AUDIOMAT ARIA Origine : France
ECOUTE Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec un lecteur YBA CD 3 Classic Sigma, une paire d’enceintes acoustiques PEL Kantor, et câbles de modulation ESPRIT Beta, et HP YBA Diamond, également analysés dans nos colonnes, câble secteur VOVOX et barette secteur ESPRIT Alpha, boîtier ESPRIT Manta. Pour ces tests, j’ai sélectionné différents extraits bien ciblés destinés à bien cerner le tempérament musical d’ensemble et relever les différents traits de caractère propres à l’amplificateur. 1° Dynamique – réactivité – rigueur
Pour une entrée en matière, cet extrait me semble bien choisi pour la mise en valeur de différents points relatifs à la dynamique, la réactivité, et la rigueur. La première note qui émane des grandes orgues donne tout de suite le ton, et puis rapidement on entre dans le vif du sujet et au cœur de la musique. L’aspect réactif et la tenue en puissance se font immédiatement sentir sur les cuivres et les percussions. Le roulement des tambours déferle dans la pièce d’écoute sans retenue, avec un aspect claire, plein, une netteté et une franchise absolument déconcertantes. Les cuivres et les cordes « s’envolent » avec une réelle souplesse : ils emplissent la pièce d’écoute pour vous plonger au milieu de l’orchestre. Très élégant dans sans sa manière de proposer la restitution musicale, l’amplificateur gère la dynamique avec bienveillance et une certaine mesure, en prenant soin de ne pas embrouiller l’auditeur. Ce dernier pourra alors distinguer chaque plan et chaque groupe d’instruments de musique sans aucune peine. Si on se réfère au « poids » des timbales, on s’apercevra que leur restitution fougueuse n’écrase à aucun moment les nappes de violons qui restent bien en suspension au-dessus de la masse orchestrale, et donnent l’assurance d’une rigueur à toute épreuve. Le final de cette courte introduction se termine par la même note aux grandes orgues, d’une beauté magistrale.
Cet enregistrement permet de contrôler les aptitudes d’une électronique ou d’un système audio complet, à réagir correctement face à certaines épreuves liées aux instruments de musique utilisés, qui peuvent pour la circonstance, revêtir quelques écarts au niveau du registre médium – je pense notamment au vibraphone qui n’est pas un des plus simples à faire passer. Pour asseoir la légitimité de l’ARIA en matière de dynamique et de réactivité, on ne peut que s’incliner face au jeu de piano, dont chaque note est bien marquée, savamment articulée, et donne une sacrée belle illusion de la présence de l’instrument dans la pièce d’écoute, fusse-t-elle de petite dimension. Au fil de l’écoute, on va de surprises en surprises : impossible de passer à côté du superbe jeu de contrebasse, car celui-ci suscite l’attention. Chaque note peut être suivie à la lettre, et on se surprend facilement à imaginer le jeu de la main gauche qui plaque les accords et celui de la main droite qui pince les cordes. Aucune bavure ou dérapage intempestif n’est à redouter; de par sa rapidité d’exécution, l’ARIA a cette faculté de ne laisser aucune place à l’approximation ! Sur l’ensemble de ces points, le comportement général de l’ARIA est tout bonnement exemplaire. L’auditeur appréciera, en outre et à sa juste valeur, l’extinction des notes dans le temps, les harmoniques la richesse, qui synthétisent une musicalité de nature franche et qui respire l’authenticité. 2° Timbres – Transparence
