Origine : Italie
Lecteur CD – DAC
Réponse en fréquence : 0,5 Hz à 20 kHz ± 0,1 dB
Gamme dynamique : 126 dB
Distorsion harmonique totale : 0,01 %
Rapport signal/bruit : > 113 dB
Tension maximale de sortie : 2,5 V
Impédance de sortie : 200 ohms
Sorties analogiques symétriques sur XLR et asymétriques sur RCA
Sortie numérique PCM coaxiale sur RCA
Sur-échantillonnage (pour entrées numériques) : 32 bits / 768 kHz
Carte d’entrées numériques optionnelle :
• 1 entrée AES/EBU sur XLR
• 1 entrée coaxiale sur RCA
• 2 entrées optiques Toslink
• 1 entrée USB asynchrone acceptant les fichiers jusqu’à 32 bits / 384 kHz en PCM et DSD 512
AUDIA FLIGHT fait partie de ces marques qui ne font aucun sacrifice lorsqu’il s’agit de créer et réaliser des produits de haute technicité et de grande musicalité.
Le très récent lecteur CD FLCD Three S de déroge donc pas à cette règle. Il est destiné à accompagner l’amplificateur intégré FL Three S que j’avais le privilège de pouvoir tester il y a un peu plus de 3 ans – voir banc d’essai ICI. Le FLCD Three S constitue un complément harmonieux de cet amplificateur. Toutefois, il peut être associé sans problème à des électroniques de marques et de philosophies musicales différentes, comme cela est le cas dans ce banc d’essai.
Cette source n’est pas qu’un unique lecteur CD intégré. Dotée de sa carte numérique optionnelle, elle constitue un convertisseur numérique / analogique. L’appareil se présente sous un format relativement massif (45,0 x 11,0 x 43,0 cm) dont la structure en aluminium lui donne un aspect cossu. Le berceau repose sur quatre pieds de découplage savamment étudiés puisque chacun d’eux possède trois sphères de matière synthétique afin d’assurer une immunité totale contre tout risque vibratoire.
La face avant au design sympathique est une pièce usinée dans l’aluminium. Les lignes sont douces et épurées sous forme d’un large sourire derrière lequel se cache un écran Oled monochrome qui vous renseignera sur le fonctionnement de l’appareil : mode lecteur CD intégré avec les pistes, le temps total, le temps restant de chaque plage, et mode convertisseur.
Huit micro touches en forme de sphère permettent d’accéder aux fonctions principales, reprises par la télécommande, elle aussi, usinée dans un lingot d’aluminium. Elle comporte les mêmes micro touches, dont un réglage de volume de sortie numérique bien pratique – le petit « plus » qui fait la différence.
L’intérieur du châssis montre que AUDIA FLIGHT a soigné la réalisation en ne laissant rien au hasard. L’alimentation est confiée à deux transformateurs toroïdaux assignés respectivement aux sections numériques et analogiques : le premier de 58 VA (pour l’analogique), se second de 36 VA (pour la partie numérique). La configuration de l’appareil nous dévoile que chaque section bénéficie de sa propre carte de gestion. La carte numérique bénéficie intègre deux puces AKM4493EQ d’Asahi Kasei en configuration Dual DAC et un système de six filtres numériques.
L’étage de sortie analogique travaille en Classe A avec un procédé de contre-réaction. Seuls, les composants discrets ont été admis pour cet étage configuré en mode symétrique.
Les sections numérique et analogique étant séparées, le FL CD Three S pourra fonctionner en simple Drive, en Dac, ou simplement en lecteur CD intégré.
Le mécanisme qui anime la partie drive est un peu plus confidentiel. Il a été développé pour ce lecteur en Autriche par StreamUnlimited. Ce mécanisme se trouve protégé par un blindage en aluminium afin de l’isoler contre toute forme de perturbations d’origine électrique, électromagnétiques ou autres.
