Origine : Scandinavie
Amplificateur intégré Classe D
Lecteur réseau
Puissance sous 8 ohms : 2 x 60 watts / 8 Ω
Puissance sous 4 ohms : 2 x 100 watts / 4 Ω
Réponse en fréquences : 20Hz à 20 kHz -0,5dB
Taux de distorsion: < à 0,05% – 20Hz à 20 kHz – 10 watts
Rapport signal / bruit : > 90 dB (digital) et > 80 dB (analogique)
1 entrée analogique RCA
1 entrée analogique mini-jack 15 Ω
1 sortie analogique RCA
3 entrées numériques optiques Toslink
1 entrée numérique RCA 24 bits-192 kHz
1 entrée numérique USB-A 24 bits-192 kHz / DSD 128 (5,6 MHz)
1 entrée numérique USB-B 32 bits-768 kHz / DSD 256 (11,2 MHz)
1 sortie numérique coaxiale RCA
1 connexion Ethernet
1 connexion Wifi, Airplay, Bluetooth, Chromecast, Spotify Connect
PRIMARE, c’est une histoire, une passion qui trouvent leurs origines au Danemark au début des années 80 pour se poursuivre en Suède où les produits sont désormais conçus et entièrement assemblés à la main.
Depuis trois décennies, la marque s’appuie sur une philosophie dans le fond assez simple : reproduire la musique le plus naturellement possible. Et puis le concepteur s’est attaché à rendre les produits agréables à regarder, simples à utiliser, mettant aussi l’accent sur leur longévité tout en évitant les effets de mode. Cela n’empêche nullement PRIMARE de répondre à la demande d’une clientèle désirant goûter aux joies de la musique dématérialisée. Le très récent amplificateur / lecteur réseau I15 Prisma en est l’incarnation.
Les lignes épurées du I15, son design minimaliste, sa taille réduite et sa technologie avancée en fond un appareil « original ».
D’entrée de jeu, le I15, comme toutes les références PRIMARE, inspire la confiance, voir le respect. La marque est reconnue pour la fiabilité de ces produits. Cet amplificateur de taille compacte se place en seuil de gamme. Cependant, cela n’en fait pas un amplificateur « au rabais ». A la demande, le I15 peut être disponible en version amplificateur Ligne avec étage phono à aimant mobile en option, ou en version lecteur réseau. La couleur de la façade peut également être laissée au choix du futur acquéreur : noir ou titane.
L’épaisse façade (8 millimètres) en aluminium brossée ne regroupe que le minimum vital de fonctions : deux « micro billes » servent au réglage de volume sonore, une est dédiée à la sélection des sources numériques et analogiques, et la dernière permet de mettre l’appareil en standby. La mise sous tension générale s’effectue par un interrupteur à bascule placé en face arrière. Un large écran OLED vous renseignera sur le niveau de sortie et la source sélectionnée. Naturellement une télécommande est livrée avec l’appareil (délicate attention). Cette télécommande offre également la possibilité de régler ou de couper totalement la luminosité de l’afficheur en façade.
Le châssis en tôle plié de bonne épaisseur assure une stabilité du « bâti ». Il repose sur 3 pieds de découplage (2 devant et 1 derrière) pour prémunir l’appareil de tout effet vibratoire perturbateur. Ce châssis accueille trois cartes distinctes. Ne cherchez pas le traditionnel transformateur torique : PRIMARE a misé sur une alimentation à découpage. Nous verrons plus loin si ce choix est bénéfique ou….pas !
Autre particularité : le concepteur a opté pour un étage de sortie configuré en Classe D. Celui-ci délivre une puissance confortable porté à 2 x 60 watts sous 8 ohms et 2 x 100 watts sous 4 ohms. Je précise qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur d’éventuels « débordements » caloriques : le I15 ne chauffe pas.
En complément du sérieux de la réalisation, le concepteur a tenu à implanter les meilleurs composants, de dernière génération, sur des circuits propriétaires. Pour l’exemple, la section de conversion fait appel à un Dac AKM AK4490 32 bits pouvant traiter les signaux PCM jusqu’à 768 kHz et DSD jusqu’à 11,2 MHz (DSD256). Les entrées sont actionnées par des relais.
