BERGMANN – Magne System
Platine Vinyle
Origine : Danemark
Entraînement : courroie
Vitesse : 33 – 45 tours / minute
Plateau : 30 cm de 8 kg en aluminium monté sur coussin d’air
Bras : tangentiel monté sur coussin d’air
Les platines BERGMANN arrivent en France ! – mais au fait, qui est BERGMANN ?
Ce concepteur d’origine allemande a souhaité pousser à l’extrême le principe de lecture vinyle, en utilisant des solutions inédites jusqu’ici, pour donner aux galettes noires leurs lettres de noblesse. L’objectif étant de rendre la platine la plus inerte et la moins bruyante possible, le concepteur a trouvé une solution originale : l’axe du plateau repose tout simplement sur un coussin d’air ! Lors de la mise sous tension, un boîtier muni d’une pompe, envoie de l’air dans le puits qui accueille l’axe du contre-plateau. Ainsi, l’ensemble rotatif flotte sur un film à air comprimé, limitant ainsi au maximum toute forme de friction.
Le résultat à l’écoute se traduit par des résultats musicaux qui seront surprenants, puisqu’un minimum de perturbations de type mécanique ne viennent modifier ou colorer le message sonore. Plus original encore : le boîtier qui gère les flux d’air adopte un dispositif de filtres, destinés à « pulser » de l’air pur, et contenir le degré d’hygrométrie. Ce système est d’ailleurs totalement imperceptible sur le plan auditif.Du très haut de gamme ? assurément : tous les composants mécaniques des platines et bras de lecture sont développés par Johnnie Bergmann et fabriqués dans les ateliers de BERGMANN selon les critères les plus rigoureux.
La gamme se compose actuellement de 3 platines, et de 3 bras de lecture pouvant être acquis séparément. L’opportunité m’a été donné de vous présenter le modèle de début de gamme Magne System, que j’ai eu l’occasion d’écouter avec attention et en exclusivité en France.
La Magne System est une platine plutôt massive d’un poids total de 20 kg faite de matériau composite ultra rigide, doté d’un bras de type tangentiel, de conception à la fois simple mais sophistiquée. Il utilise, lui aussi, des éléments sélectionnés pour obtenir des performances optimales : socle en aluminium, et tube en fibre de carbone. Son câblage interne est confié à fil de Litz en cuivre pur. Ce bras coulisse sur un tube avec un découplage assuré par une série de microscopiques orifices qui pulsent également un filet d’air le maintenant simplement en état d’apesanteur.
Le système d’entraînement s’effectue par courroie via un moteur régulé électroniquement, qui autorise les vitesses de 33 t/rm et 45 t/rm – chacune d’elle pouvant être ajustée de manière fine. Le plateau en aluminium de 5,5 kg repose sur un contre-plateau de 1,7 kg, portant l’ensemble mobile à près de 8 kg. Ce plateau reçoit un couvre plateau en polycarbonate, et le choix de cette matière n’est sans doute pas le fruit du hasard. Pour permette de plaquer de façon optimale le disque vinyle sur son support mobile, BERGMANN livre d’origine un palet presseur d’un poids substantiel en aluminium.
En ce qui concerne les connecteurs, comme on peut s’en douter, BERGMANN y a attaché toute son importance. D’origine, la Magne System est livrée avec des connecteurs RCA plaqué or, et sur demande spécifique, le futur propriétaire pourra opter pour des connecteurs XLR d’origine Neutrik, et DIN d’origine Cardas.
Il y a un peu plus de 30 ans, l’industrie phonographique en corrélation avec les grands acteurs de l’industrie audio avaient décidé de mettre un terme à la vie du vinyle. Dès lors, le Compact Disc s’est progressivement imposé au marché, avec d’ailleurs plus ou moins de bonheur. D’ailleurs, à ce jour, les concepteurs attachés au CD continuent à améliorer régulièrement leurs produits, tandis que parallèlement on assiste à un résurrection du vinyle. Dès lors, on peut se demander ce qui a poussé les spécialistes de ce support à mettre l’accent sur de nouveaux développements et optimisations, alors que les maisons de disques (notamment françaises) et les disquaires rechignent à produire ou distribuer les disques vinyles.
