Acidité -
Terme qui indique que la musique est dépourvue de douceur ...
Aération -
Une scène sonore aérée se traduit par une sensation d'espace entre les plans, et d'air autour des musiciens. Les notes et les instruments se détachent distinctement contribuant à la lisibilité de l'écoute. Une scène sonore aérée donne toujours le sentiment que la musique coule plus naturellement, avec plus d'aisance, plus de liberté. Au même titre, elle ne nécessite quasi aucun effort de concentration de la part de l'auditeur pour être parfaitement perçue.
Aimant mobile (MM) -
Type de cellule dont l’aimant est mobile, et qui présente un haut niveau de sortie ou une sensibilité élevée. L’aimant est solidaire de la pointe de lecture (généralement un diamant). A l’inverse, les cellules à bobines mobiles (MC) offrent une faible distorsion, une basse impédance, un faible niveau de sortie qui nécessite un transformateur - adaptateur ou un pré-préampli. Elles ne sont pas aisées à fabriquer (d’où leur coût de revient élevé) et la pointe ne peut être remplacée qu’en retournant la cellule à un service agréé.
Ambiophonie -
Comme le procédé quadriphonique, l’ambiophonie requiert quatre enceintes acoustiques : deux en façade, deux derrière l’auditeur. A l’opposé de la quadriphonie, l’enregistrement est en mode stéréo double et chaque groupe d’enceintes acoustiques offre les mêmes effets. Son intérêt est vraiment très limité.
Ampère -
Unité de mesure de l’intensité du courant électrique (symbole : A). A noter que l'afflux d’électrons en mouvement, génère davantage d'intensité.
Analytique -
Un produit est réputé analytique lorsqu’il lève le voile sur une grande quantité d’informations, de sons, et d’infimes détails.
Anti skating -
Sur une platine disque vinyle, il s’agit du réglage de la force centripète. Ce réglage est destiné à compenser les dérives du bras de lecture à se rapprocher du centre du disque. Ce réglage existe sur les platines à bras droit, bras coudé, bras en S. Ne sont pas concernées les platines à bras tangentiel.
Asymétrique -
Le mode asymétrique s’apparente généralement à un circuit qui utilise deux conducteurs : le point chaud et la masse. A contrario, le mode symétrique utilise 3 conducteurs : le point chaud (+), le point froid (-), et la masse (voir ci-dessus).
Audiophile / mélomane -
Il ne faut pas confondre l’audiophile et le mélomane. Si le premier attache une importance à la seule qualité de restitution musicale, la qualité des timbres, etc …, le second sera avant tout sensible l’aspect artistique et à l’interprétation.
Bande passante -
Il s’agit d’une gamme des fréquences de la plus grave à la plus aigüe, reproduites par un système acoustique, et mesurée en hertz (voir Hertz).
Bass reflex -
Cette technique a pour objectif de récupérer les ondes sonores émises à l'intérieur du caisson de l'enceinte pour les restituer en phase avec le son émis à l'avant de l'enceinte. Le bass-reflex a pour but de récupérer les sons enfermés à l'intérieur du caisson de l'enceinte et de les restituer dans la pièce, en phase avec le son normalement émis. Les enceintes bass-reflex, disposent d’un évent, et offrent souvent un meilleur rendement que les enceintes closes et descendent dans le grave avec plus de niveau.
Bi amplification (passive) -
La bi-amplification est une configuration qui met en œuvre deux blocs de puissance stéréophoniques : 1 consacré au registre grave et 1 consacré au registre médium – aigu. Cette configuration n’est autorisée que pour des enceintes acoustiques munies de 4 bornes de connexion et dont les filtres sont montés en parallèle.
Bi câblage -
Il s'agit de l'utilisation de deux câbles de liaison différents entre l'amplificateur et les entrées séparées de l'enceinte : médium-grave d'une part, aigu de l'autre pour les enceintes 2 voies ou grave d'un côté et médium-aigu de l'autre. Cette opération n’est permise que sous condition que l’amplificateur dispose de 8 bornes HP et chaque enceinte acoustique de 4 bornes HP chacune. A noter que les enceintes acoustiques dont le filtre est monté en série ne disposent que des 2 classiques bornes de raccordement, interdisant le bi-câblage.
