Origine : Japon
Casque électrostatique push-pull ouvert
Réponse en fréquences : 7 à 41 kHz
Capacité électrostatique : 110 pF
Impédance : 145 kΩ (y compris le câble, à 10 kHz)
Pression acoustique maximale : 118 dB / 400 Hz
Tension de polarisation : 580V DC
Origine : Japon
Amplificateur à tubes
Réponse en fréquence : DC à 100 000 Hz + 0, -1,5 dB
Distorsion harmonique maxi : 0,02% (avec 1 kHz, 100 V eff.)
Niveau d’entrée nominal : sorties 200mV / 100V
Niveau d’entrée : 30 V r.m.s. au minimum du volume
Impédance d’entrée: 50 Kohms, 50 kohms x 2
Tension de sortie maximale : 340V r.m.s. (1 kHz)
Tension de polarisation standard : Pro 580V x 2
Entrées ligne : 3 (XLR x 1, RCA x 2)
Sortie ligne : 1 RCA
La première série SR de casques du constructeur japonais STAX a été introduite il y a 36 ans. Le modèle SR-L500 Mk2 en est une déclinaison pourvue de nombreuses améliorations, dont le confort d’utilisation.
Ce casque est pourvu d’une membrane / diaphragme à couche mince monté à la main ainsi que des électrodes fixes en acier inoxydable afin d’obtenir une réponse profonde pour le registre grave, des fréquences élevées finement reproduites, des médiums apaisants, et, de fait, une musicalité équilibrée.
L’ensemble serre-tête (ARC) du SR-L500 est équipé d’un mécanisme coulissant à 10 « clics » pour le réglage de la hauteur du coussin de tête adopté à partir de SR-009 et SR-507. Une fois ajusté, le curseur conserve toujours sa position optimale pour rendre le réajustement inutile. Cela vous permet de profiter de longues et agréables heures de musique écoutées dans des conditions optimales de confort.
Pour ce casque haut de gamme, STAX a prévu un câble spécifique en cuivre pur haute performance développé par Hitachi. Ce câble HiFC ™ d’une longueur de 2,5 mètres présente divers avantages : notamment des caractéristiques sonores de très haut niveau grâce aux 6 brins parallèles en cuivre pur à 99,99999% sans oxygène avec adjonction de titane. L’ensemble du câble adopte une configuration de format plat et large pour réduire la capacité entre chaque fil, avec une connexion « switchable » propre à chaque oreillette.
La finition est irréprochable. Les coussinets recouverts de cuir synthétique et les fiches plaquées or ainsi que le support HP-S2 nous confirment que ce casque a l’ambition d’accompagner un système ou tout simplement une source de haute qualité musicale.
L’amplificateur SRM-007T II associé avec ce casque se révèle être un petit bijou. Son circuit symétrique, son étage d’entrée FET à faible bruit, fonctionnant en classe A, et son étage de sortie à tube OTL (sans transformateur de sortie) avec 4 triodes 6FQ7 (6CG7). L’alimentation électrique, plus précisément celle du chauffage, adopte un circuit redresseur combinant des diodes barrières Schottky à faible bruit et à faible perte ainsi que de grands condensateurs électrolytiques. La source d’alimentation CC à faible ondulation améliore agit significativement sur le rapport signal / bruit avec des « valeurs audibles » réduites à néant.
Cet amplificateur bénéficie de 3 entrées Ligne dont 1 au format XLR et de 2 sorties casque en face avant. On pourra se réjouir que le contrôle de volume en face avant, via un potentiomètre à quatre voies, permette de régler indépendamment les canaux gauche et droit, une possibilité plutôt appréciable.
Je remercie le distributeur JFF-Diffusion d’avoir mis à ma disposition ce casque et cet amplificateur pour une durée de six semaines afin d’évaluer objectivement leur potentiel musical et vous le faire partager au travers ce banc d’essai.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec le matériel suivant :
– lecteur CD YBA Classic Player 3,
– lecteur CD-Dac AUDIA FLIGHT FLCD Three S,
– préamplificateur MOON 310 LP Mk2,
– platine vinyle REGA RP 8 & cellule REGA MC Ania,
– magnétophone à bobines libres TEAC X3,
– câbles modulation ESPRIT BETA 2019 8G, VAN DEN HUL The Orchid & The Name.
Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615 et ESPRIT Volta, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque. Câbles secteur ESPRIT Celesta & Eterna.