Je n’ai pas toutes les réponses à ces questions, mais il semblerait que les audiophiles et mélomanes qui cherchent à obtenir des « sensations » aient été entendus par des manufacturiers soucieux de revenir aux fondamentaux.
Parmi eux, on peut désormais compter sur le constructeur danois BERGMANN qui arrive en France avec son modèle Magne System. Si ce concepteur nous invite à découvrir des solutions techniques exclusives et inédites, celles-ci se traduisent par une musicalité qui va encore plus loin que les produits traditionnellement présentés, et elles méritent un « coup de projecteur » et une attention particulière.
ECOUTE
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Les tests d’écoute ont été effectués dans les conditions et avec le matériel suivant :
- en auditorium avec un ensemble NAIM préampli Nac 202 – bloc de puissance Nap 200, ampli intégré SIM AUDIO Moon 5.3 – enceintes B & W 802 Diamond, préamplificateur phono SIM AUDIO Moon 110 LP – cellule DENON DL 103 et ORTOFON Cadenza Black à bobine mobile – câbles HP YBA Diamond, et modulation YBA Diamond, et Esprit 8 OB.
- à domicile avec un ensemble YBA Classic 3 Delta – préamplificateur phono AUDIOMAT Phono 1.6 – cellule DENON DL 103 à bobine mobile – Enceintes acoustiques PEL Kantor – Câbles de modulation ESPRIT Beta et ESPRIT Kappa, ALEF Vérita, VAN DEN HUL The Name, câbles HP ESPRIT Kappa – Barrette secteur FURUTECH F-T 615 E et cordon secteur FURUTECH G-314Ag-18E.
Pour ces tests d’écoutes, j’ai sélectionné : Gwendal – volume 4, « Gerschwin » – Porgy and Bess par Franck Chacksfield, »Casse Noisette » de Tchaikowsky dirigé par Ernst Ansermet, Crucifixus par Jean-Christian Michel.
1° Timbres
« Gwendal – volume 4«
Vraiment très époustouflant ! : c’est la première expression qui m’est venue à l’esprit lorsque les premières notes de musique se sont mises à s’exprimer. Un premier tour d’horizon avec Gwendal – volume 4 nous apprend plusieurs choses concernant les timbres. Jusqu’ici les majors de la promotion en matière de vinyles avaient montrés que l’accent avait souvent été mis sur une qualité de timbres qui sonnait apparemment juste. Selon le cas, on obtenait une palette de teintes sonores plus ou moins en adéquation avec les attentes des audiophiles les plus exigeants, et se traduisant au final par un aspect un peu trop marqué de certains registres, débouchant sur une forme de caricature.
Avec la Magne System, j’ai été témoin d’autre chose : l’équilibre général se traduit par une très belle sérénité observée au travers du jeu de flûte traversière. Ayant moi-même pratiqué en son temps l’instrument, j’ai relevé cette douceur et cette teinte si proche de l’instrument, qu’elle ne répond pas seulement à mes attentes, mais elle les dépasse tout simplement…..
J’ai également été attentif au jeu de violon qui accompagne et répond à la flûte traversière. Selon le matériel utilisé, tant en analogique qu’en numérique, cet instrument est souvent mis à mal par des systèmes audio plus ou moins aboutis. Dans bien des cas, le violon soliste prend des teintes musicales agressives, et dans le cas contraire, son expression met dans l’ombre d’infimes variations, mais aussi le grain propre à l’instrument, ou au frottement de l’archet sur les cordes. Dans le cas qui nous occupe, on assiste à quelque chose d’innovant : le jeu de violon se traduit par une expression qui combine la vivacité, la douceur, et la précision. Cette expression offre un grain qui traduit l’aspect bien matérialisé et subtilement détouré de l’instrument de musique.L’écoute s’effectue avec aisance et sans l’ombre d’un accroc, ou d’une quelconque forme de crispation.