Bias -
Le Bias est une fonction qui sert à régler le courant - / +. Cette fonction est présente sur les magnétophones analogiques et sert à ajuster le courant de pré magnétisation ou de polarisation (hautes fréquences) permettant de traiter les oxydes magnétiques dans des conditions optimales. Cette possibilité de réglage est également présente sur certains amplificateurs à tubes ; elle est destinée à régler le courant qui traverse le tube lorsque celui-ci est au repos.
Boomer -
Haut-parleur généralement de grand diamètre destiné à la reproduction de la plage de fréquence grave. Les fréquences les plus utilisées se situent dans une fourchette de 20 Hz à 800 Hz au plus.
Bruit rose -
C'est un son dont la quantité d'énergie est inversement proportionnelle à la fréquence. En pratique, il en découle beaucoup de grave, une moyenne en medium, et un peu d'aigu. A l'oreille, on a l'impression qu'il y a un amalgame de fréquences. Le bruit rose sert plutôt à mesurer des niveaux en général sur l'ensemble du spectre audible. Il y a analogie avec l'optique : en effet si on procède de la même manière sur des fréquences optiques et qu'on les superpose on obtient du rose.
By Pass -
Ce type d'entrée permet une connexion directe sans aucun traitement du signal.
Charpenté -
On évoque une restitution charpentée lorsque celle-ci met en évidence à la fois et de façon bien répartie, la matière, le volume, et la précision des instruments de musique. Ceux-ci prennent une dimension et une présence vraisemblable dans la pièce d’écoute. Certains chroniqueurs font aussi allusion au ‘’corps’’ des instruments.
Cinch (ou RCA) -
Type de connectique standard à une broche utilisée couramment dans le grand public pour véhiculer aussi bien des signaux audio que vidéo. Cette connectique est aussi appelée RCA.
Classe A -
Un amplificateur qui fonctionne en Classe A met en œuvre des transistors ou tubes polarisés par un courant de forte intensité, mais génère un rendement faible. Cela induit une puissance relativement modérée, une sollicitation importante en courant, et un échauffement des composants électroniques. Sur le plan musical, un gain réel est observé sur les transitoires et les très faibles signaux, qui se traduit par une très grande finesse d’écoute.
Classe D -
Assimilée de façon abusive à la notion d'amplificateurs "numériques", la Classe D découpe et traite les différentes fréquences du son sous forme d'impulsions de puissance identique sur des durées variables. Le rendement élevé de ces amplificateurs diminue la puissance électrique absorbée et l'échauffement, ce qui permet de diminuer aussi la taille des composants. La rapidité d’exécution est en augmentation, pour un volume « embarqué » réduit. Sur le plan musical, on a assisté parfois à une restitution décharnée et des couleurs de timbres assez mates. Cette situation s'améliore rapidement depuis quelques années et même les grandes marques "classiques" s'y penchent et permettent de viser la très haute fidélité.
Coaxial -
Type de connexion ayant un conducteur central entouré d'un écran conducteur partageant le même axe. Un câble coaxial est composé d'un fil conducteur principal et central isolé (point chaud), d'une tresse ou blindage, également conductrice (masse).
Compliance -
Terme utilisé pour décrire la souplesse de la pointe de lecture d'une cellule phono-captrice pour platine vinyle.
Contre réaction -
Ce dispositif a pour objet de stabiliser le fonctionnement des composants électroniques (transistors ou tubes). L’objectif est aussi de réduire la distorsion en diminuant le gain et compenser certaines dérives thermiques. Par l’intermédiaire d’une boucle dite de contre réaction, on réinjecte à l’entrée du signal à amplifier une partie du signal de sortie. Dans la pratique, des concepteurs érudits font abstraction de cette boucle afin de réduire les effets secondaires inhérents à la contre-réaction.
Courbe de réponse -
La courbe de réponse représente l'évolution du niveau sonore en fonction des fréquences.
Dac (ou convertisseur) -
Il s’agit de l’abréviation de Digital Audio Convertisseur. Ce terme est utilisé pour la puce (composant électronique) qui convertit le signal numérique en signal analogique. Dans le jargon hi-fi, on utilise désormais ce terme pour qualifier un maillon à part entière destiné à accueillir toutes les sources numériques matérialisées ou dématérialisées.
DAT (Digital Audio Tape) -
Format de cassette audio numérique créé par Sony et Hewlett-Packard. Le son peut être enregistré en PCM 16 bits/48kHz, voire même en 16bits/96kHz. Ce format de cassette est très performant, voire est capable de copier les CD audio conformément à l’encodage d’origine. Les enregistreurs qui utilisent ce procédé n’ont quasiment plus cours en 2012.
