.
Depuis trois ans , je suis artisan , spécialisé dans la réparation de hauts-parleurs de sonorisation (remembraneur officiel pour Electrovoice) et je continue aussi la réparation de matériel hifi. Je serais heureux de rendre service à tous ceux qui aiment la haute fidélité, le materiel ancien difficilement réparable,mais qui ne souhaitent pas faire le parcours du combattant à chaque réparation. je serais heureux d’aider tous les audiophiles qui veulent rénover leur matériel de collection et me mets à leur disposition pour tout renseignement. Cordialement, hphelixaudio (a) free.fr HP HELIX AUDIO |
REMEMBRANER SOI-MEME ! Si vous décidez de réparer vous-mêmes vos ancien hauts-parleurs, voici une adresse (aux USA) fournissant des kits de réparation pour un certain nombre de marques célèbres (Cerwin Vega, Bose, Boston Acoustics, JBL, Advent, Acoustic Research).
Les prix sont très raisonnables (17 à 22 $ la paire, avec un CD ou un DVD d’instructions, et une petite doc) Attention : 1 ) Les tolérances de construction sont très faibles (le centrage doit être parfait), il faut donc être très précis et ne pas “sucrer les fraises”… 2 ) Il faut commander aux USA |
TUNER
Monsieur,Profondément intéressé par votre site, je ne peux que déplorer l’absence d’essais et de conseils sur les tuners HIFI.Bien sur,la bande passante est limitée, mais quelle présence et émotions ressenties à l’écoute d’un orchestre live enregistré par nos techniciens de RADIO FRANCE, ainsi que par d’excellents ingénieurs du son allemands. Malgré la publicité vantant la réceptions satellite, digne d’après les premiers auteurs, à faire de l’ombre à nos bons CD classiques enregistrés dans de bonnes conditions, comme le fait très bien Monsieur JORDI SAVALL, j’estime cette affirmation totalement erronée; à la limite de la publicité mensongère :et s’ il est parfaitement irritant d’entendre tousser, ou manger des bonbons stoptoux durant un concert ; je trouve au moins aussi indécent d’entendre des crachats dans mes enceintes, uniquement pour problème de rentabilité, afin d’essayer de faire passer le maximum d’informations possibles, avec une médiocre qualité.Evidemment une bonne réception tuner passe automatiquement par une bonne réception antenne: tout le monde s’accorde à le dire, par contre je n’ai jamais réussi à tomber sur un article valable dans les différentes revues consultées. Question avenir faut -il encore attendre l’amélioration de la célèbre télévision terrestre ou tirer un trait sur un élément HIFI qui a toujours sa valeur d’exister.Dans le courant des années 60, de grosses différences existaient : les bons tuners nécessitaient des réglages très pointus en usine pour accéder à des performances élevées (réglage des bobinages des oscillateurs par ex.). Par la suite, les nouveaux circuits ont permis d’améliorer fondamentalement les performances (sensibilité, séparation stéréophonique, rapport S/B, distorsion, linéarité de la bande passante…) et d’apporter (en théorie !!!) des qualités équivalentes à un grand nombre de tuners.C’est peut-être la raison pour laquelle le nombre d’essais de tuners est en chute libre (les performances mesurées paraissent assez proches)… D’autre part, les technologies numériques sont en train de conquérir entièrement la haute fidélité (on a maintenant des préamplis/amplis numériques…) et avec ces systèmes, on a des chiffres (toujours eux) nettement meilleurs dans tous les domaines. Cependant, ce qu’on oublie c’est que notre oreille ne s’est pas améliorée dans les mêmes proportions !Une émission bien réalisée, reçue dans de bonnes conditions est toujours un grand plaisir. Certes, la bande passante est limitée (15 KHz), mais entend-on vraiment bien ce qui se situe après 15 KHz ? Entend-on une différence (si ce n’est la différence normale entre deux matériels Hifi quels qu’ils soient) entre un tuner analogique et un lecteur de CD de classe équivalente (20 KHz) ? Et que penser d’ailleurs des enceintes qu’on voit apparaître, dont la bande passante s’étend au-delà de 50 KHz, largement plus que ce qu’entend n’importe quelle oreille humaine, même jeune ??? Les 15 KHz du tuner correspondent bien mieux à la bande passante de l’oreille (max 16 KHz…les 20 KHz sont inaudibles au-delà de l’adolescence). …Et je suis toujours étonné de l’ambiance et de la vie qui réussissent à passer lors d’un concert en direct bien mis en ondes, malgré les limitations théoriques des tuners analogiques. L’avenir semble appartenir aux radios numériques (présentes sur le câble, les satellites et sur internet), mais la radio analogique nous apportera encore beaucoup de joies pendant des années.Je suis à l’affût d’essais de tuners, et je ne manquerai pas d’en mettre sur le site, si j’en reçois. |