« Crucifixus » par Jean-Christian Michel – Quatuor avec orgue
J’ai volontairement choisi cet artiste tombé dans l’oubli, pour juger des prestations des grandes orgues de l’Eglise Saint Pierre de Genève, et du rendu de jeu de clarinette. Il est précisé que cet enregistrement a été effectué en public, et je ne peux que m’incliner devant l’absolu réalisme qui émane des tuyaux de l’orgue. La sonorité n’apparaît jamais froide, ni au contraire chaleureuse. De leur singulière forme de respiration se dégagent une plénitude de ces grandes orgues, émane une puissance qui reflète l’ambiance qu’il peut régner au sein d’un monument tel qu’une cathédrale. De ce flot d’enthousiasme, émerge alors la fabuleuse clarinette de Jean-Christian Michel. La très belle douceur de ses teintes sonores vient colorer de façon harmonieuse et très contrastée l’accompagnement de l’orgue. Un jeu de cymbales à la foin fin et précis »parachève l’ouvrage » où règne une atmosphère très pure, pour ne pas dire religieuse, de cette composition originale.
« Casse Noisette » de Tchaikowsky, dirigé par Ernst Ansermet
L’écoute de l’intégralité de Casse Noisette dans cette version peu connue, constitue une sorte de redécouverte de l’œuvre du compositeur. J’avoue ici ne pas avoir boudé mon plaisir en entendant de multiples subtilités telles que, les notes du glockenspiel judicieusement associées à d’autres notes de harpe, pour former un complément harmonieux et du plus bel effet qui soit. La harpe, quant à elle, permet de mettre en évidence des tintements de clochettes d’une fraîcheur inouïe et qui étincellent comme des flocons de neige au soleil. L’intervention du hautbois à différents moments montre les possibilités sans limites de cette platine à retranscrire les inflexions de cet instrument de musique à anche : la sonorité en devient envoutante. Les petites interventions de tambourin se révèlent fascinantes, et se mêlent aux autres instruments avec grâce et distinction. Les pizzicati de violons sont restitués avec une onctuosité et un aspect fruité qui trahit les aptitudes de la platine à analyser finement chaque note de musique.
2° Transparence
Fort de son système d’entraînement particulier sur coussin d’air, il ne fait pas de doute que la Magne System fonctionne en laissant de côté tout bruit de fond parasite. De fait, on s’aperçoit vite qu’elle met en évidence une multitudes de micro détails, laissant le message s’exprimer avec une transparence qui mérite d’être soulignée. A dire la vérité, cette platine laisse à peu très tout passer, sans qu’aucun voile ne vienne perturber l’audition. Quelque soit le disque utilisé, la qualité de son enregistrement, on assiste à une sorte de « feu d’artifice » en ce qui concerne les différentes nuances : sans que cela ne devienne hyper démonstratif, cette volonté à rendre la musique variée et fouillée permet vraiment de cerner chaque instrument de musique, et de les positionner dans l’espace musical.
Cette notion de transparence va finalement de pair avec la qualité des timbres largement exprimé ci-avant. Si nous restons sur l’écoute de « Casse Noisette » de Tchaikowsky, on se surprend à entendre toute une gamme de sons bien souvent restés dans l’ombre ou proposés de manière approximative, voire simplifiés dans certains cas. Tchaikowsky devait avoir l’oreille diablement fine pour distinguer et marier l’ensemble de ces teintes sonores de façon à les rendre complémentaires. Quoiqu’il en soit, La BERGMANN Magne System a des propensions pour rendre possible l’écoute d’une multitude de sons qui émanent des instruments de musique.
Très sincèrement, il n’y a rien de plus agréable que d’être totalement plongé dans l’univers de ce ballet mythique, et découvrir une harpe vous susurrer à l’oreille son égrènement de notes d’une formidable onctuosité … Les exemples pourraient être multipliés, mais finalement c’est à chaque étape de l’écoute, qu’on l’on peut se rendre compte que le côté très silencieux du fonctionnement de la platine est à l’origine de cette transparence peu ordinaire.