Si on évoque la question des timbres, l’ARIA occupe une place privilégiée et enviable. L’auditeur attentif pourra constater, dès les premières mesures, une bande passante très étendue. Aussi, ma première remarque portera immédiatement sur le registre grave ; et quel grave ! Nous voici face un registre grave qui descend bas, mais alors vraiment bas. Mieux que cela, ce grave ne fait apparaître aucune boursoufflure ou coloration de quelque nature qu’elle soit. C’est encore avec le jeu de contrebasse du Modern Jazz Quartet que l’on peut réellement découvrir ce que la notion de grave signifie. A toutes fins utiles, je précise que l’ARIA ne rajoute pas de grave là il à où il n’y en a pas. Lorsque la situation s’y prête, et que l’instrument s’aventure dans des fréquences abyssales, notre « amplificateur de course » relève le défi, et vous donne une définition très juste des notes de musique concernées. Fort de ce qui précède, on peut alors le définir le grave comme ferme, profond, et bien tendu. Je me suis d’ailleurs fait la même remarque en ce qui concerne les notes de piano (déjà évoquées), mais ici l’accent doit être mis sur le poids qu’elle peuvent revêtir selon la circonstance. Dans le même esprit, j’ai relevé un jeu de cymbales d’une superbe finesse et d’une précision redoutable, dont j’ai déjà fait mention dans le chapitre précédent. Les coups de baguettes portés se traduisent par une sonorité très épurée, voir même décomplexée. On peut faire le même constat en ce qui concerne les timbres du vibraphone qui prennent alors une couleur naturelle, joue avec souplesse, et qui s’accorde à mettre en évidence les moindres nuances, les moindres intonations, ou vibrations propres à l’instrument. A tout dire, sur « Valéria » (mais aussi sur d’autres passages), on prend un réel plaisir à savourer les moindres inflexions, le côté charpenté, la richesse, qui emporteront de nombreux suffrages auprès des mélomanes sensibles à une musique vivante.
Par l’écoute de l’extrait » Minor Waltz « , et plus précisément par celle du jeu de violon de Laurent Korcia, j’ai souhaité vous faire partager mes impressions concernant la couleur des timbres. Ce violon ne sonne pas seulement juste, il sonne vrai. Aussi, pour qui a l’habitude d’écouter ou de pratiquer cet instrument, il est intéressant de faire un parallèle entre la sonorité de l’instrument original et celle qui est restituée par le système audio. Avec l’ARIA, il n’a pas été compliqué de déceler les petites nuances qui confirment qu’il s’agit bien d’un instrument authentique d’une part, que la prise de son a été effectuée avec minutie d’autre part, et que l’amplificateur n’a pas tendance à sacrifier d’infimes subtilités de troisième part. Le violon de Laurent Korcia offre ici une palette de timbres étendue, de laquelle s’échappent des teintes très variées selon les notes. Le frottement de l’archet sur les cordes est absolument fabuleux; son grain et sa matérialisation vont dans le sens d’un réalisme absolu. Un accompagnement discret, ponctué par quelques notes d’accordéon et celles d’une contrebasse, vient donner à la musique des couleurs tonales contrastées qui procurent une belle émotion. Si le filé du violon monte parfois très haut, il est toujours très contrôlé et jamais acide. Sur ce passage, comme sur d’autres, on oubliera très rapidement ce que le terme d’agressivité signifie. C’est toujours au travers d’un style épuré que les variations du violon et des autres instruments soulignent la qualité et l’infini respect des timbres.