Sur cette version lecteur réseau, il faudra rechercher les entrées analogiques. Elles se limitent à une seule de type haut niveau sur connecteur RCA. Une seconde paire de connecteurs RCA analogiques est prévu pour relier un bloc de puissance complémentaire ou un amplificateur casque. Afin de pouvoir bénéficier pleinement de l’écoute au casque, PRIMARE a même prévu sur la télécommande, livrée d’origine, une fonction qui coupe les sorties haut-parleurs.
Quatre robustes bornes HP vissantes de bonne qualité autoriseront cependant le fil nu et les fiches bananes.
Les six autres connecteurs d’entrées sont évidemment prévus pour relier les sources numériques. Vous bénéficierez ainsi d’un vaste choix de possibilités de connexions : trois entrées numériques optiques Toslink, une entrée numérique RCA 24 bits-192 kHz, une entrée numérique USB-A 24 bits-192 kHz / DSD 128 (5,6 MHz), une entrée numérique USB-B 32 bits-768 kHz / DSD 256 (11,2 MHz). S’ajoutent aussi, une connexion Ethernet, AirPlay, Bluetooth, Chromcast, et Spotify connect.
A l’attention des audiophiles qui privilégient les sources analogiques, PRIMARE propose une version « Ligne » pourvue de cinq entrées « ligne » sur connecteurs RCA dont une peut recevoir en option une carte phono MM. A ces entrées s’ajoutent deux sortie : une fixe et une variable. Relier un amplificateur pour casque et un enregistreur analogique ne posera ainsi aucun problème.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec le matériel suivant :
– préamplificateurs phono YBA Héritage PH 100 & MOON 310 LP Mk2,
– lecteur CD YBA Classic Player 3,
– platine vinyle REGA RP 8 & cellule REGA MC Ania,
– câbles de modulation ESPRIT Beta et CONFIDENCE Audio,
– câbles HP ESPRIT Aura et CONFIDENCE Audio.
Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615 et ESPRIT Volta, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque. Câbles secteur ESPRIT Celesta & Eterna.
Je remercie l’importateur TRIANGLE HIFI et le magasin EVERSOUND à Metz de m’avoir fait bénéficier de cet amplificateur pour une durée de trois semaines afin de pouvoir réaliser ce test d’écoute et vous faire partager mes impressions au travers ce banc d’essai.
• CD repères : La Folia de Gregorio Paniagua – The Singing Clarinet – Giora Feidman – Prodiges par Camille Berthollet – Meedle par Pink Floyd – Collaboration par le Modern Jazz Quartet with Laurindo Elmeida – Naim ~ CD test Sampler N°6 – Quiet Night’s par Diana Krall – Stéréo Concert Séries ~ Collection Decca Phase 4 – Scarlatti : Sonates pour piano vol.2 ~ piano : Mikhail Pletnev – « Portrait » ~ Tri Yann – Dance into Eternity par Omar Faruk Tekbilek – The Glory that was Gerschwin par Franck Chacksfield – Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach ~ Transcription & Direction Léopold Stokowski (version Decca 1973) – Jazz på svenska par Jan Johansson, etc…
• Vinyles utilisés : Nameless par Dominique Fils-Ainé – Contrastes par Pachacamac – Quiet Night’s par Diana Krall – Shadow Hunter par Davy Spillane – Gershwin & sa musique par Frank Chacksfield – A Memorial for Glenn Miller 1,2 et 3 – Crucifixus par Jean-Christian Michel – « Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss » ~ Direction Zubin Mehta – Bach Spectacular par The Kingsway Symphony Orchestra ~ Direction Camarata – The Complete par Mike Oldfield – Le Vaisseau de Pierre – Molière ~ bande originale du film – Barry Lindon ~ bande originale du film – « Les grands classiques du jazz » par Bill Coleman et Stéphane Grappelli – Concertos Brandebourgeois N° 1,2,3 de Jean-Sébastien Bach, par The English Chamber Orchestra ~ Direction Benjamen Britten, etc..