DESEQUILIBRE GAUCHE-DROITE
Bonjour,Je suis avec beaucoup d’attention vos essais et j’aimerais vous poser une question d’ordre général : est-ce normal qu’en écoutant en stéréo un canal est un peu plus dynamique que l’autre (j’ai un Cairn Nanda Face Nord, 2 amplis SP991 Vincent et un transport CD Northstar). Les branchements sont biens faits.Est-ce en rapport avec la phase électrique?A priori, je ne pense pas que la phase électrique (branchement secteur) intervienne dans ce déséquilibre. Si Jean-Claude Tornior (de la société HifiCables) recommande de veiller au sens de branchement des prises secteur, c’est (probablement) pour éviter certains risques de ronflements provenant de boucles de masse entre les appareils (attaquer le “point chaud” de chaque appareil avec la même phase secteur). C’est très peu sensible à l’oreille avec la plupart des matériels transistorisés. (Je n’ai pas essayé avec des tubes).Je m’interroge sur un terme de votre message, la dynamique étant le rapport entre les sons forts et les sons faibles. Si un des côtés de la chaîne est moins percutant, a moins de “pêche”, mais que le niveau sonore droite-gauche reste équilibré, on peut dire que la dynamique est plus faible. Cela peut provenir d’un composant défectueux dans l’ampli le plus “mou”.En général cependant, d’après ce que j’ai pu constater, c’est plutôt d’une différence de niveau sonore qu’il s’agit : Un canal est plus faible que l’autre.Voyons ce cas : Il faut essayer de déterminer le “maillon faible” : On peut “descendre” la chaîne depuis le lecteur ou la “remonter” depuis les amplis. Par exemple : (On laisse pour de côté l’instant les enceintes et les câbles d’enceintes).1) Echangez les deux amplis : si le déséquilibre change de côté, ce sont eux les coupables (l’ampli le plus faible).2) Si rien ne change, vérifiez les câbles entre le préampli et chaque ampli : – sans croiser, remettre simplement à droite le câble qui était à gauche à l’origine, en reliant normalement la sortie droite à l’ampli droit et la sortie gauche à l’ampli gauche. 3) si rien ne change, le problème vient soit du préampli, soit de plus haut. Croisez les câbles de liaison lecteur-préampli (sortie gauche vers entrée droite). 4) Donc si le déséquilibre a changé à l’étape 3, deux possibilités subsistent : problème interne au lecteur ou de câble. – vérification du câble : sans croiser, échangez les câbles (sortie gauche, normalement vers entrée gauche, mais avec l’ancien câble de droite). 5) Et enfin, si rien ne change malgré tous ces essais !!!, alors il faut vérifier les enceintes. |
Bonjour,Je possède deux enceintes THIEL CS2 dont le rendement est faible, environ 86/87 db. J’ai un ampli Denon de 2 x 95 watts qui est insuffisamment puissant pour les piloter et le moteur du HP “frotte” à certaines fréquences. Que faut-il comme ampli pour piloter ces enceintes ? J’ai une proposition sur deux blocs mono MARANTZ de 125 w/8 ohms. Est-ce suffisant ? Merci de votre éclairage. Salutations. Réponse : Je trouve étonnant qu’un ampli de 2*95 W soit insuffisant pour animer les Thiel ; ce n’est probablement pas la puissance qui est en cause. Le bruit que vous entendez peut avoir plusieurs origines : 1 ) – Soit effectivement le Denon est devenu un peu court dans les basses et une forte distorsion se fait entendre à haut niveau, sur les basses. 2 ) – Soit (le rendement des Thiel étant faible), l’ampli les remue un peu trop pour obtenir un haut niveau, et un HP arrive à sa limite d’excursion (il “talonne”), ce qui produit une distorsion audible (donc encore : dans les basses et à fort niveau). Je n’ai pas entendu parler de ce problème jusqu’à présent. 3 ) – Soit, s’il s’agit réellement d’un bruit de frottement, on a les 2 HP basses (ou l’un des deux) dont la bobine mobile a trop chauffé un jour (fête, réception, essais…) et s’est déformée. Elle touche l’aimant au lieu de jouer librement dans l’entrefer. 4 ) – Si ce bruit n’existe que sur certaines fréquences bien précises, cela peut provenir soit de résonnances non maîtrisées des Thiel (très étonnant), soit plutôt d’un problème de membrane ou de suspension éclatées ou usées (trou ou fente périphérique d’usure qui laisse passer l’air). ———————– En résumé, commencez à écouter un autre ampli avant d’en acheter un nouveau. Vous verrez bien si cela provient de lui. |