Décibels (dB) -
Unité de mesure de l’intensité des signaux par rapport à une référence (souvent proche ou égale à 0). Le décibel exprime aussi un rapport logarithmique entre deux valeurs, et sert à mesurer des intensités en fonction d'une distance par rapport à la source sonore. A titre indicatif, pour entendre un son deux fois plus fort, il est nécessaire d’avoir une augmentation de son niveau de 6 dB ; 3 dB constituent la limite d’audibilité humaine.
Dégraissé -
Ce terme s’applique au registre grave ou éventuellement au bas médium. Le côté dégraissé suggère un registre grave ferme, bien tendu, très lisible et dénué de toute forme d’opulence ou de boursoufflure exagérées. Le côté dégraissé ne suggère en aucun cas un registre grave écourté.
Déliée (scène sonore) -
J’utilise souvent ce terme pour mettre en valeur la fluidité et l’écoulement de la restitution sonore. Les lignes mélodiques s’enchainent de façon souple, ordonnée, aérée, et harmonieuse.
Démonstratif -
L’utilisation de ce terme dans mes comptes rendus m’est venue lors d’écoute de matériels, pour qualifier des produits ou systèmes audio qui en font trop sur certains paramètres, notamment le côté hyper holographique de la scène sonore où l’auditeur a l’impression d’être agressé par une musique envahissante. On peut également qualifier de démonstratif un produit ou un système audio complet qui surligne tel ou tel registre ou groupe d’instruments de musique.
Détourage (des instruments et voix) -
Cette expression traduit la faculté d’un système ou d’un élément de la chaîne haute fidélité à bien délimiter les contours d’une voix, d’un instrument ou d’un groupe d’instruments de musique.
Diaphonie -
Elle est souvent utilisée lorsqu’il s’agit d’exprimer les interférences d’un canal par rapport à l’autre. Elle sert à définir la séparation des signaux d’un canal par rapport à l’autre. Le rapport du signal parasite au signal d’origine, que l’on mesure en décibels, donne le taux de diaphonie.
Diélectrique & matériaux isolants -
Un matériau ou composant électronique est réputé diélectrique lorsque ne contient ou ne véhicule pas de charges électriques susceptibles de se déplacer de façon macroscopique. En d’autres termes, un composant diélectrique n’est autre qu’un isolant. Par ailleurs, dans un isolant il n’y a théoriquement pas de passage de courant électrique ou de déplacement de charges, les travaux de Faraday démontrent que de très faibles déplacements de charges sont constatés. Dans les isolants on parle de polarisation (pour les conducteurs on peut aussi parler de polarisation). Dans un conducteur, plus on monte en fréquences et plus le signal est véhiculé par la périphérie du conducteur à laquelle (pour un câble) est intimement lié l’isolant qui véhicule lui-même une partie du signal à ces fréquences par de faibles déplacements de charges.
Distorsion -
Altération ou déformation du signal provoquée par un élément de la chaîne de transmission. Elle est de plusieurs ordres : les distorsions harmoniques et d'intermodulation sont les principales altérations rencontrées en Haute Fidélité.
Drive -
Partie mécanique d'un lecteur de CD. Le convertisseur et la partie analogique sont dans ce cas totalement séparés. On utilise aussi le terme de Transport pur désigner cette section mécanique.
Drop out -
Perte de signal audio se traduisant par des " trous " dans le message sonore. Le Drop-out est généralement provoquée par une détérioration ou une usure de la bande magnétique analogique.
DSD -
(Direct Stream Digital) Philips et Sony ont mis au point cette norme de transmission numérique pour le SACD. L'audio n'est pas transmis en PCM, mais en 1 bits, un peu comme de l'ADPCM.
Dureté -
C’est l’inverse de la notion de fluidité.
Dynamique -
Etendue des valeurs d'amplitude utile d'un signal. En d’autres termes, les valeurs les plus faibles sont au-dessus du niveau de bruit, et les plus fortes en limite d'écrêtage, qu'il soit électronique ou acoustique. On l'exprime généralement par le rapport S/B en décibels (dB).
Echantillonnage (fréquence d’échantillonnage) -
Utilisé dans le monde numérique, la fréquence d'échantillonnage correspond au nombre de "découpages" de l'onde analogique par seconde. Ces découpages ou échantillons (Samples en anglais) dont la valeur qu’ils représentent, doit être supérieure à deux fois la fréquence audio la plus élevée à reproduire.
