Origine : Grande Bretagne
Préamplificateur / lecteur réseau NQ
Bande passante : 20 Hz à 20 kHz +/- 0,1 dB
Rapport signal / bruit : > 103 dB
Séparation des canaux à 1 kHz : < -100 dB
Taux de distorsion : < 0,0008 %, 20 Hz – 20 kHz
1 entrée analogique symétrique XLR
2 entrées analogique asymétrique RCA
1 sortie ligne RCA
1 sortie ligne XLR
1 sortie casque jack 6,35 en façade
1 entrée numérique coaxiale S/PDIF
2 entrée numériques Toslink
1 port HDMI
1 entrée USB 2.0, type A
1 entrée USB 2.0, type B
1 port pour dongle WIFI
1 port réseau Ethernet RJ45
Bloc de puissance W
Puissance : 2 x 100 watts / 8 ohms
Puissance : 2 x 200 watts / 4 ohms
Taux de distorsion : < 0,02 % de 20 Hz à 20 kHz
Bande passante : 3 Hz à 80 kHz ±1dB
Rapport signal / bruit : > 113 dB
Séparation des canaux à 1 kHz : < -100 dB
1 entrée analogique symétrique XLR
1 entrée analogique asymétrique RCA
1 sortie symétrique XLR (Loop Out)
1 sortie RCA asymétrique (Loop Out)
Vous ne trouverez pas dans ces colonnes beaucoup d’articles consacrés à la marque CAMBRIDGE ou tout au moins de bancs d’essais détaillés sur les produits. Pourtant, se ne sont pas les opportunités qui m’ont manqué, mais j’ai toujours jugé que ces produits n’apportaient pas une valeur ajoutée musicale suffisamment significative, ou plus exactement qui me correspond, pour être mis prioritairement en avant.
La « donne » change avec l’arrivée de cette série Edge qui couronne le 50ème anniversaire de la marque d’origine britannique. Aussi, il m’intéressait beaucoup de savoir, de voir, et surtout d’entendre ce à quoi pouvait prétendre CAMBRIDGE en dévoilant des références de haut de gamme, sensées se démarquer des habituels produits plutôt logés en seuil de gamme.
Pour ses 50 ans d’existence, CAMBRIDGE a mis le « paquet » en concevant et réalisant trois références qui prennent le suffixe de EDGE. En préparation de cet anniversaire, une question a été posée aux ingénieurs de la marque – une question simple : que feriez-vous si tout était possible ? Oublier les coûts, oublier les contraintes, créer un système offrant des niveaux de détails insoupçonnés, une transparence hors norme et une mise en scène sonore prodigieuse. Un produit fidèle aux fondements de Cambridge Audio en matière d’innovation créative et d’ambition entrepreneuriale.
Le couple EDGE NQ & W se présente sous la forme de deux boîtiers totalement séparés d’une grande sobriété et d’une belle élégance qui nous changent franchement des autres références de la marque.
Les concepteurs ont, par le fait même, épuré les lignes et choisi d’insérer les électroniques dans des boîtiers entièrement façonnés dans l’aluminium massif de couleur gris clair aux formes arrondies du plus bel effet.
Le préamplificateur / lecteur réseau NQ est un préamplificateur Ligne complété d’un lecteur réseau destiné à « traiter » directement les « flux numériques » d’origines diverses en mode filaire, Bluetooth et WIFI. Le nombre étendu de liaisons montre bien que CAMBRIDGE a privilégié la polyvalence et la souplesse d’utilisation.
La face avant dépouillée ne rassemble que le strict nécessaire : un potentiomètre à double couronne : une pour le réglage de volume et l’autre pour la sélection des sources. Un magnifique afficheur couleur vient égayer la face avant. Par ailleurs, j’ai été surpris de la présence d’une prise casque au format jack 6,35. Enfin un interrupteur de mise en veille vient égayer la façade en lui apportant une petite touche supplémentaire de luxe.