3° Scène sonore – dynamique – réactivité
C’est sans aucun doute sur ce chapitre que la Magne System se distingue de la concurrence. Il ne fait pas de doutes que la scène sonore est ample. A la fois large, profonde, et haute, la musique emplit le salon d’écoute avec facilité. L’espace sonore n’est absolument pas confiné, mais il ne déborde pas non plus du cadre fixé par les enceintes acoustiques. L’étagement des plans est fort bien construit, et sur Gwendal – volume 4, chaque musicien prend naturellement sa place, sans empiéter sur son voisin de studio. L’aspect très aéré de la scène sonore est une des qualité singulière de cette platine; c’est sans doute cette qualité qui permet alors de suivre la partition de chacun des interprète sans effort de la part de l’auditeur.
Sur des orchestrations un peu plus chargée, telle que celle de Franck Chacksfield pour la suite orchestrale de Porgy and Bess, on n’a jamais le sentiment d’un tassement quelconque. La scène sonore se déploie lorsque cela est nécessaire avec facilité pour aller vers l’auditeur avec un grand respect. Ainsi, ce côté très structuré permet à son tour de bien détacher chaque groupe d’instruments de musique, et de contribuer à mettre en valeur les instruments solistes.
Par ailleurs, et pour l’anecdote, un essai surprenant a été effectué en reprenant un enregistrement d’origine numérique, et en comparant cet enregistrement avec son édition en Compact Disc. Pour ce test, le nouveau lecteur CD Esoteric K-03 a bien voulu ce prêter à cet exercice. Sur un extrait de musique identique, on s’aperçoit que la scène sonore apparaît comme plus généreuse et plus étendue en lecture vinyle. Je n’ai pas d’explication technique à apporter à cette observation, mais la différence est très nette, et montre réellement le potentiel de cette platine et du système qui l’accompagne, destinés à aller très loin sur ce critère spécifique.
Sur les thèmes relatifs à la dynamique et la réactivité, il est plus compliqué de donner une appréciation totalement fondée. En effet, on appréciera davantage ces notions pour un amplificateur ou une paire d’enceintes. Toutefois, s’il s’avère que lorsque la platine et la cellule accusent des déficiences ou limites, celles-ci sont immédiatement perceptibles, et ce, en dépit du matériel utilisé. Fort de cette précision, l’écoute de la Magne System montre sa bonne volonté à confirmer les caractéristiques des systèmes utilisés pour ces tests d’écoutes. Aucun effet de traînage ou d’approximation n’est à redouter. Les écarts de dynamique sont gérés avec bienveillance et une volonté qui se traduit par une expression nette, précise, et sans bavure. D’ailleurs ces constats vont bien dans le sens de la qualité des timbres et du détourage des instruments dont il a été question ci-avant. L’analyse de l’écoute de Gwendal – volume 4 m’a permis de bien cerner le jeu de la batterie, la précision et la fermeté attachées à chaque coup de baguette sur les tomes, les cymbales, et la caisse claire. Les capacités de réaction sont instantanées et la maîtrise aboutit à des « attaques » franches, nettes, et qui ne sombrent jamais dans une forme de sécheresse ou d’agressivité.
Pour terminer, le jeu de guitare basse est d’une lisibilité notable et qui mérite d’être citée en exemple : ainsi, chaque note peut être suivie sans aucune difficulté, et confirme la spontanéité et l’habileté dans la manière de cerner chacune d’elles.