Une face arrière bien fournie
La face arrière comporte des sorties ligne analogiques doublées : XLR et RCA de très haute qualité et directement boulonnées sur le châssis. Ces fiches sont également isolées de ce dernier.
Cinq entrées numériques complètent le tableau arrière : 1 entrée AES/EBU sur XLR, 1 entrée coaxiale sur RCA, 2 entrées optiques Toslink, 1 entrée USB asynchrone acceptant les fichiers jusqu’à 32 bits / 384 kHz en PCM et DSD512. Enfin, 1 sortie numérique PCM coaxiale sur RCA permettra de relier, le cas échéant, l’appareil à un convertisseur externe.
Je remercie le distributeur TECSART d’avoir déployé les moyens nécessaires pour mettre à ma disposition cette source pendant six semaines pour réaliser ce test d’écoute et vous en faire profiter au travers ce banc d’essai.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec les éléments suivants :
– lecteur YBA Classic Player 3 utilisé en simple drive,
– amplificateur intégré ELECTROCOMPANIET ECI 6,
– amplificateur intégré UNISON RESEARCH Simply Italy,
– préamplificateur YBA 3 Delta et bloc de puissance YBA 3 Delta DT,
– enceintes acoustiques PE LEON Kantor,
– amplificateur casque STAXSRM-007 T & casque STAX SR-L500 Mk2,
– câbles de modulation ESPRIT Beta 2019, YBA Glass, VAN DEN HUL the Orchid,
– câble numérique coaxial ESPRIT Eterna,
– câbles HP ESPRIT Beta 2019 et YBA Diamond.
Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615 et ESPRIT Volta, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque. Câbles secteur ESPRIT Celesta & Eterna.
Par ailleurs, afin d’évaluer le potentiel de la section de conversion numérique / analogique, le FL CD Three S a été utilisé en mode « lecteur intégré » et en mode « convertisseur ».
• CD repères : Naim CD test Sampler N°6 – Marquises ~ Jacques Brel – The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Quiet Nights ~ Diana Krall – Meedle ~ Pink Floyd – Barry Lindon ~ bande originale du film – Carmen & l’Arlesienne de Georges Bizet ~ Charles Münch & New Philharmonia Orchestra – The Last of the Mohicans ~ bande originale du film – La Tradition Symphonique ~ Tri Yann & l’Orchestre National des Pays de la Loire – Gipsy Spirit – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua – Mademoiselle in New-York ~ Lucienne Renaudin Vary & BBC Concert Orchestra – Dance into Eternity ~ Omar Faruk Tekbilek – Celtic Spectacular ~ Erich Kunzel & Cincinati Pops orchestra – « Prodiges » ~ Camille Berthollet – Cinéma ~ Renaud Capuçon – Jazz på svenska ~ Jan Johansson – Meedle ~ Pink Floyd – In a Monastery Garden : The Immortal Works of Albert Ketèlbey – Portrait ~ Angèle Dubeau & la Pieta – A Memorial for Glenn Miller – Collaboration par le Modern Jazz Quartet with Laurindo Elmeida, etc…
Couleurs tonales – transparence
Registre aigu
• Mademoiselle in New-York ~ Lucienne Renaudin Vary & BBC Concert Orchestra
Lucienne Renaudin Vary sait affronter et jouer tous les styles de musiques. Le lecteur FLCD Three S, quant à lui sait reproduire tous les styles de musiques.
C’est réellement un immense bonheur d’écouter cette artiste en compagnie de ce lecteur CD-Dac. La suite de reprises de Georges & Ira Gerschwin donnent clairement le ton : cette source délivre une sonorité finalement assez proche de celle de l’analogique, que je considère cela comme une qualité.