Approche globale, découverte et premières impressions
Le I15 Prisma est un amplificateur simple à mettre en œuvre. Il n’a pas besoin d’un long temps de chauffe. La température optimale des circuits est atteinte au bout d’une heure. En revanche, l’amplificateur est extrêmement sensible à la phase secteur. Il faut être attentif à cela, car vous risqueriez de passer à côté du meilleur. Toutefois, le concepteur étant attentif au confort d’utilisation précise dans sa notice le plot de la prise IEC où la phase « prend sa source ».
Une fois la température atteinte, le « son de Scandinavie » fait rapidement son effet. Les caractéristiques seront développées dans les lignes qui suivent. Cependant, nous sommes aux antipodes d’une restitution aseptisée ou trop « numérique » pour être honnête. Le I15 réserve quelques excellentes surprises et fait preuve d’une linéarité et d’une cohérence que peu de concurrents peuvent se targuer.
Par ailleurs, j’avoue ne pas être un aficionados de l’amplification en Classe D. A une ou deux exceptions près, les tests entrepris jusqu’ici avec différentes marques ne m’ont pas démontré une véritable valeur ajoutée musicale. Il se pourrait bien que le I15 amène de l’eau à mon moulin, car je lui ai trouvé immédiatement une musicalité très « inspirante », qui interpelle et montre que cet amplificateur est bien armé pour participer à une compétition face aux références du marché actuel.
Enfin, je précise que les tests d’écoutes se sont déroulés en utilisant le I15 Prisma comme un amplificateur Ligne classique afin d’avoir une vue d’ensemble sur son tempérament musical.
Couleur des timbres
Registres aigus et médium – transparence
• Giants of jazz play Brassens
Par des caractéristiques techniques éprouvées, PRIMARE s’est attaché à réaliser un amplificateur qui sait associer douceur de reproduction et limpidité. Il arrive assez souvent que les concepteurs qui souhaitent mettre l’accent sur la douceur font un peu l’impasse sur la transparence, et vice versa. Le I15 s’attache à reproduire finement le registre aigu sans forcer le trait sur le haut du spectre, et surtout sans occulter les fréquences les plus élevées, tout en soignant la douceur générale.
Pour se mettre dans l’ambiance, on ne s’interdira pas d’écouter à fort niveau du jazz tels que Giants of jazz play Brassens où les cuivres tout rutilants qu’ils soient, sont reproduits avec finesse et une onctuosité bluffantes. La trompète bouchée sonne avec un réalisme exemplaire. Les quelques interventions du violon offrent à leur tour un très beau grain et une douceur bienveillante. Ce petit monde « évolue » dans une ambiance lumineuse, sans laisser pour compte le détourage des instruments. Chaque fréquence est examinée avec un soin méticuleux de façon à rendre l’écoute claire sans être ascendante et de fait stressante. L’accompagnement à la guitare par Georges Brassens, qui a participé à cet excellent enregistrement, donne le ton : chaque accord de guitare est perceptible. Vous l’aurez compris, le I15 Prisma met l’accent la transparence, que je m’autorise à désigner comme cristalline.
Registre grave
• Meedle de Pink Floyd
Le registre grave offre un caractère et une puissance inversement proportionnelles à taille de l’appareil; en tout cas en conformité avec la philosophie conceptuelle de la marque.
Sur One of these Days tiré de l’album Meedle de Pink Floyd, le duo de basses est même prodigieux, et même « décapant » si je puis dire ! Avec les impacts de grosse caisse, nous assistons à une restitution « musclée », pleine, matérialisée, montrant toute l’efficience de la configuration de l’étage de sortie en Classe D et de l’alimentation à découpage.
Les montées en puissance sont maîtrisées. Le jeu de la basse est d’une propreté immaculée. Toute la fermeté attendue se confirme. Le grave descend au niveau des fréquences requises, sans limite apparente. Sur ce point, nous pouvons faire une confiance aveugle à cet amplificateur bien armé pour affronter les extraits les plus complexes.