STAX SRM-007 T II & SR-L500 Mk2 – AUDIA FLIGHT FLCD Three S : exemple d’un partenariat réussi
• CD sélectionnés : Naim CD test Sampler N°6 – Combo Capers ~ Bert Kaempfert – Russian, Klezmer & Gipsy Music ~ Sirba Orchestra – Les Géants du Jazz jouent Georges Brassens –The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Quiet Nights ~ Diana Krall – Meedle ~ Pink Floyd – Barry Lindon ~ bande originale du film – Rossini-Respighi – “La Boutique Fantasque ~ Direction : Antal Dorati – The Last of the Mohicans ~ bande originale du film – La Tradition Symphonique vol.1 & 2 ~ Tri Yann & L’Orchestre National des Pays de la Loire – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua – Mademoiselle in New-York ~ Lucienne Renaudin Vary & BBC Concert Orchestra – Dance into Eternity par Omar Faruk Tekbilek – Titanic ~ composed and conducted by James Horner – « Prodiges » ~ Camille Berthollet – Camille et Julie Berthollet – Jazz på svenska par Jan Johansson – Meedle ~ Pink Floyd – Toccata & Fugue – Jean-Sébastien Bach ~ transcription et direction d’orchestre : Léopold Stokowski , etc…
• Vinyles utilisés : Nameless ~ Dominique Fils-Aimé (vinyle 30 cm / 45 tr/m) – Georges Brassens vol.11 – Carolan’s Favourite ~ Derek Bell – All Time Favorite Melodies of Japan – The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – Quiet Night’s ~ Diana Krall – Quincy Jones – Shadow Hunter ~ Davy Spillane – Bach Spectacular par The Kingsway Symphony Orchestra ~ Direction Camarata – The Complete ~ Mike Oldfield – Tri Yann : Le Vaisseau de Pierre – Musique sacrée ~ Jean-Christian Michel – Barry Lindon ~ bande originale du film – « Jalousie » par Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli – Concertos Brandebourgeois N° 1,2,3 de Jean-Sébastien Bach, par The English Chamber Orchestra ~ Direction Benjamen Britten, etc…
Découverte et confort d’écoute
Les conditions d’écoutes au casque sont très différentes de celles des écoutes généralement pratiquées avec des enceintes acoustiques. Dans tous les cas de figure, l’auditeur est en prise directe avec la musique et ses interprètes. Dans cette circonstance, nous avons l’avantage d’oublier totalement les phénomènes liés à l’acoustique de la pièce d’écoute. Evidemment, la moindre imperfection liée à un pressage ou à une prise de son « douteuse » sera immédiatement entendue – c’est un inconvénient. Cependant, ce casque fait, comme par magie, preuve de discernement et on ne souffre pas trop de ce type d’imperfections.
Avec cette configuration full STAX, l’écoute se traduit par un excellent confort, tant physique que musical. La légèreté du casque et la conception des oreillettes permet une écoute détendue et de longue durée. Avec le SR-L500 Mk, vous pourrez écouter vos musiques préférées sans fatigue physique ni auditive, comme je vais essayer de vous le dépeindre.
Couleurs tonales
Registre aigu
• Prodiges ~ Camille Berthollet (CD)
Incontestablement, la technologie électrostatique montre clairement sa valeur ajoutée. Tout ce qui contient ce CD Prodiges est reproduit avec un contenu qui rompt totalement avec ce que l’on a communément pour habitude d’entendre avec un système amplificateur / enceintes de budget équivalent.
Le registre aigu est absolument bluffant, différent en tout cas. La finesse obtenue avec le violon ou l’ensemble de cordes qui accompagnent Camille Berthollet est d’une beauté révélatrice. Ce ou ces violon(s) ont une teinte sonore d’une finesse déconcertante, totalement naturelle qui plus est.
Absence d’agressivité : j’ai apprécié cette texture soyeuse, extrêmement raffinée, très proche, voir identique à celle d’un violon écouté en direct. Cette douceur ne limite nullement « l’ascension » vers les fréquences les plus hautes. Le grain procuré par le contact de l’archet sur les cordes de l’instrument est phénoménal. En écho, le violoncelle procure les mêmes effets pour former de superbes contrastes. J’ai décelé également un travail d’analyse « pointu » sur l’ensemble des « pupitres » accompagnant la jeune violoniste. Beaucoup de détails émergent sur l’ensemble des fréquences audibles, notamment sur les plus élevées. La « gestion » des moyennes et autres fréquences ainsi que le sens du détail aboutissent à une magnifique transparence sur laquelle je reviendrais un peu loin en détail.
Registre médium
• Musique sacrée ~ Jean-Christian Michel (vinyle)
Oui, c’est un véritable bonheur de retrouver cette Musique Sacrée signée Jean-Christian Michel – quatuor avec orgue et clavecin.