Bien entendu, une télécommande en aluminium massif, intuitive de surcroît, permet de piloter aisément l’ensemble des fonctions de ce préamplificateur / lecteur réseau.
Le NQ est conçu d’origine pour exploiter au mieux les fichiers Spotify, Chromecast et AirPlay. En outre, il fonctionne en Bluetooth aptX HD et permet aisément l’accès aux nombreuses radio Internet.
La connectique est abondante, notamment au niveau des entrées numériques, et CAMBRIDGE n’a pas hésité à monter les meilleurs connecteur disponibles pour les entrées RCA directement boulonnées sur le robuste châssis et isolées de celui-ci. Ne cherchez pas d’entrée dédiée à une platine vinyle; les concepteurs vous renverront vers le modèle Alva TT qui possède un préamplificateur phono intégré. Cependant, rien ne vous empêche d’avoir recours à un préamplificateur phono externe, d’une autre platine vinyle et d’une cellule différente de celle montée d’origine par CAMBRIDGE.
Le NQ se veut très souple d’utilisation et ouvert à toute forme d’associations. Si vous souhaitez le connecter à un amplificateur intégré plutôt qu’à un amplificateur de puissance, la fonction de streaming peut être utilisée indépendamment de la section préamplificateur. Le préamplificateur peut être désactivé par l’intermédiaire de l’application Edge dédiée pour iOS et Android.
Le bloc de puissance W intègre seulement 14 composants sur le trajet du signal. Son alimentation fait appel à une paire de transformateurs toroïdaux symétriques opposés qui annulent les interférences électromagnétiques tout en offrant une puissance exceptionnelle et en conservant une tonalité constante, peu importe le niveau sonore. Malheureusement, nous ne connaîtrons pas les caractéristiques de ces transformateurs.
CAMBRIDGE précise que la technologie d’amplificateur de classe A classique ne suffisait pas pour le bloc de puissance Edge W. Les ingénieurs ont donc ajouté une tension de polarisation à un modèle de classe AB traditionnel, pour réduire les distorsions à un niveau inaudible. Cette configuration unique produit également moins de chaleur et rendrait selon les concepteurs l’ensemble du système audio bien plus efficace.
Toute l’électronique tient sur une carte unique adoptant une topologie à couplage en courant continu en remplacement des condensateurs conventionnels.
A l’arrière du « volumineux » châssis, rien que du bon : les superbes fiches RCA directement boulonnées sur ce châssis sont doublées XLR – circuits symétriques obligent ! Sans oublier les quatre bornes HP acceptant tout type de connexions, mais limitent « l’offre » au mono-câblage.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués en auditorium avec le matériel suivant : lecteur CD (intégré et simple drive) Moon 260 D, enceintes acoustiques ELAC Vela 407 et KEF R3, câble numérique NORDOST Norse 2 Heimdall, câble de modulation NORDOST Leif Red Dawn et câbles HP NORDOST Leif Red Dawn.
Pour l’alimentation secteur : barrette NORDOST QB 8 Mk2, câbles secteur Lief Red Dawn de la même marque.