Efficacité – sensibilité -
En pratique, quasi-synonyme de rendement du haut parleur concerné (voir : Rendement). * Le rendement s'exprime en % (énergie sonore restituée / énergie électrique fournie) * La sensibilité s'exprime en dB / 2.83V / 1m ( dB pour 2.83 V à 1m ) ou en dB / 1W / 1m
Enceinte acoustique asservie -
Enceinte équipée d'un amplificateur interne et d'un étage comparateur, pour optimiser la réponse sonore, qui se branche à la fois sur le secteur et sur un préamplificateur externe, de préférence à transistors, stable et à faible résistance interne. L'amplificateur interne compare en temps réel la réponse du HP de graves avec ce qu'elle devrait être, et corrige les erreurs. Ce principe apporte une extrême linéarité dans la courbe de réponse (absence de résonances), un amortissement optimal du HP et un grave très profond et net. Cependant les résonances de la pièce d'écoute existent toujours, comme avec les enceintes classiques, ce qui fait que la différence n'est pas aussi affirmée qu'on pourrait le penser à priori. Une enceinte asservie n'est "parfaite" que dans une excellente pièce.
Equilibre -
On parle généralement d’équilibre lorsque les « sons », les fréquences, les plans sont harmonieusement répartis dans la scène sonore, sans aucune prédominance.
Etagement des plans sonores -
Capacité à apprécier la distance à laquelle se trouve un instrument de musique ou des voix et la distance en profondeur qui sépare deux « objets » entre eux. On peut évoquer également le relief sonore.
Event accordé / évent de décompression -
Dans le concept d’une enceinte acoustique bass-reflex, on évoque la présence d’un évent (petit orifice) destiné à récupérer une partie de l’onde arrière du haut-parleur de grave et la renvoyer à l’extérieur, afin qu’elle s’additionne avec l’onde avant. Cette technique permet alors de favoriser la profondeur de scène sonore, et améliore également le rendement de l’enceinte. En effet, l’onde arrière, décalée par rapport à l’onde avant, arrive en phase avec l'onde avant à la sortie de l'évent. Les effets peuvent être multiples : réduction de la distorsion, absence de résonnances parasites, un registre grave plus profond.
Facteur d’amortissement -
Le facteur d’amortissement est une grandeur absolue (sans unité) qui indique la capacité d’un amplificateur à contrôler la charge qui lui est associée. Le facteur d’amortissement est lié à l’impédance interne des étages de sorties (les deux grandeurs sont inversement proportionnelles) et au taux de contre-réaction qui leur est appliqué. Plus le facteur d’amortissement est grand, plus l’amplificateur est censé pouvoir maîtriser les débattements d’un haut-parleur de grave (bon contrôle des mouvements de la membrane, bonne immunité face à la force contre-électromotrice que la bobine mobile renvoie vers l’amplificateur). Techniquement, un grand facteur d’amortissement est une qualité. En pratique, si ce facteur d’amortissement est uniquement le reflet d’un taux de contre-réaction très élevé, la musicalité de l’amplificateur ne sera pas forcément convaincante à l’écoute.
Fermeté -
En général destiné à qualifier le bas du spectre, le terme de fermeté est employé lorsque l’on veut mettre en avant la précision et la lisibilité du registre bas médium ou grave. On peut aussi parler d’un grave bien tendu, sans trainage, et qui a du répondant.
Fluidité -
Une musicalité dite fluide s’apprécie lorsque la musique coule sans accroc, sans gêne, sans dureté, avec beaucoup de spontanéité, et de naturel.
Fruité -
Mot « imagé » pour évoquer l’étendue de la richesse musicale, et pour signifier un message musical qui contient beaucoup de petites subtilités et de détails, et contient un large éventail de timbres.
Gain -
Il s’agit simplement de la traduction anglaise du coefficient d'amplification.
Grain -
On dit d’un instrument de musique qu’il a du grain, lorsque l’on évoque la grande qualité de la définition ou la texture reproduite. Il ne faut pas confondre le grain avec la couleur tonale, qui n’a pas la même définition.
Holographique -
Une restitution sonore dite "holographique" permet de restituer l’image musicale en trois dimensions (hauteur, largeur, profondeur de scène sonore).
Impact -
La notion d’impacts traduit le comportement lié à la rapidité de l’amplificateur qui réagit de manière plus franche, plus précise, avec un aspect net.