De loin, je n’ai pas boudé mon plaisir à écouter les compositions personnelles du clarinettiste ou les arrangements de certaines compositions de Jean-Sébastien Bach. J’ai pu alors apprécier toute la « substance » de la clarinette et des grandes orgues qui résonnent encore dans ma tête.
Les fréquences médiums sont magistralement mises en lumière : on entend clairement la clarinette et les grandes orgues insuffler la musique avec une splendide pureté. Cette bouffée d’oxygène n’appartient qu’aux « grandes réalisations acoustiques » dont fait parti l’ensemble STAX. La musique sacrée offre des perspectives riches, puissantes, aérées et équilibrés.
Aqua Sancta, Trio de Bach, Angelus sont des extraits qui vous prennent en haleine. La musique respire l’authenticité grâce à la présence de ce quatuor à vos côtés. Le mouvement du ballet sur la caisse claire offre une restitution « palpable » : on perçoit très nettement le contact du ballet sur la peau de la caisse claire. Les grandes orgues respirent et l’on entend absolument tout ce qui émane de l’instrument, ne laissant aucun doute sur les capacités de ce casque à reproduire toutes les inflexions de cet instrument parfois compliqué à reproduire.
Registre grave
• Meedle ~ Pink Floyd (CD)
Il ne sera pas indispensable de pousser le volume sonore de l’amplificateur SRM-007T II pour se rendre compte que les fréquences graves sont explorées avec la profondeur que requiert One of these Days. Le STAX SR-L500 Mk2 descend très très bas dans le grave. Rassurez-vous, le grave n’est pas omniprésent. Pas de formes de « bourdonnement » ne sont à redouter. Il y a une absence totale de surépaisseurs ou de caricatures, comme on peut souvent l’observer avec certains casques nomades. Le STAX respecte scrupuleusement les différentes nuances dans cette gamme de fréquences.
La caractéristique de cet extrait, est le jeu de la guitare basse de Roger Waters (doublée artificiellement). J’ai bien senti que les notes prenaient la consistance et la profondeur attendues. Sur ce point, aucune forme de distorsion ou de vibration parasite ne vient perturber l’écoute. Celle-ci se passe dans d’excellentes conditions, et surtout, sans traces de fatigue auditive. La batterie et plus précisément les « attaques » sur la grosse caisse sont éloquentes. Il y a beaucoup de matière, de consistance, quelque chose de très organique qui émane de cet « exercice » d’écoute.
Transparence – lisibilité – fluidité
• Nameless ~ Dominique Fils-Aimé (vinyle 45 tr/m)
Quel choc !
Assurément, technologie électrostatique oblige, le point majeur de cet ensemble STAX est incontestablement la transparence qui ressort des différentes écoutes et plus précisément celle Nameless dans cette version vinyle – pressage 45 tr/m.
Le degré d’analyse poussé m’a permis d’être au plus proche de l’interprète. C’est un véritable plaisir de « goûter » chaque phrase, chaque syllabe, chaque reprise de souffle de Dominique Fils-Aimé. Ce casque procure des sensations inédites. Transparence et lisibilité exemplaires sont les clefs de voute d’une écoute totalement lavée de toute imperfection.
La chaleur humaine est certes au rendez-vous, mais les effets de la prise de son sont absolument prodigieux, à commencer par les multiples percussions qui mettent en valeur l’expression vocale. Celles-ci tourbillonnent autours de vous, de gauche à droite, et apportent une immense richesse à Birds. Dès lors, les sonorités semblent « planer » autours de vous. Elles durent longtemps dans le temps, et finissent par s’évaporer dans l’espace de manière féérique.
La contrebasse est d’une précision redoutable, doublée d’une limpidité et d’une lisibilité inattaquables : on entend à la perfection les doigts du contrebassiste glisser sur le manche de l’instrument, mais également le pincement des cordes de l’instrument. Les infimes détails présents sur cet enregistrement nous renseigne sur les facultés de ce casque à analyser méthodiquement le contenu de l’enregistrement pour ainsi faire émerger une transparence que je peux qualifier de cristalline, et contribuer efficacement au détourage des instruments et de la voix.
Enfin, il est nécessaire de relever le « degré » élevé de fluidité, sans lequel l’écoute ne s’effectuerait pas de manière si sereine. Le choix des membranes électrostatiques pour le casque et la « haute » technologie à tubes pour l’amplificateur y sont pour beaucoup pour assurer une musicalité exempte de contraintes ou d’accrocs.
