L’édito de Lionel Schmitt
Un convertisseur….pourquoi faire ?
Toujours à travers cette véritable mine d’or qu’est notre forum, cette question des convertisseurs séparés revient de façon périodique. Il semble d’ailleurs que l’année 2010 soit celle des convertisseurs, car les spécialistes en matière de lecture numérique ont dévoilé au cours de l’année 2009 un ou plusieurs modèles dont le concept et la réalisation s’avèrent de bon et même de haut niveau. Certains audiophiles s’interrogent même sur l’opportunité d’un convertisseur séparé à mettre en oeuvre avec leur lecteur CD intégré. Est-ce meilleur ? que vais-je gagner ?
Il est très difficile de répondre dans l’absolu à cette question, car les lecteurs CD intégrés ont déjà pour vertu de minimiser le trajet du signal entre les différents éléments qui séparent la section mécanique de l’étage de sortie – l’objectif étant de veiller à conserver intacts, en théorie, les signaux numériques. Pourtant les expériences pratiques des uns et des autres ont montrés qu’un excellent convertisseur associé à un drive de haute qualité pouvait apporter un »plus » significatif à la restitution sonore. Mais cette option ne peut pour le moment être considérée considérée comme une règle générale. En revanche, le convertisseur ouvre de nouvelles perspectives quand au traitement des fichiers musicaux stockés sur des supports d’origine différente, et des formats de compression qui ne le sont pas moins. Ainsi, le convertisseur permettra des échanges simples de fichiers musicaux et leur exploitation très souple à travers un produit qui saura gérer à peu près tous types de »formats » de musique dématérialisée, y compris à partir d’un PC. Sur le plan musical pur, que penser de cette démarche ? Si l’on considère que les majors de la lecture numérique savent traiter le sujet du numérique et sa traduction analogique, il apparaît comme évident que la qualité de restitution va exclusivement dépendre du format et de la compression. A titre d’illustration, nous savons que le format MP3 ne peut et ne pourra jamais atteindre des performances musicales digne du Compact Disc, mais d’autres formats pourraient bien venir empiéter sur les plate-bandes d’un vecteur musical qui semble être sur le déclin. Alors est-ce que cela vaut réellement la peine d’investir dans un DAC ? En guise de réponse temporaire, j’aurais tendance à penser que tout dépend de l’utilisation que l’on veut en faire. Dans le cadre d’une exploitation « universelle » et souple, la question doit être étudiée avec bienveillance et un certain intérêt. Dans le cadre d’une écoute audiophile pure, l’option du lecteur CD intégré reste pour le moment la référence et la réponse unique, et sans doute le meilleur choix.
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L’édito de Lionel Schmitt
Un convertisseur….pourquoi faire ?
Toujours à travers cette véritable mine d’or qu’est notre forum, cette question des convertisseurs séparés revient de façon périodique. Il semble d’ailleurs que l’année 2010 soit celle des convertisseurs, car les spécialistes en matière de lecture numérique ont dévoilé au cours de l’année 2009 un ou plusieurs modèles dont le concept et la réalisation s’avèrent de bon et même de haut niveau. Certains audiophiles s’interrogent même sur l’opportunité d’un convertisseur séparé à mettre en oeuvre avec leur lecteur CD intégré. Est-ce meilleur ? que vais-je gagner ?
Il est très difficile de répondre dans l’absolu à cette question, car les lecteurs CD intégrés ont déjà pour vertu de minimiser le trajet du signal entre les différents éléments qui séparent la section mécanique de l’étage de sortie – l’objectif étant de veiller à conserver intacts, en théorie, les signaux numériques. Pourtant les expériences pratiques des uns et des autres ont montrés qu’un excellent convertisseur associé à un drive de haute qualité pouvait apporter un »plus » significatif à la restitution sonore. Mais cette option ne peut pour le moment être considérée considérée comme une règle générale. En revanche, le convertisseur ouvre de nouvelles perspectives quand au traitement des fichiers musicaux stockés sur des supports d’origine différente, et des formats de compression qui ne le sont pas moins. Ainsi, le convertisseur permettra des échanges simples de fichiers musicaux et leur exploitation très souple à travers un produit qui saura gérer à peu près tous types de »formats » de musique dématérialisée, y compris à partir d’un PC. Sur le plan musical pur, que penser de cette démarche ? Si l’on considère que les majors de la lecture numérique savent traiter le sujet du numérique et sa traduction analogique, il apparaît comme évident que la qualité de restitution va exclusivement dépendre du format et de la compression. A titre d’illustration, nous savons que le format MP3 ne peut et ne pourra jamais atteindre des performances musicales digne du Compact Disc, mais d’autres formats pourraient bien venir empiéter sur les plate-bandes d’un vecteur musical qui semble être sur le déclin. Alors est-ce que cela vaut réellement la peine d’investir dans un DAC ? En guise de réponse temporaire, j’aurais tendance à penser que tout dépend de l’utilisation que l’on veut en faire. Dans le cadre d’une exploitation « universelle » et souple, la question doit être étudiée avec bienveillance et un certain intérêt. Dans le cadre d’une écoute audiophile pure, l’option du lecteur CD intégré reste pour le moment la référence et la réponse unique, et sans doute le meilleur choix.
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