CD utilisés : Chambre avec vue par Henri Salvador – The Singing Clarinet – Giora Feidman – Prodiges par Camille Berthollet – Meedle par Pink Floyd – Collaboration par le Modern Jazz Quartet with Laurindo Elmeida Naim ~ CD test Sampler N°6 – Quiet Night’s par Diana Krall – Stéréo Concert Séries ~ Collection Decca Phase 4 – Scarlatti : Sonates pour piano vol.2 ~ piano : Mikhail Pletnev – « La tradition symphonique » ~ Tri Yann & l’Orchestre National des Pays de Loire – « Vaisseau de Pierre » ~ Tri Yann – Dance into Eternity par Omar Faruk Tekbilek – The Glory that was Gerschwin – par Franck Chacksfield, – Espagnoletas – Chatam Baroque – English Folk Song de Vaughan Williams ~ Neville Marriner – Capriol Suite de Peter Warlock ~ Neville Marriner – Jazz på svenska par Jan Johansson, etc…
Supports dématérialisés : Thriller de Michael Kackson – The Wall par Pink Floyd – La Folia de la Spagnia par Gregorio Paniagua – Celtic Spectacular par Erich Kunzel – Marquises de Jacques Brel, etc…
Approche globale, découverte et premières impressions
Les premières impressions s’annoncent sous les meilleurs auspices, car nous avons immédiatement le sentiment que l’ensemble Edge NQ &W dévoile une musicalité « dirigée » par une main de fer dans un gant de velours. De la puissance ?, le bloc stéréo n’en manque pas : il est largement en capacité de « remuer » tout type d’enceintes acoustiques dont les plus récalcitrantes.
Cependant, l’ensemble Edge manœuvre avec une sorte de circonspection qui exclut toute forme de démonstration outrancière.
Comme nous le verrons un peu plus loin, ceux qui recherchent le fameux « son Anglais » seront absolument ravis de retrouver cette sonorité si typique des électroniques d’Outre Manche d’autrefois. Cependant CAMBRIDGE a souhaité aller plus loin avec une démarche plus aboutie et des objectifs musicaux très ambitieux sur le plan du réaliste d’expression, une sonorité plus naturelle, plus proche aussi des ambiances d’un studio d’enregistrement ou celle d’une salle de concert. C’est vrai que cet ensemble Edge se démarque sensiblement des autres références, même si « l’emprunte » musicale propre à la marque britannique constitue le socle de sa philosophie musicale.
Couleur des timbres
Registres aigus et médium
• Espagnoletas – Chatam Baroque
Cet hommage à la musique baroque de la période 1600 à 1750 est « pris en charge » de manière intéressante par le système Edge qui soigne la couleur des timbres avec soin maniaque, lorsque se penche sur la question des registres médium et aigus. La guitare baroque, le violon et la viole de gambe arborent une sonorité plutôt raffinée, chaleureuse qui renforce la couleur naturelle qui correspond bien à ce type d’instrument. Une petite « rondeur » générale bien perceptible ne gâche pas pour autant le plaisir de l’écoute.
Ces petites coquetteries n’induisent en aucun cas une perte de la définition. Bien au contraire, grâce à un registre médium / aigu travaillé, nous pourrons goûter à la richesse de quelques tarentelles ou autres « danses rustiques » qui illustrent Espagnoletas. Il en résulte une excellente perception du grain et du « velouté » de chaque instrument. Voici une sacrée différence avec les électroniques plus « communes », dirais-je, du même concepteur. Aussi, j’ai pu apprécié ces subtiles jeux de guitare baroque et de harpe, et me je suis régalé des multiples percussions qui viennent compléter harmonieusement les couleurs chatoyantes de cet ensemble orchestral aux multiples facettes.
Registre grave
• Meedle de Pink Floyd
Le registre grave n’est pas en reste non plus. Le bloc de puissance Edge W est conçu pour descendre dans des fréquences profondes sans rechigner.
Il offre d’excellentes perspectives à la guitare basse et aux coups de grosses caisses de One of These Days de l’album Meedle. La grosse caisse affiche sa présence par une corpulence, un poids et une texture qui ont de la matière.
Les lignes de guitare basse ont aussi cette particularité d’être bien maîtrisée, sans débordements ou au contraire de tassements. La ligne mélodique est impeccablement suivie, l’assise est bonne. Nous obtenons une belle profondeur, qui, pour autant, ne fait pas trembler les murs lorsque l’on ose pousser un peu plus que de raison le volume sonore – ce qui n’est peut-être pas si mal lorsqu’on y réfléchit.