Aussi, nous bénéficions d’une très belle douceur sur la trompète comme sur l’ensemble des autres instruments qui accompagnent l’artiste. Ne déduisez pas que le registre aigu est « limité »; il n’en est rien. Nous sentons bien que ce lecteur a toutes les prédispositions pour monter dans les hautes fréquences. Cela se remarque sur d’autres instruments et même d’autres extraits musicaux. Nous bénéficions alors d’une haute tenue en couleurs, sans forme d’agressivité, et avec une finesse qui se passe tout simplement de commentaires.
Registre médium – transparence
• La Tradition Symphonique ~ Tri Yann & l’Orchestre National des Pays de la Loire
Le registre médium assure une excellente transition entre les les fréquences les plus élevées et le bas médium grave. En définitive, c’est sur le registre médium que nous pouvons juger et apprécier l’ensemble des informations qui enrichissent le message sonore.
Avec La Tradition Symphonique ~ Tri Yann & l’Orchestre National des Pays de la Loire, nous pouvons allègrement goûter à la richesse du contenu, tant vocal que du point de vue des différents groupes d’instruments rassemblés pour la circonstance. Le mélange de « musiques fusions » est ici fort appétissant. Le travail d’analyse en profondeur nous permet de déceler le jeu de mandoline, de cromorne, de flûtes à travers la masse orchestrale de l’ONPL, tout comme la rythmique (guitare électrique, basse, batterie) qui vient donner du piment à certains extraits. Mieux encore, les instruments traditionnels sont reproduits avec un détourage et une précision qui s’affranchissent de toutes formes de perturbations.
Les chœurs et l’orchestre symphonique affichent une présence non dissimulée reproduite avec une grande noblesse. Le son d’un triangle, d’une cymbale, d’un grelot ou la ligne solo de la mandoline tirent bigrement leur épingle du jeu, et sont mis clairement et distinctement en lumière. Aussi, ce lecteur est à classer au sommet du podium pour ce qui a trait à la notion de transparence. D’ailleurs, ce lecteur CD s’applique à jumeler avec brio la sonorité velouté de l’analogique avec la transparence.
Registre grave
• Meedle ~ Pink Floyd
Le registre grave qui caractérise ce lecteur CD est un cas ! Ce grave descend réellement très très bas. Les « valeurs » abyssales recueillies sont impressionnantes. J’ai pu le vérifier sur One of These Days où la guitare basse de Roger Waters n’accuse aucune limite. En poussant le volume, on arrive à faire trembler vitres et murs.
En outre, le registre grave est toujours bien maîtrisé, bien dégraissé, bien lisible sous aucune boursoufflure ou autre faux semblant qui nuirait à sa crédibilité. Par ailleurs, le registre grave n’a rien de surfait non plus. Ce lecteur CD n’en rajoute pas : il travaille en tenant bien compte de la prise de son. Le suivi mélodique est impeccablement reproduit, ce qui permet de suivre précisément chaque note. On ne pourra que s’incliner devant la lisibilité et la définition des fréquences graves.
Quitte à faire un travail sérieux, AUDIA FLIGHT va réellement jusqu’au bout de la démarche. Sans paraître lourds, on sera agréablement surpris par le « poids » et la densité de la grosse caisse de la batterie. L’assise ne fera jamais défaut, notamment en cas de charge complexe. Nous assistons à une excellente stabilité qui renforce la crédibilité des impacts de cette grosse caisse, mais aussi du jeu de guitare basse. Les amateurs de ce genre de musique apprécieront.
Fluidité
• Portrait ~ Angèle Dubeau & la Pieta
Je crois qu’il était important de mentionner la fluidité avec laquelle ce lecteur CD se distingue dans ce domaine. J’ai retrouvé avec un bonheur non dissimulé la notion de sonorité analogique, proche du vinyle, remplie d’humanité au travers de ces très belles pièces reprises par Angèle Dubeau & la Pieta.
De ce point de vue, le FLCD Three S s’affiche comme un maestro. Les notes s’enchainent avec une aisance pas toujours rencontrées avec des lecteurs CD intégrés ou convertisseurs numérique / analogique. Le jeu du violon, de l’ensemble à cordes, du piano et de la harpe sont reproduits avec un déroulement et un enchaînement absolument exquis, sans agressivité, sans stress, sans accrocs, y compris à fort niveau d’écoute.