La Folia de Gregorio Paniagua réunit des instruments classiques et baroques. De la guitare classique, au cromorne, en passant par le violon, le clavecin et la clarinette, tous les instruments « nobles » seront respectueusement mis en scène par l’ARIA. La flûte baroque accompagnée par le pizzicato du violon offrent un fruité, une saveur, et des couleurs tonales indubitables. Droit dans ses bottes, très neutre, l’ARIA nous fait découvrir un clavecin » bien tempéré » dont la sonorité un peu mate laisse passer les petits impacts mécaniques qui nous démontre largement les facultés de l’ARIA à emprunter une voie musicale précise et de transparente. La viole de gambe qui se mêle au violon est restituée avec un timbre velouté que les connaisseurs sauront reconnaître et apprécier à sa juste valeur. Le grand « silence de fonctionnement » de l’ARIA privilégie les multiples petites percussions qui s’invitent à la fête : elles font preuve, pour la circonstance, d’une véritable présence physique, qui conforte la vocation de l’ARIA à mettre en œuvre une restitution sonore tout simplement élégante. Enfin, j’ai pris par le charme du quatuor de cromornes, dont la sonorité nasillarde et la tonalité moyenâgeuse, m’ont procuré ce petit frisson dans le dos que l’on doit aux très bons enregistrements, et aux meilleurs systèmes audio. Le masque tombe et une transparence cristalline invite l’auditeur à découvrir tout ce que l’enregistrement contient. L’absence totale de voile ou forme d’opacité autorisent absolument tous les instruments s’exprimer clairement. A aucun instant, l’auditeur sera contraint de tendre l’oreille pour essayer de distinguer le tintement d’une percussion, le bruit mécanique des touches de l’accordéon qui accompagne Laurent Korcia, ou ceux qui émanent d’un clavecin. L’ARIA est très analytique, c’est un fait établi, mais il ne « s’exécute » pas en favorisant exclusivement le haut du spectre. De par ses facultés à s’ouvrir, il contribue simplement à mettre en lumière une foule de micro détails en prenant bien la précaution de les restituer avec leur couleur d’origine. 3° FluiditéEst-ce bien nécessaire d’évoquer ce thème ?, la réponse est OUI, car n’oublions pas que l’un des chevaux de bataille qui ont fait la réputation d’AUDIOMAT est la fluidité légendaire de ses produits. Aussi, l’ARIA ne renie pas ses origines, et ne déroge pas à la règle « maison » qui consiste à utiliser tous les moyens techniques, optimisations, et savoir faire, pour garantir à l’auditeur une écoute confortable et agréable. Si je devais résumer en un mot la qualité première de cet amplificateur, j’évoquerais encore son côté naturel. Mais, qui dit naturel laisse aussi sous-entendre qu’un produit se doit d’être irréprochable, pour une musicalité sans accrocs, et donc fluide par définition. Comme l’ARIA sait maîtriser la dynamique, qu’il a un grand respect pour les timbres, que sa transparence est inattaquable, pourquoi la fluidité serait-elle contestée ? assurément, elle ne peut à aucun moment faire l’objet de critique d’aucunes sortes. Au cours de ces longues heures d’écoutes, bon nombre de CD se sont succédés. La douceur générale vient conforter la notion de fluidité. Sur des passages un peu difficiles, ou des enregistrements de qualité moyenne, l’ARIA a même le talent de se montrer indulgent, ce qui le place nettement en tête de ses homologues à tubes, voir à transistors. La musique coule comme une source : elle s’affranchit de toute forme de » rugosité » ou de pollution, et nous garantit une limpidité et une ouverture qui donnent finalement un véritable sens à la musique. Ce comportement exceptionnel conforte le tempo, l’enchaînement des notes, des séquences, des variations de toutes natures, avec un phrasé parfaitement » huilé » s’il m’est permis d’utiliser cette métaphore. 4° Scène sonore
Avec le Requiem de Mozart, l’ARIA démontre tout le potentiel dont il est capable, pour ce qui a trait à l’étendue de la scène sonore. Progressivement, la scène sonore se déploie de manière majestueuse au fur et à mesure de la montée en puissance de l’orchestre. Mieux encore, ce déploiement s’exerce dans les trois dimensions de façon méthodique et sans contrainte. Au fur et à mesure, l’orchestre et les chœurs prennent leur place : l’ensemble des violoncelles et contrebasse apparaissent en bas, tandis que les « nappes » de violons prennent leur place au dessus, puis les chœurs viennent s’ajouter avec une conviction et une présence affirmée, et fort bien structurée. Ainsi, on ne peut qu’apprécier l’étagement des plans qui nous autorise (une fois n’est pas coutume) à pouvoir discerner chaque pupitre ou chaque groupe d’instruments, sans confusion. Je fais remarquer au passage