Définition – transparence
• « Prodiges » – Camille Berthollet
Pour ce qui a trait à la transparence, nous retrouvons peu ou prou des caractéristiques assez similaires à celles observées avec les enceintes KEF R3, et sont confirmées lorsque l’on associe ces électroniques avec les enceintes ELAC Vela 407.
C’est vérifié, le couple Edge a réellement des prédispositions pour analyser en profondeur le contenu du message sonore. L’Eté des Quatre Saisons de Vivaldi, tout comme sur le Concerto pour deux Violons BWV 1043 de Jean-Sébastien Bach ne laissent pas de doutes pour mettre à la lumière du jour la définition du violon et plus généralement les autres instruments de cette orchestration riche en substances. J’ai été également étonné par cette façon qu’a l’archet de « caresser » les cordes du violon tout en associant le velouté et la précision. De fait, je n’ai aucune critique à formuler sur le détourage de l’instrument dont les contours sont clairement définis.
A noter toutefois, que d’autres électroniques vont tout de même plus loin en ce domaine, même si Edge peut revendiquer globalement son esprit d’ouverture.
Fluidité – onctuosité
• Chambre avec vue – Henri Salvador
La grande force de ces électroniques repose aussi sur la fluidité qui les caractérisent. Pas une once d’hésitation, pas un accroc, encore mois un faux pli lors de l’écoute de Jardin d’hiver ou de Mademoiselle. La musique et les paroles s’écoulent avec une onctuosité et une chaleur humaine très remarquée. De plus, l’auteur – compositeur – interprète met tout son cœur pour « investir » votre pièce d’écoute avec une présence d’un excellent réalisme.
Bien entendu, nous retrouvons avec bonheur la voix suave du chanteur, le phrasé et la diction si typiques fort bien reproduits. Les cuivres, les accords de guitare, la contrebasse, et certains claquements de mains forment un accompagnement savoureux et « sympathique », en tout cas réellement plaisant et surtout très attachant. Un très bon point qui ne manque pas de surprendre si l’on attache une importance à la notion d’onctuosité : les cuivres de certains extraits sont simplement de toute beauté.
Dynamique – réactivité – rigueur
• « Le Vaisseau de Pierre » – Tri Yann
Sans vouloir prétendre faire « parler la poudre » à tout prix , l’ensemble Edge ne démérite nullement lorsqu’il s’agit de cerner la réactivité des extraits les plus fougueux de l’opéra folk-rock de Tri Yann. Ces électroniques ont une capacité de réaction réelle et appréciable. Jamais à la traîne, Edge vous fera bénéficier d’une réactivité à toute épreuve. La rythmique de la batterie, de la basse et de la guitare électrique associées à des vocaux « puissants » débouchent sur une dynamique soutenue et toujours fort bien maîtrisée.
Nous constatons avec bonheur une excellente franchise tant sur les coups de caisse claire que sur les coups de cymbale, qui par ailleurs, ressortent avec netteté. Edge se montre rigoureux, méticuleux même : il sait « dompter » les écarts de dynamique avec beaucoup de souplesse doublée d’une forme de « dextérité » qui permet de sortir vainqueur d’épreuves parfois délicates à traiter. Vous pouvez pousser le volume sonore, vous ne décèlerez pas de distorsions ou de traces d’affolement. Edge réagit drôlement bien.
Scène sonore
• Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach ~ Transcription & Direction Léopold Stokowski (version Decca 1973)
Excellent test que la Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach pour « jauger » les facultés d’une électronique en matière de construction et « d’extension » de la scène sonore. Cette version « mise en scène » par Léopold Stokowski éditée chez Decca intègre tous les paramètres permettant de vérifier le positionnement exact des groupes d’instruments.
En ce qui concerne la séparation des canaux, fort respectable au demeurant, je ne pas dire que l’ensemble Edge offre la scène sonore la plus spectaculaire qui soit, notamment en largeur. Mais, je n’ai observé d’effets de « compressions » non plus.