Impédance acoustique -
L'impédance est exactement l'inverse d'une résistance (en électricité). Par analogie, on définit l'impédance acoustique : en électricité on a la loi d'Ohm : U=RI ou Z = U/I avec Z=1/R l'impédance. On fait correspondre la pression à la tension électrique U et la vitesse (du son) à l'intensité électrique (qui correspond au déplacement des électrons). L'impédance acoustique est donc le rapport de la pression sur la vitesse (du son).
Infra grave -
Ce terme qualifie les fréquences très basses, et en tout cas inférieures à 20 Hz. Peu d’instruments de musique s’aventurent dans cette gamme de fréquences. A ma connaissance, seules les grandes orgues sont capables de descendre aux alentours de 15 Hz. Par ailleurs, l’oreille humaine ne les perçoit pas. De surcroît, peu d’instruments de musique (à l’exception des grandes orgues) s’aventurent dans cette zone de fréquences.
Intégré (amplificateur ou lecteur CD) -
A l’inverse d’un préamplificateur et d’un bloc de puissance séparés, un amplificateur intégré reçoit au sein d’un même châssis toute l’électronique destinée à gérer les signaux de basse intensité issus des sources et les amplifie. Un lecteur CD intégré regroupe sous un même châssis la section drive, l’horloge interne, la section de conversion, et l’étage de sortie.
Jitter (effet de) -
Principalement mesuré dans le domaine du numérique, l’effet de jitter se traduit par un ensemble de fluctuations temporelles rapides affectant un signal numérique dues à des dérives de vitesse d'un support de mémorisation ou à des instabilités d'horloge. Elles ont pour effet de décaler de manière variable dans le temps les transitions d'un état binaire à un autre, ce qui complique la détermination précise du moment où s'effectue la transition.
Kohm -
Kilo-Ohm, unité de mesure d’impédance ou de résistance représentant une valeur de 1000 ohms.
Larsen (effet) -
Souvent constaté lors de prises de sons, l’effet Larsen est un effet d’accrochage ou de résonance entre les microphones et les haut-parleurs. Il se traduit généralement par un sifflement de forte intensité et de fréquence aigue.
Limpide -
Ce mot permet de mettre l’accent sur la transparence et de décrire d’une autre façon finalement l’aspect analytique d’un système ou d’un maillon haute fidélité.
Linéaire -
Un système ou un produit audio réputé linéaire (ou droit) ne laisse pas la musique déborder ou mettre en avant tel ou tel registre.
Lisibilité -
Chaque note de musique est décortiquée, avec une forme de détourage qui permet à l’auditeur de bien cerner le contour de l’instrument, du groupe d’instruments, ou des voix.
Loudness (correcteur physiologique) -
Le Loudness (ou correcteur physiologique) est une fonction qui consiste à relever pour une écoute à faible volume le niveau des fréquences graves (inférieures à 100 Hz environ) et des fréquences élevées. Il est destiné à compenser ainsi la perte de sensibilité de l'oreille humaine lorsque le niveau sonore est faible (le médium étant privilégié par notre système auditif). Cette compensation n'est donc en aucun cas conçue pour une écoute à niveau normal, où l'augmentation des graves (et dans une moindre mesure des aigus) risquent de se traduire par une saturation des haut-parleurs concernés, et n’offre aucun intérêt en soi. Cette fonction ne constitue en aucune façon une forme de filtre.
Lumineux -
On évoque la luminosité ou la limpidité d’un maillon audio ou d’un système audio intégral, lorsque celui-ci à des propensions à s’exprimer de façon libre vers le haut du spectre, en laissant apparaître beaucoup de détails, de subtilités, et de nuances. Attention à ne pas confondre la luminosité avec un registre aigu acide et / ou agressif.
Matière – matérialisé -
Obtenir une restitution matérialisée s’apparente à des instruments ou voix qui offrent de la consistance et une forme d’épaisseur qui évoque la mieux possible celle d’un instrument ou groupe d’instruments de musique écoutés en direct. La matérialisation prend d’avantage son sens sur des instruments acoustiques. On peut aussi parler de « corps » ou « d’enveloppe ».
Médium (registre) -
Groupe de fréquences situées dans une fourchette large comprise entre 200 Hz et 5000 Hz. On divise souvent cet ensemble en deux sous ensembles appelés bas médium et haut médium. Le bas médium se situe dans une fourchette de fréquences comprises entre 150Hz et 300Hz. Le haut médium se situe dans une fourchette de fréquences comprises entre 2000 Hz et 4000 Hz.