Définition – harmoniques
• Schéhérazade – Rimsky–Korsakov ~ Direction : Charles Dutoit
Compte tenu de ce qui précède sur les registres aigu et médium, nous pouvons directement faire la transition avec les facultés d’analyse et la définition de cet amplificateur PRIMARE.
Si la transparence est largement au rendez-vous, cette caractéristique s’appuie sur une définition poussée que j’ai pu apprécier notamment sur le Récit du Prince Calendar et le Jeune Prince tirés de la Suite Symphonique Schéhérazade de Rimsky Korsakov. Quel bonheur de retrouver le tintement d’un triangle dont la sonorité étincelante se prolonge dans le temps et l’espace avec une rare pertinence dans cette gamme de produits.
Le violon, la harpe et le hautbois qui ouvrent le bal du Récit du Prince Calendar sont reproduits avec une détourage et une texture on ne peut plus naturelle. Le violoncelle offre à son tour un grain étonnant qu’il convient de souligner. Le « reste » de l’orchestration, haut en couleurs, nous montrent que cet amplificateur ne laisse rien au hasard et s’applique à reproduire chaque ligne d’instrument avec une précision qui respecte l’harmonie souhaitée par le compositeur et qui tient à cœur le « metteur en scène » Charles Dutoit.
Dynamique – réactivité – rigueur
• Collaboration ~ Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida
Je ne peux pas dire que le I15 soit le plus rapide de tous amplificateurs que j’ai entendu jusqu’ici. Cependant, il se situe sur ce point particulier dans le peloton de tête des amplificateurs de cette catégorie et de prix voisin.
Les accélérations sur les grandes orchestrations sont bien « prises en charge » : on sent que cet amplificateur a du répondant qui lui permet de faire face à des situations complexes.
Sa réactivité, sa rigueur, sa nervosité sont remarquables si l’on prête attention à l’extrait Valéria qui illustre cet album du Modern Jazz Quartet. Les attaques de piano sont franches, sans bavures, sans hésitations. Il en est de même pour la contrebasse qui montre sa pertinence sans excès. Pour le difficile jeu de vibraphone, l’amplificateur a su déjouer toutes les difficultés attachées aux brusques changements de tonalité. Cette facilité à régir promptement permet de bénéficier de l’intégralité des facettes de cet instrument aux multiples couleurs musicales, avec une belle aisance.
Scène sonore
• The Epics – The History of the World ~ Orchestre Philarmonique de Prague & Chorus
Sur ce paramètre, le « petit » I15 en surprendra plus d’un comme il m’a surpris. Sur cette série de thèmes illustrant les grandes musiques de films, la scène sonore se montre particulièrement holographique dans le sens de la largeur avec une séparation des canaux bien marquée. Le milieu de la scène sonore est loin d’être vide de toute substance. Tout ce qui se passe au centre de celle-ci est clairement mis en évidence. Il n’y a pas à dire, cet amplificateur est généreux à tous points de vue. Les pupitres sont bien structurés, et l’étagement des plans n’appelle que des commentaires convaincants. J’ai relevé une foule de contrastes et une aération d’ensemble qui montre que la musique respire à pleins poumons. De fait, nous distinguons les instruments de premier plan de ceux de second plan, voir de troisième plan. Souvent, noyés dans la masse orchestrale, le tintement d’un triangle, d’un carillon, d’une mandoline ou d’une flûte traversière ressortent du flot de cuivres et de cordes comme par magie.
J’ai retenu la puissance et la présence des chœurs sur Excalibur et sur 1492 où l’amplificateur fait une distinction particulière entre les vocaux et l’orchestre.
