Ce câble bifilaire, de type « jumeau « a été conçu pour apporter le maximum de qualité en technologie métal dans la transmission du signal de l’amplificateur aux enceintes, à un prix abordable. L’association de conducteurs métalliques massifs et d’une couche épaisse de LSC autour de chacun d’eux « est une garantie de plaisir d’écoute durable et insurpassé ».
La magnifique robe rouge grenat de la gaine épaisse et solide Hulliflex achève de faire du Magnum Hybrid une sorte de repère dans le domaine des câbles enceintes capable de dépasser bon nombre de ses concurrents bien plus coûteux ! Sa structure embarque 2 x 483 de cuivre OFC de 0,15 mm recouverts d’une couche argentique et d’une couche LSC; 2 x 8,54 mm²
Ce câble a été utilisé avec l’amplificateur intégré TOSCA AT 5, l’ensemble YBA Ligne 3 Classic Delta DT, un lecteur YBA CD 3 Classic Player, enceintes Pierre Etienne LEON Kantor.
CD utilisés : Doubles Jeux par Laurent Korcia – la Folia de Gregorio Paniagua – Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Misa Criolla : Kyrié d’Ariel Ramirez par José Luis Ocejo, Tri Yann – Ramadou / Générations – Omar Faruk Tekbiletk : Dance into Eternety – « Stravaganza » (12 concertos pour violons) de Vivaldi par Rachel Podger.
Lumineux et stable sont les deux termes qui me viennent immédiatement à l’esprit lorsque l’on découvre The Magnum. En outre, ce câble déroge un peu à la philosophie musicale Van Den Hul, lorsque l’on évoque la rondeur de certaines références de la marque. Ce câble a un intérêt particulier : il n’est pas sensible à la technologie – tubes ou transistors – des électroniques utilisées – de fait, il garantit une excellente linéarité musicale, quelque soit l’amplificateur utilisé. Avec l’amplificateur TOSCA AT 5, l’aspect un peu »rond » évoqué s’estompe au profit d’une remarquable droiture. On relève que The Magnum met l’accent sur la transparence, et ses facultés d’analyse sont poussées à un niveau élevé. Pour être clair, The Magnum permet de lever le voile sur un grand nombre de détails qui font la richesse d’un enregistrement irréprochable.
J’ai retrouvé ces mêmes caractéristiques lorsque j’ai utilisé ce câble avec l’ensemble YBA Classic 3. Si j’avais une critique à formuler, elle se situerait au niveau du registre grave : celui-ci aurait mérité de descendre un peu plus bas, mais ce constat reste en définitive assez marginal.
Côté spatialisation, on ne peut que savourer la scène sonore qui se déploie sans aucune contrainte, et avec une grande liberté. Si l’on prend en référence les fabuleuses envolées de violons de la « Stravaganza » (12 concertos pour violons de Vivaldi par Rachel Podger), on ne peut qu’être admiratif de l’aspect très aérien et très propre de la restitution musicale d’ensemble – chaque instrument ou groupe d’instruments de musique est bien à sa place, parfaitement localisable, et participe à la très belle présence des interprètes dans la salle d’écoute. The Magnum a la faculté de mettre l’accent sur l’aspect matérialisé des instruments de musique, ce qui n’est pas une de ses moindres qualité.
Enfin, sur la totalité des extraits écoutés, la pureté, la précision, l’absence de colorations, sont toujours au rendez vous. Fort de cette remarque, les ensembles vocaux prennent pour la ou les circonstances une teinte très naturelle, doublée d’une subtile expression.
Ce câble sera dans son élément au sein d’un système à tendance ronde et chaleureuse, mais aussi au sein d’un système audio faisant preuve de neutralité. Je le déconseille cependant avec des éléments (amplificateurs et / ou enceintes) qui se caractérisent par une forme de dureté, ou vocation ascendante dans le haut du spectre. Le sens de branchement sera le garant d’une musicalité de bon niveau.
Lionel.Schmitt
Audiophilefr.com
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