Neutralité -
Un système dans son intégralité ou un élément de ce système audio est réputé neutre lorsqu’aucune trace de coloration n’est mise en avant. Ainsi, la répartition des différentes fréquences est totalement dépourvue de colorations intempestives. La musique s’exprime alors de façon beaucoup plus naturelle.
Objectivité musicale -
La notion d'objectivité repose sur des critères et des caractéristiques musicales qui peuvent se vérifier facilement et que tout à chacun pourra entendre : par exemple, grave proéminent, aigu en retrait, voix projetées en avant, etc....
Ohms (voir impédance) -
Unité de mesure de la résistance ou de l’impédance d’une enceinte acoustique, symbolisée par le caractère grec Oméga Ω.
Ondes stationnaires -
Les ondes stationnaires sont (par exemple) les ondes réfléchies par les haut-parleurs sur la paroi interne de l’enceinte acoustique. Lorsque l’architecture de l’enceinte est mal conçue, on assiste à une interférence entre les ondes issues des haut-parleurs et les ondes qui ‘’stagnent’’ contre les parois de l’enceinte avec une superposition et un infime décalage dans le temps qui se traduisent par un surlignage de certaines fréquences. Dans un local d'écoute, les ondes sonores se réfléchissant sur les 6 parois reviennent se mélanger aux ondes directes provenant des enceintes. Ces superpositions renforcent ou atténuent certaines fréquences à certains endroits (d'où leur nom d'ondes stationnaires), modifiant fortement la restitution de la chaîne.
Ouverture -
J’utilise ce terme au travers de mes comptes rendus d’écoutes pour qualifier l’aspect expressif de la restitution sonore. Un système ou un produit « ouvert » est système qui laisse passer beaucoup de détails, beaucoup de nuances, de l’aération, et suggère une liberté d’expression, et qui, par définition, respire et apporte une sorte de ‘’bouffée d’oxygène’’ musicale.
Phase secteur -
Le courant 230V alternatif 50Hz en France est généralement monophasé asymétrique avec le neutre référencé à la terre (il peut y avoir des exceptions). Sur une prise secteur murale, une borne femelle correspond au neutre et l'autre à la phase. Un simple tournevis testeur s'illuminera s'il est placé dans la borne "phase", pas dans l'autre. Chaque appareil audio, tuner, lecteur CD, préampli, ampli, alimentés par le secteur, qui possède un cordon secteur à fiche 2 pôles ou à fiche 2 pôles plus terre, gagne en musicalité à avoir la phase du secteur connectée sur une borne plutôt que l'autre.
Plans – étagement des plans -
On évoque les plans ou l’étagement des plans lorsque l’on évalue le positionnement des musiciens ou groupes de musiciens au sein de la scène sonore. Suivant les cas de figure et le matériel utilisé, l’auditeur sera en mesure de faire la distinction et de mesurer la distance en profondeur entre les interprètes. Il est entendu que, suivant les moyens mis en œuvre, certaines prises de sons ne permettent pas d’appréhender correctement l’étagement des plans.
Pleurage -
Défaut de restitution d'un message sonore. On assiste à une variation lente de la vitesse d'enregistrement (décentrage d'un disque vinyle, irrégularité dans l'entraînement de la bande magnétique d'un magnétophone, ou d'une cassette audio.
Profondeur de scène -
Voir la notion de relief sonore.
Push pull -
Ce terme technique définit le comportement d’un étage de sortie à tubes ou à transistors.
Quadriphonie -
Précurseur du multi-canal, ce procédé d’enregistrement utilise quatre canaux bien distincts, permettant des effets sonores dont l’espace est accentué. Ce système tombé en désuétude requiert quatre enceintes : deux en façade, et deux derrière l’auditeur.
Rapport signal / bruit -
Mesurée en décibels (dB), le rapport signal / bruit indique l’écart de niveau qui existe entre un signal d’amplitude maximale et le bruit de fond généré par les circuits de l’amplificateur ou de la source. Plus le rapport signal/bruit est élevé, plus le bruit de fond est faible, qui traduit un silence de fonctionnement qui met en valeur les signaux de faible intensité.
Registre -
Qu’il soit grave, médium, aigu, le registre permet de définir les grandes natures de fréquences utilisées dans le domaine de la haute fidélité.