4° Communication avec l’auditeur
Le silence de fonctionnement exemplaire de cette platine contribue à donner des lettres de noblesse à cette platine vinyle. Vous avez sans doute relevé au travers des chapitres précédents, que cette BERGMANN était un cas un peu à part en ce qui concerne la qualité des timbres, la rigueur, et la transparence. Beaucoup de bons produits, et plus généralement de platines vinyles peuvent être mentionnées sur ce points. Mais, ce que j’ai relevé avec la Magne Sytem est encore plus fort. Sur certains passages, et notamment sur le Crucifixus de Jean-Christian Michel, il apparaît que le côté naturel de la restitution évoque une atmosphère que je qualifierais de bouleversante. Bien au delà de l’aspect réalisme, souvent utilisé (parfois à tort), j’ai réellement eu le sentiment de me trouver au cœur de la cathédrale où s’est déroulé l’enregistrement. L’atmosphère qui règne au sein d’un lieu qui abrite des grandes orgues apparaît souvent comme magique. Mais, dans le cas présent, j’ai eu la vive impression de participer à ce concert – vieux de 40 ans tout de même. Par ailleurs, la conviction du jeu de clarinette de Jean-Christian Michel, les différentes intonations perçues, les effets d’écho liés à la structure même du lieu de culte sont saisissants. Il n’est plus question d’évoquer simplement le côté réaliste de la restitution, mais d’évoquer une participation ou une présence de l’auditeur à un concert – les yeux fermés, j’ai bien cru que j’y étais…..
L’excellent enregistrement de « Casse Noisette » m’a rappelé singulièrement quelques interprétations écoutées en direct par un grand orchestre dans une salle de concert. Le côté fluide de la restitution évoque quelques moment inoubliables de cet excellent ballet de Tchaikowsky. A aucun moment, la Magne System privilégie tel ou tel registre, elle permet une écoute à la fois paisible et vive lorsque la situation s’y prête.
Attention toutefois de ne pas se méprendre avec l’aspect paisible évoqué : en effet, il ne faudrait pas le confondre avec un écoute molle ou sirupeuse. Cette platine, a la faculté de rendre l’écoute vivante, par le biais d’une sublime matérialisation des instruments de musique. Dans cet esprit, il sera impossible de rester insensible à la remarquable disposition de chaque plan, de chaque groupe d’instrument – le tout étant dosé de façon à procurer une écoute charnelle et très réaliste.
La communication avec l’auditeur prend alors tout son sens, et de l’écoute de cette platine émane une intonation que je qualifierais parfois de romantique, mais toujours emprunte de justesse. La restitution est une invitation découvrir la musique, proche de l’auditeur, spontanée, et qui vise à donner à l’auditeur l’illusion de sa présence au sein d’une salle de concert. Les effets sont prenants, surprenants, et une sensation permanente de bien-être plonge en permanence d’auditeur au cœur de la musique
Il ne fait plus de doute que le vecteur émotionnel est le point-clef qui différencie cette platine d’autres modèles plus ou moins élaborés. Par l’écoute de la suite de Porgy And Bess de Gerschwin mise en œuvre par Franck Chacksfield, on peut vraiment capter toutes les formes de nuances, de clins d’œil, communiqués par le compositeur pour rendre cette suite orchestrale attrayante et atypique, où un mélange de jazz et de musique dite classique se mêlent et s’opposent tour à tour.
Conclusion :
Je tire plusieurs enseignements de cette série d’écoutes : tout d’abord, la platine BERGMANN Magne System est un produit techniquement abouti, et très innovant. Ensuite, avec elle, le vinyle révèle sa véritable force en matière de réalisme musical, au point de renvoyer, ce que l’on appelle communément le « dématérialisé » tout bonnement à l’âge de pierre. Mieux encore, la Magne System met en lumière une nouvelle facette du vinyle : une sorte de partie musicale cachée.
Accompagnée d’un système de bon, voir de très haut niveau, cette platine vous fera découvrir vos meilleurs disques vinyles sous un jour nouveau. On a souvent dit que le vinyle n’avait pas dit son dernier mot; en vérité il s’agissait à une certaine époque d’un vœu pieux qui consistait à faire perdurer un support réputé obsolète, face au Compact Disc émergeant. Plusieurs décennies après, le vinyle est toujours présent, et BERGMANN nous démontre à travers cette platine vinyle que les arguments musicaux sont de taille à remettre en cause la légitimité des standards numériques actuels. A méditer.
Cotations : |
Musicalité : qui dépasse l’imagination
Appréciation personnelle :totalement conquis
Rapport musicalité – prix : largement justifié |
Prix : Platine seule : 9100 € (maj 09/2015)
Ecoute réalisée par
Lionel Schmitt
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