que, quelque soit la complexité du message sonore, la scène sonore reste d’une remarquable stabilité et d’une linéarité exemplaire sur tous les registres. Le relief est garanti en toutes circonstances. Il est certain que l’alimentation et les composants utilisés jouent un rôle majeure dans ce comportement. Le côté holographique est présent, mais il est scrupuleusement respectueux de l’auditeur. Ainsi, la générosité de l’ARIA ne rime pas avec une tendance à s’emballer ou à en faire trop. Chaque groupe d’instrument prend une place clairement établie, et le plus beau moment de bonheur que je souhaiterais évoquer et faire partager, est l’intervention de Maria Stader qui joue son rôle de soliste au centre de la scène sonore. Si j’osais, je me risquerais à dire que ce passage est tout simplement féérique (magique peut-être), et révèle de grandes notions de réalisme. Le timbre de la voix est chaleureux ; cette chaleur humaine est confortée par les chœurs qui accompagnent et entourent la soliste, sans l’étouffer. L’absence totale de voile laisse la place à une liberté d’expression et un aspect très aéré, qui autorise à découvrir de nombreuses petites nuances, subtilités, ou détails, et conduisent à une spatialisation en tous points remarquable. Le troisième volet de ce descriptif porte sur la profondeur de scène. Dans bien des cas, celle-ci n’est pas toujours évidente à percevoir. La pièce d’écoute jouant de surcroît un rôle important en milieu domestique, la notion de relief passe très souvent « à la trappe », ou au mieux est très simplifiée. J’ai nettement l’impression que l’ARIA s’affranchit de ces difficultés « environnementales », ou d’autres qui seraient d’ordre plus technique. Sur cet enregistrement, il est assez aisé de « voir » le positionnement des interprètes lors de la prise de son, et de distinguer ceux qui figurent au premier plan de ceux qui figurent en arrière plan.
On retrouve cette générosité à l’écoute de ces deux symphonies dirigées d’une main de maître. Le flot orchestral emplit la pièce d’écoute, démontrant ainsi des capacités à enchaîner les différentes phases de la partition, sans contraintes, de façon libérée avec fougue quand les passages le requièrent. On relève des enchaînements parfaitement maîtrisés, fabuleux à écouter, et à corréler avec la dynamique déjà évoquée ci-avant, pour former une œuvre musicale cohérente et équilibrée. Les différents pupitres évoluent entre les deux enceintes acoustiques de manière structurée, et aucun vide n’apparait au centre de la scène sonore. C’est sans doute l’aspect vivace et cadencé qui a retenu le plus mon attention : on assiste à une pertinence des impacts, des attaques, des montées en puissance qui n’accusent à aucun moment un fléchissement ou tassement, et sur les charges complexes l’ARIA est d’une stabilité à toutes épreuves. 5° Communication avec l’auditeur
J’utilise régulièrement cette Suite Symphonique lors de mes tests d’écoutes, car la prise de son et le mixage sont de haut niveau. C’est donc avec une grande émotion que je découvre ici une nouvelle facette de l’interprétation de Serge Prokofiev. Pourquoi nouvelle ? parce que l’amplificateur ARIA délivre la musique avec aspect très fouillé qui, finalement, a assez peu d’équivalent dans cette catégorie d’amplificateur, qu’ils soient à tubes où à transistors. Je pense que beaucoup d’audiophiles ou mélomanes sont à cent lieues d’imaginer cette sensation bouleversante qui émane de cette partition. Cela commence par l’ensemble de violoncelles, parfaitement à l’unisson, dont on perçoit le moindre vibrato lié à chaque accord. Ces violoncelles ont du corps et prennent une dimension vraisemblable au sein de la pièce d’écoute, ce qui m’a permis de contrôler la qualité de leur grain et leur timbre qui sont vraiment très semblables à ceux écoutés lors d’un concert. Ensuite, intervient en « surimpression » le groupe de violons qui complète la partition avec un délicieux filé d’une très belle onctuosité. L’ARIA arrive au sommet de son art lorsque le jeu de glockenspiel (carillon d’orchestre) vient vous murmurer à l’oreille une teinte sonore délicate, laquelle procure une véritable sensation de bonheur. Les quelques notes de harpe qui viennent délicatement s’égrainer de façon complémentaire, reflètent la manière dont le musicien effleure les cordes avec légèreté et noblesse. Le basson bénéficie d’un « traitement » qui nous permet de reconnaître qu’il s’agit d’un instrument à hanche d’une part, et que le martellement des clefs sur l’instrument matérialise chaque note de musique avec une définition hyper réaliste. A chaque instant, à chaque note, je n’ai pas eu que le simple sentiment d’écouter de la musique, mais plutôt de vivre avec elle !