Relief sonore -
On définit le relief par un étagement des plans en profondeur au sein de la scène sonore. Le relief et profondeur de la scène sonore ne peuvent être dissociés. A l’écoute, on perçoit dans l’espace (ou non) la distance qui sépare l'auditeur des instruments les plus éloignés. Plus l'étagement des plans est marqué au sein d’une grande formation orchestrale, et plus le message musical sera « intelligible ». Ainsi la communication avec l'auteur sera mieux établie.
Rendement -
A proprement parler, le rendement s'exprime en pourcentage : c'est le rapport entre la puissance électrique apportée au système et la puissance acoustique restituée. Les valeurs sont toujours très faibles (mais suffisantes en pratique) , variant entre 0,3% et 5% au maximum ( le reste se dissipe en chaleur). Cependant, ces chiffres sont peu parlants, et dans l'immense majorité de la littérature hifi le rendement d'un HP est utilisé comme synonyme de sensibilité. ... Il est donc souvent exprimé en dB / 2.83V / 1m, expression de la sensibilité. En pratique, il est tout à fait équivalent de parler d'une enceinte "à haut rendement" ou "de haute sensibilité". Un haut-parleur à haut rendement aura évidemment une grande sensibilité.
Réverbération -
Assimilé à un phénomène d’écho, la réverbération est un phénomène de retour des multiples ondes réfléchies. La réverbération est propre à chaque lieu d'enregistrement et sa bonne restitution permet de retrouver l'ambiance de ce lieu.
Rumble -
Terme anglo-saxon qui traduit le « ronflement » ou bruit de fond occasionné notamment par le mécanisme d’une platine vinyle.
Saturation -
Niveau de signal audio ou vidéo trop élevé qui dépasse les possibilités nominales des équipements conduits à les traiter. En vidéo, la saturation produit des couleurs criardes. La saturation apparaît lorsqu'un appareil est poussé au-delà de ses capacités. Sur le plan audio, la saturation aboutit à une forme de déformation de la musique que l’on peut qualifier de distorsion.
Scintillement -
Défaut de restitution d'un message sonore. Fluctuations rapides du son, à opposer au "pleurage", variation lente dûe par exemple au décentrage d'un disque vinyle.
Sécheresse -
Il s’agit d’une impression ressentie lorsque les notes de musiques paraissent s’éteindre de façon prématurée. Cette « simplification » musicale affecte essentiellement les notes haut médium / aigu.
Spatialisation -
La spatialisation définit les trois paramètres que peuvent prendre l’expression musicale dans la pièce d’écoute : largeur, hauteur, profondeur. La spatialisation s’apparente à l’aspect holographique défini ci-avant.
Spectre audible -
Le spectre audible contient l’ensemble des fréquences que l’oreille humaine peut percevoir.
Subjectivité musicale -
Par rapport à la notion d’objectivité, la notion de subjectivité repose essentiellement sur l'appréciation individuelle de chaque audiophile ou mélomane par rapport à la sonorité qu'il recherche, son degré d'exigence, et surtout à la crédibilité qu'il accorde à la restitution musicale qui lui est proposée.
Subwoofer -
Terme anglo-saxon qui se traduit par caisson de grave. C’est une enceinte spécialisée dans la reproduction de l’infra grave, généralement en dessous de 100 Hz. Le caisson de grave permet de compenser les limites des enceintes compactes qui ne peuvent produire une forte pression acoustique en dessous de 100 Hz.
Symétrique -
Un schéma (audio) est réputé symétrique lorsqu’il est composé de 3 conducteurs : le point chaud (+), le point froid (-), et la masse. Le + et le - sont de phases opposées, de façon à pouvoir transiter sans bruit à travers un long câble. L'intérêt du système, sous condition que tous les éléments de la chaîne soient symétriques (source, électroniques, câbles ) : toutes les perturbations captées par le câble (qui est une antenne en soi), sont captées de manière identique par les 2 conducteurs de signal (point chaud et point froid) puisqu'ils sont identiques et positionnés de manière identique par rapport au blindage (d'où le terme "symétrique"). Par ailleurs, l'étage d'entrée du maillon qui reçoit ce signal peut très facilement supprimer ces signaux parasites car il fonctionne en mode différentiel : il soustrait le signal du point froid au signal du point chaud, et ainsi les parasites s'annulent. Il faut enfin relever que la ‘’symétrie’’ n'a aucun autre effet que la protection du signal face aux interférences extérieures, elle ne change rien aux caractéristiques de bande passante, à la réponse impulsionnelle, etc ...