L’étagement des plans est en revanche bien agencé. Nous distinguons aisément les différents groupes d’instruments : les groupes de violons se détachent des groupes de violoncelles et de contrebasses – chacun prenant une place bien définie dans l’espace sonore. L’impression d’aération est confirmée, ce qui permet aux phrases musicales de « s’évader » des enceintes acoustiques sans retenue.
La profondeur de scène peut varier d’une paire d’enceintes acoustiques à l’autre. Cependant, j’ai bien ressenti le délié qui résultait du positionnement des instruments et les contrastes entre ceux de premier plan par rapport à ceux de second plan.
Communication avec l’auditeur
• Scarlatti : sonates pour piano vol.2 ~ piano : Mikhail Pletnev
En dépit des qualités musicales déjà énumérées ci-avant, il était primordial de voir si Edge Nq & W étaient en capacité de procurer ce petit « plus » qui fait toute la différence; ce petit « plus » qui touche l’auditeur, le fait vibrer, lui fait avoir des frissons : l’inattendu en quelque sorte.
Eh bien, il faut reconnaître que cette réalisation CAMBRIDGE surprendra sûrement ceux qui recherchent le côté pur et émotionnel d’une reproduction dépouillée de caricatures. La Sonate Kk.87 de Scarlatti jouée d’une main de maître par Mikhail Pletnev est ici une révélation. Ces électroniques s’emploient à vous faire bénéficier du talent de l’interprète à travers une reproduction riche en nuances. J’ai clairement perçu la façon dont s’y prenait l’artiste pour « jongler » délicatement avec les touches de son piano, faire durer les notes dans le temps juste ce qui est nécessaire. Edge permet donc aux notes de virevolter dans votre espace sonore spontanément avec de la distinction, du panache, et cette légèreté qui sied à ce genre d’extrait musical.
• The Singing Clarinet – Giora Feidman
La magie de l’émotion se confirme avec the « Singing Clarinet » de Giora Feidmann. La communication entre l’interprète et l’auditoire est bien établie. Le léger voile que l’on peut éventuellement percevoir sur d’autres CD disparaît totalement au profit d’une écoute « apaisée », remplie d’humanité, de réalisme. La beauté des timbres et le silence de fonctionnement autours des instruments rendent l’écoute particulièrement séduisante et attachante.
En marge ou en complément de nombreux détails, je pense qu’il est important de souligner avec quelle délicatesse Edge « gère » les harmoniques. Le minuscule tintement du triangle ou de la cymbale, les quelques notes de harpe s’éteignent dans le temps et l’espace de manière détachée, naturelle, sans avoir à redouter une coupure prématurée qui viendrait casser l’ambiance de cette « fresque musicale ».
La reproduction du jeu de clarinette reflète bien la passion et l’enthousiasme de Giora Feidman : ça se voit, ça se sent, ça s’entend. La couleur de l’instrument à anche révèle ses multiples facettes. L’instrument respire une joie de vivre que vous percevez assez bien, d’autant que la douceur de l’instrument est au antipodes d’une écoute dénaturée. La petite formation qui accompagne le musicien « donne » certes dans la sobriété, mais n’est absolument pas écartée ou mise dans l’ombre du « dialogue » musical de cet ensemble touchant.
Conclusion :
50 ans !….. il aura fallu un demi siècle à CAMBRIDGE pour réaliser un ensemble audio de haut gamme qui puisse bousculer les « standards » internationaux bien établis depuis des décennies. L’équipe de recherche et développement n’a sans doute pas regardé à la dépense. En tout état de cause, le résultat est là : un ensemble à la musicalité chantante, au répondant affirmé, fournissant une richesse harmonique, et une foule de détails. Au final, vu le niveau de prestations musicales qu’il offre, cet ensemble est plus EDGE que CAMBRIDGE.
Prix – Edge Nq : 4000 € (07/2019)
Prix – Edge W : 3000 €