Je conclurais cette série d’écoute par le Kyrié d’Ariel Ramirez, pour évoquer et mettre l’accent sur le côté purement émotionnel ressenti en entendant ces chœurs si chaleureux et expressifs au point qu’on en verserait presque une larme … de bonheur. Le côté passionnel et envoûtant du soliste et de l’ensemble vocal qui l’accompagne est assurément prenant, au point que l’on en oublie totalement le système audio et tous les aspects techniques. Une forme d’ouverture vers un « autre monde musical » au quel l’auditeur est totalement associé, ne laisse aucun doute sur les facultés de l’ARIA à procurer des moments de moments de joie musicale inoubliables. Chaque syllabe est clairement articulée, et la respiration du soliste ou du groupe de choristes sont communiquées avec un telle présence, qu’elles suggèrent le sérieux avec lequel la mise au point de l’appareil a été effectuée, dont on retiendra le choix des composants et une mise en œuvre effectuées au cours de longues heures d’écoutes. Une mention d’exception peut être décernée aux tambours qui viennent discrètement enrichir ce Kyrie : ils constituent une véritable référence dans le domaine du détourage, et de l’extinction des notes dans le temps et l’espace. Leur sonorité est pleine, fort bien articulée, avec une bonne « consistance. Les attaques sur la peau tendue du tambour induisent que la matière utilisée (la peau de tambour) est d’origine animale, et non synthétique….Il me semblait opportun de rappeler cette notion en ces temps où le « numérique » vient souvent prendre le pas sur « l’authentique ». Méfiez vous, l’ARIA n’est pas un amplificateur comme les autres : par ces facultés à communiquer une musique vivante, juste, fidèle, il a tendance à vous emmener dans une aventure musicale sans limites. On pourrait même redouter que d’autres produits de même catégorie ou de catégorie supérieure apparaissent, en comparaison, fades et / ou superficiels sur pas mal de paramètres objectifs et subjectifs. « L’âme » musicale dont bénéficie cet amplificateur intégré lui confère une place enviable dans cette catégorie de produits. Conclusion :Il y a quelques années maintenant, les modèles ARPEGE et PRELUDE m’avaient déjà laissé d’excellents souvenirs. Avec l’ARIA, on a l’intime conviction que la musique arrive au sommet de son art. La puissance de 2 x 30 watts sous 8 ohms ne signifie pas grand chose, car l’ARIA est doté d’une « motorisation » comparable à celle proposée par des amplificateurs dont la puissance est deux à trois fois supérieure. Cette énergie en sortie l’autorise à piloter et à s’associer avec des enceintes acoustiques encore plus ambitieuses que les PEL Kantor, et à ce titre les PEL Alégria, les Jean-Marie Reynaud CANTABILE, et les ProAc D 28 seront des partenaires hautement recommandables. A titre personnel, j’ai été particulièrement marqué et enchanté par la beauté et la justesse des timbres, et je reconnais volontiers que l’ARIA se classe dans la catégorie des amplificateurs les plus dynamique et les plus ouverts du moment. Son talent en matière de communication avec l’auditeur fera date grâce à sa neutralité, sa précision, et son infinie transparence, qui font honneur à la technologie à tubes employée.
Prix : 4400 € (05/2012)
Test d’écoute réalisé par
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