Temps de montée (en micro seconde) -
Le temps de montée (en µs) indique le temps nécessaire à un amplificateur pour restituer le front d’onde vertical d’un signal rectangulaire. En général, plus le temps de montée est bref pour un amplificateur, plus l’appareil est en mesure de restituer sans déformation les signaux transitoires les plus rapides.
Texture sonore -
Lorsqu’au travers des comptes rendus d’écoutes, j’évoque la texture sonore, j’évoque d’une façon globale la manière dont est agencée la « scène sonore », la disposition des musiciens, et la structure des différents plans.
Timbres -
Ce terme est également utilisé par les musiciens pour évoquer la signature ou la couleur sonore propre à un instrument de musique ou à une voix.
Traînage (effet de) -
Très facilement identifiable dès les première secondes d’écoutes, ce phénomène se traduit par une forme d’inertie et d’un manque de contrôle de la restitution sonore – une forme de mollesse qui se traduit par une prolongation artificielle de certains sons, et évoque souvent un manque de dynamique.
Transducteur -
En haute fidélité, on parle de transducteur lorsque l’on évoque les éléments électro-mécaniques comme les haut-parleurs. Le « procédé » transforme l’énergie électrique en vibrations acoustiques grâce à une membrane dont les composants peuvent être d’origines diverses. Cette membrane se déplace en fonction de la fréquence et de l'amplitude du signal électrique appliqué, produisant ainsi la compression ou la détente de l'air environnant.
Transistor bipolaire -
Ce composant électronique qui est en définitive une " résistance modulable" fonctionne en courant. Relativement complexe à mettre en œuvre, il demeure très stable et peu sensible aux perturbations électromagnétiques.
Transistor Mosfet -
Ce transistor fonctionne en tension. Facile à mettre en œuvre, il n’a pas forcément la stabilité du transistor bipolaire, et s’avère plus sensible aux perturbations électromagnétiques que ce dernier.
Transitoires -
Les transitoires déterminent les attaques et l’extinction des notes de musiques ; elles définissent le début et la fin dans le temps et l’espace des sons.
Transparence -
Cette « fameuse » notion de transparence s’oppose à celle d’un voile qui ne permettrait pas de distinguer d’infimes subtilités ou détails. Un système audio ou un produit audio est qualifié de transparent lorsqu’il laisse passer un grand nombre de détails et de nuances, sans forme d’opacité d’aucune sorte.
Transport -
Partie mécanique d'un lecteur de CD. Le convertisseur et la partie analogique sont dans ce cas totalement séparés. On utilise également le terme de Drive.
Tube pentode -
Il s’agit d’un tube un peu plus « perfectionné » que la triode (et surtout au rendement supérieur), et qui contient cinq électrodes et d’un filament de chauffage.
Tube triodes -
Il s’agit d’un tube (ou lampe) à vide qui contient trois électrodes et un filament de chauffage.
Tweeter -
Haut-parleur généralement de petit diamètre permettant la reproduction de la plage de fréquence aigue. On relèvera que ces haut-parleurs peuvent électrodynamiques ou électrostatiques. Les fréquences les plus utilisées se situent dans une fourchette de 3000 Hz à 20000 Hz.
Tweeter à ruban -
Haut-parleur dévolu au registre aigu. Il est très léger car il possède une membrane qui sert aussi de bobine mobile.
Watt -
Unité de mesure en tension de la puissance d’un amplificateur. Pour mémoire, on retiendra que la puissance en Watt P est calculée est faisant le produit de la tension U (en Volts) par le courant I (en Ampères) : P = U x I
Woofer (ou boomer) -
Haut-parleur généralement de grand diamètre permettant la reproduction de la plage de fréquence grave. Les fréquences les plus utilisées se situent dans une fourchette de 20 Hz à 800 Hz au plus.
XLR (symétrique) -
A l’origine, utilisés dans le domaine purement professionnel, les connecteurs XLR présentent 3, 4, 5, 6, 7 points de contact. En haute fidélité les liaisons analogiques ou numériques sont réalisés à l’aide de connecteurs 3 broches pour une liaison dite symétrique. Les liaisons XLR utilisent le principe symétrique, avec 2 conducteurs transportant le signal audio (l'un pour le "+", appelé "point chaud", l'autre pour le "-", appelé "point froid", et un blindage extérieur sous la forme d'une tresse de masse.