La partition est « huilée », aérienne, détachée. Du coup, il émane de chaque extrait un nombre incroyable de nuances, de variations, de petites choses qui viennent enrichir le message sonore avec une minutie pas évidente à décrire, mais tellement perceptible.
Dynamique – réactivité – rigueur
• A Memorial for Glenn Miller
Nul doute, ce lecteur CD est « taillé » pour affronter et reproduire les musiques les plus dynamiques, les plus rythmés. Cependant, le FLCD Three S travaille avec discernement et un panache qui n’appartiennent qu’aux grands appareils.
Pour reprendre le best-seller de Glenn Miller, In the Mood, on sent bien que FL CD Threes S en a sous le pied. De plus, ce lecteur se montre très souple notamment lorsque les cuivres et la rythmique endiablée affichent leur énergie. Même la contrebasse semble suivre la cadence et se met à danser.
Sur le plan de la rapidité, cet appareil réagit au quart de tour. En effet, il est assez rare d’évoquer la rapidité pour une source, sensée en théorie, être à la hauteur des enregistrements numériques bien réalisés. Et pourtant, je constate que cette mouture se montre docile, réactive, et qu’elle ne fait jamais l’objet d’une de traînage.
Nous pouvons qualifier l’AUDIA FLIGHT d’être réactif. « Muni » d’une dynamique foudroyante, il colle bien au tempérament des extraits musicaux les plus « musclés » de cette compilation A Memorial for Glenn Miller.
Très rapidement, on se prête au jeu : on a envie de taper du pied pour accompagner les musiciens, claquer des doigts et, pourquoi pas, se mettre à danser. On remarque immédiatement que cette source numérique travaille avec une rigueur sans concession, là ou d’autres de ses concurrents seraient peut-être plus hésitants ou introvertis sur ce paramètre.
Scène & espace sonore
• Carmen & l’Arlesienne de Georges Bizet ~ Charles Münch & New Philharmonia Orchestra
Sous la « dictée » de Charles Münch qui dirige le New Philharmonia Orchestra, Carmen & L’Arlésienne de Georges Bizet me sont apparus sous un jour nouveau.
Ces versions tirées du catalogue Decca Phase 4 sont « brillantes » à plus d’un titre. La sélection de l’éditeur n’est, et de loin, pas anodine sur le choix artistique. De surcroît, nous bénéficions d’une prise de son de bonne qualité et de grande envergure.
Pour en bénéficier pleinement, il est requis d’avoir un lecteur CD qui ait du « répondant », et qui soit aussi en capacité de structurer l’espace sonore de manière à vous faire profiter de chaque section de l’orchestre. A ce titre, le FLCD Three S se place en tête de liste pour offrir aux amateurs de grandes sensations un espace sonore en adéquation avec les œuvres sélectionnées.
Avec ce lecteur, nous bénéficions d’une scène sonore aérée et ample dans les trois dimensions, et particulièrement holographique dans le sens de la largeur. La notion de confinement a été absolument bannie du cahier des charges AUDIA FLIGHT.
La composition de la scène sonore se matérialise par un panorama faisant de surcroît émerger de nombreux contrastes et un positionnement des pupitres clairement défini et donc directement identifiable. Nous arrivons à situer chaque instrument ou groupe d’instruments, et à distinguer sans effort ceux de premier, de second ou troisième plan. Le centre de la scène sonore est bien documenté, et fait le lien entre chaque information provenant des canaux gauche et droit.
De fait, la notion d’aération ne constitue pas une vue de l’esprit. La musique respire et se diffuse dans la pièce d’écoute avec une liberté remarquable et remarquée. Les plus petites informations, notamment des jeux de triangle et de tambourins, sont restituées très distinctement; et non pas noyées dans la masse orchestrale.