[février 2002]Je me retourne une fois de plus vers vous, pour le dernier choix de pierre à mon édifice (et quelle pierre !).Une dernière hésitation m’étreint : voulant faire l’acquisition d’un Dvd avec des prétentions audiophiles correctes… je ne sais quel format privilegier…
Avez vous pu écouter ces nouveaux formats ? Quel est le format qui semble le mieux parti actuellement sur le marché?? Merci de votre aide, si tant est que vous puissiez m’aider… Amicalement, Réponse : En ce qui concerne les nouveaux formats audio, seul le SACD est (un peu) répandu à l’heure actuelle (début 2002). Le gros des disques est encore en CD classique. Le DVD Audio est plus évolué techniquement (192 KHz/24 bits contre 96 KHz/24 bits pour le SACD, en 2002) ; mais le SACD est le seul à proposer un vrai catalogue de disques. Attendons le vrai lancement du DVD audio pour nous prononcer (il est plus performant théoriquement). Si les impératifs commerciaux n’étaient pas là, on pourrait d’ailleurs imaginer un lecteur universel (CD/SACD/DVD audio)… En ce qui concerne la lecture d’un CD normal avec un lecteur DVD de bonne qualité, le son est excellent, mais pas au niveau des platines CD très haut de gamme (une question de type de faisceau laser probablement). Niveau : “milieu de gamme”, très correct. [ … ] Dans tous les cas, bien sûr, la finalité première de ces engins est la lecture de DVD Vidéo… |
Avez vous des réticences quant aux enceintes en Kit?
Réponse : Le kit c’est très bien, à condition bien sûr d’être à l’aise en menuiserie. Vous pouvez ainsi faire très exactement ce que vous voulez comme forme, type de charge, longueur et diamètre de l’évent, etc… Après de longs essais, vous pouvez arriver au son qui vous semble le meilleur. Si vous désirez y consacrer moins de temps, suivez scrupuleusement le plan de montage qui est (souvent) fourni avec le kit. Ca marche ! vous gagnez tout de même de l’argent sur l’équivalent tout monté. |
Bonjour,c’est avec grand plaisir que je viens de regarder votre site internet. Je viens de tester l’enceinte Mullidine Allegretto. Mon systeme actuel : Atoll AM/PR 100, Denon DC 835, Kef 104 Reference …Je m’attendais a qq chose de formidable (vus les éloges dans la presse…) mais je suis un peu decu: le medium me parait peu aere, trop present. J’adore la finesse des aigus, l’effet stereophonique! Je suis d’autant plus decu que je peux acheter un modele de demo pou 700 Eur. Est-ce normal ? Est-du a mon amplification…Ou a la piece (5*5m)…Je suis donc hesitant. Je compte essayer les Triangles Antal (original) (modèle de demo pour 560 Eur)…Votre impression ?? Réponse : Il est pratiquement impossible de donner un avis précis à distance… Vous avez employé la seule bonne façon de juger un produit : l’écouter, si possible chez soi. Dommage que ce ne soit pas souvent possible ! Les essais de la presse se font dans des conditions très (trop) bonnes : proportions idéales de la pièce d’écoute, chaîne d’amplification la meilleure possible… Le plus sûr, si possible, serait de tester les autres enceintes dans la même pièce et avec la même chaîne. Il n’existe pas d’enceinte meilleure à tous les coups, mais des enceintes qui s’adaptent le mieux à tel ou tel environnement (et à nos propres goûts). ———————– Un lecteur : Je souhaitais apporter ma contribution au lecteur qui se posait des questions sur Mulidine Sans rentrer dans des analyses fumeuses il vaut mieux passer son chemin ! sur certains enr la contrebasse disparait complétement, l’aigu est parfois joli et la tenue des notes remarquable mais dans l’ensemble l’impression est très mitigée/presse Cordialement netalpa (a) wanadoo.fr |