Communication avec l’auditeur
• Dance into Eternity – Omar Faruk Tekbilek
Extraordinaire ! Toute l’âme de la musique orientale passe par cet amplificateur qui reproduit et de surcroît a le réel don de révéler l’intégralité du message sonore. Mais le I15 va encore plus loin : sur le plan émotionnel, les passages les « sophistiqués » m’ont complètement laissé muet d’admiration. Ils ont peut être révélé quelque chose de différent. A chaque passage, on découvre des petites nuances, des détails, des bruits d’instruments pas toujours perceptibles.
Les musiques « orientales » qui illustrent cet album sont absolument éloquentes. Il s’établit un véritable contact entre les interprètes et l’auditoire. La musique prend ici une « dimension » très humaine et particulièrement communicative; une musique remplie d’émotions intenses avec une once de chaleur qui donne le sentiment d’être en présence des interprètes. Le jeu de flûte vous donne la chair de poule par son « intensité », sa véracité, les innombrables tonalités inhérentes au jeu de son interprète. Cette flûte chante, elle vous enchante, elle vous parvient comme un souffle d’air frais. Un grand bravo pour les harmoniques des percussions, qui scintillent autours du jeu de oud finement reproduit – belle une remarquable prouesse que je salue au passage.
• Scarlatti : sonates pour piano vol.2 ~ piano : Mikhail Pletnev
Dans ma pièce d’écoute : un silence religieux s’est installé pour déguster la prodigieuse Sonate Kk.87 de Scarlatti. Si prodigieuse fusse-t-elle par son interprétation, elle ne serait rien sans un équipement audio qui sait de quoi il parle lorsqu’on évoque l’émotion. L’amplificateur PRIMARE I15 fait parti de cet équipement : il en constitue même le vecteur principal.
Il s’échappe du piano une splendeur à procurer le grand frisson. La musique respire, les notes de piano emplissent la pièce d’écoute avec une distinction toute particulière. Vous goûterez aux délices d’une pièce musicale de haute volée artistique qui vous transportera au firmament des plus beaux messages musicaux qui sonnent « vrai ».
• Nameless par Dominique Fils-Aimé (vinyle 30 cm / 45 tr/m)
Sur les vocaux, notre protagoniste excelle, tout simplement ! Vous « lancez » l’écoute et vous vous laisser prendre au charme de cette musique soul signée Dominique Fils-Aimé. Le charme, c’est en premier lieu la voix sensuelle et veloutée de l’interprète, reproduite sans sifflement. Ensuite, c’est sa présence dans la pièce d’écoute : le désir de communiquer « vrai », sans artifice, sans filtre, de manière totalement naturelle. Les effets sur l’auditeur sont immédiats, renversants, bouleversants même.
Le sobre accompagnement des vocaux renforce également le réalisme de la « prestation » musicale d’ensemble. La sonorité de la contrebasse est sublime : chaque note est reproduite avec une propreté immaculée. Le suivi de chaque note, le pincement de chaque corde montre des facultés d’analyses réalisées avec soin. Quelques percussions bien amenées viennent donner de la crédibilité supplémentaire à « véracité » de la restitution. Sur ce point précis, chapeau bas pour les harmoniques : les notes s’éteignent dans le temps et l’espace sans aucune « coupure » prématurée. Le I15 Prisma sait parfaitement concilier la douceur et la précision.
Conclusion :
Après trois semaines d’écoute, j’aimerais conclure sur une note très positive. Au fil des jours et des heures, cet amplificateur dévoile de belles surprises. Le principe d’amplification en Classe D est ici l’accomplissement d’une technologie aboutie qui se distingue largement des autres amplificateurs configurés en Classe D, y compris de tarifs plus élevés. Nous sentons que PRIMARE maîtrise son sujet. Avec cet amplificateur, la musique prend forme : elle est dépourvue de tout flou « artistique » ou de colorations trop « insistantes », voir déplacées. L’accent a été mis sur l’onctuosité avec un sens profond du détail et une homogénéité que je n’aurais pas soupçonné de prime abord. Aussi, je vous recommande sans restriction de faire connaissance avec la saveur musicale du I15. Bonne dégustation !
Prix version Prisma: 1800 € (10/2019)
Prix version Ligne : 1300 €