Communication avec l’auditeur
• Gipsy Spirit
• Marquises ~ Jacques Brel
• Dance into Eterternity ~ Omar Faruk Tekbilek
Ceux qui recherchent de grandes sensations, des moments intenses de bonheur et d’émotions ne seront pas déçus. A titre personnel, j’ai eu un véritable coup de foudre pour ces trois CD que je connais pourtant bien.
J’ai eu ce coup de cœur pour ces trois CD parce que ce lecteur CD pousse l’expression réellement très très loin. Sur Gipsy Spirit, j’ai vraiment eu le sentiment que le petit trio qui rend (entre autres) hommage à Django Reinhart était présent dans la pièce d’écoute, ou plus simplement, qu’il jouait pour moi et moi seul.
De « vous qui passez sans me voir » à « Cinéma Paradiso » en passant par « Smile« , le message musical est réellement très naturel, très présent, détaché avec une magnifique série d’harmoniques qui donnent beaucoup de crédit à la « prestation ».
S’agissant des vocaux en général, et plus précisément de Marquises de Jacques Brel, je ne parlerais même plus de coup de cœur, mais simplement de coup de foudre. Oubliez les restitutions aseptisées, très ou trop numériques, enjolivées à souhait, et même parfois trop parfaites pour être totalement authentiques. Je crois qu’ici, on assiste à une reproduction tout bonnement réaliste. Jacques Brel nous offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une grande interprétation. La voix est reproduite avec une authenticité déconcertante, qui procure un sacré frisson.
La chaleur humaine, la voix gutturale, la diction, sont simplement resplendissantes. En toile de fond, l’orchestration est tout aussi évocatrice, avec son lot de petits détails qui accompagnent le phrasé caractéristique de l’interprète.
Le FLCD Three S est un lecteur qui sait très bien faire passer les émotions comme savent le faire les meilleurs platines vinyles et les cellules de même catégorie.
Association de rêve : AUDIA FLIGHT – STAX SRM-007 T & SR-L500 Mk2
S’agissant de l’authenticité ou de quelque chose qui s’en approche, le FLCD Three S est une source qui va chercher très loin tout ce qui peut toucher l’auditeur. En mode lecteur CD intégré tout comme en mode Dac, les timbres sont « émis » avec une saveur, selon mon point de vue, absolument naturelle. Dance into Eterternity ~ Omar Faruk Tekbilek nous indique à quel point ce lecteur s’applique à travailler les signaux pour reproduite la couleur légèrement chaleureuse du Oud, détourer les percussions, émettre des suites d’harmoniques qui se prolongent dans le temps et l’espace, presque à l’infini.
Le jeu de flûte est absolument bluffant. J’ai senti à quel point l’interprète mettait tout son cœur pour lui donner d’innombrables teintes. Une foule de variations ressortent clairement avec une limpidité éclatante. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la précision, la transparence cristalline, et plus généralement le sens de l’harmonie contribuent à rendre tout type de musiques simplement attachantes, frissonnantes, et pour tout dire savoureuses.
Enfin, le summum de toutes ces caractéristiques a été atteint avec le couple STAX SRM-007 T & SR-L500 Mk2, deux « monuments » de la haute fidélité.
Conclusion :
Autant le dire tout de suite, le lecteur CD – Dac FLCD Three S de chez AUDIA FLIGHT fait l’effet d’une bombe dans le paysage audio actuel. Très musical, bigrement chantant, ce lecteur a mis un peu de temps à sortir de son cocon. Mais à l’arrivée, j’ai pu constater qu’il avait tous les atouts pour se hisser au plus haut niveau de sa catégorie.
Après une assez longue période de rodage, la magie s’opère. Derrière son sourire se cache un lecteur attachant, chaleureux, précis, soyeux, à la musicalité très naturelle et attachante.
Prix avec carte dac : 3300 € (05/2020)