Dynamique
• La Tradition Symphonique vol.1 & 2 ~ Tri Yann & L’Orchestre National des Pays de la Loire ~ Direction : Hubert Soudant (CD)
Pousser le volume sonore de l’amplificateur SRM-007T II pour obtenir la vivacité de ces enregistrements en « live » n’est pas forcément utile. Quelque soit le niveau d’écoute requis, ce casque vous invite à un spectacle grandiose, vivant, dynamique, où se mêlent différents styles musicaux.
Je dois dire que j’ai été subjugué par l’éloquence et la puissance des chœurs sur le second CD, tout comme l’ensemble de cuivres du premier CD qui resplendissent avec éclat, force et une prestance incroyables.
Bien entendu, la rythmique composée de la batterie, guitare électrique et de la basse nous renseigne sur la dynamique foudroyante que ce casque et son amplificateur sont en mesure de produire. Dans ce genre de musique/fusion, la réponse impulsionnelle prend une signification particulière. Pas une once de traînage sur les extraits les plus expressifs. Contrairement à beaucoup d’autres casques, et je ne parle des oreillettes pour Iphones, j’ai senti une réactivité et une rigueur sans concession de la part de tous les « organes » qui illustrent ce concert un peu particulier où se mêlent un orchestre symphonique, des instruments celtiques, baroques, et des instruments plus contemporains. Il n’y a pas à dire, tonique est bien le terme qui convient ici pour qualifier ce magnifique mélange des genres qui se révèle entraînant, enthousiasmant, et oh combien réaliste.
Scène & espace sonore
• Toccata & Fugue – Jean-Sébastien Bach ~ transcription et direction d’orchestre : Léopold Stokowski (CD)
D’une façon générale, l’écoute au casque change globalement la manière de percevoir les sons, et de facto d’être en phase avec les interprètes. Avec la majorité des casques actuels, généralement bon marché, vous percevez correctement les effets stéréophoniques. Mais il arrive parfois que le centre de la scène de la sonore soit vide de toute substance.
Ici, se concrétise une mise en scène en trois dimensions audible. L’étagement des plans est très bien marqué. J’ai pu identifier précisément le positionnement des musiciens ou groupes de musiciens. Leur positionnement est précis, bien ciblé. Les contrebasses sont placées au premier plan en bas à droite. Les différents pupitres regroupant violons et violoncelles prennent leur place respective à gauche et à droite et un peu plus en hauteur. Les cors et flûtes traversières sont placés au centre de la scène sonore. Le décor est parfaitement structuré, sans approximation.
De plus, nous bénéficions d’une « terrible » aération : le message sonore est clair, délié, délivré de toutes contraintes. La spatialisation est du plus haut niveau, le « volume » d’une ampleur extraordinaire, y compris à faible niveau d’écoute. De coup, la musique respire avec une infinie liberté qui correspond parfaitement à cette œuvre majeure de Jean-Sébastien Bach, si bien transcrite par Léopold Stokowski.
Aspect émotionnel
• Titanic ~ composed and conducted by James Horner (CD)
La bande originale du film Titanic composée et dirigée par James Horner illustre parfaitement les capacités à émouvoir un auditeur à la fois passionné de cinéma, de grands effets, sensible à l’émotion.
Vous vous installez dans votre fauteuil le plus confortable, vous lancez le CD, vous fermez les yeux. Vous verrez défiler les images les plus prenantes et percevrez impressions semblables à celles que vous aviez visionné en regardant ce film sur grand écran – l’effet est garanti.
Avec ce casque, seule la musique parle : les effets sont absolument « gigantesques ». L’aspect tri-dimensionnel prend alors toute sa signification. J’ai été littéralement envouté par la voix, le son du uilleann pipes et du tin whistle. La belle orchestration vous immerge totalement dans l’ambiance des différentes scènes du film. Il émane de cette écoute une pureté déconcertante, attachante, un délassement qui comblera les amateurs de musiques de films. Il s’agit bien d’un grand spectacle que nous propose ce casque et son amplificateur à tubes. Vous n’aurez pas fini d’avoir de bout en bout des frissons à chaque phrase musicale, à chaque inflexion, à chaque nuance.
• Dance into Eternity ~ Omar Faruk Tekbilek (CD)
Là, on frise l’apothéose en terme d’émotion. Il ne manque absolument rien pour vous faire goûter au charme de la musique d’Omar Faruk Tekbilek. Si envoutante soit-elle, avec cet ensemble STAX, on découvre de nouvelles choses, des sonorités « inédites », des effets, une présence inhabituelle des musiciens et de leurs instruments à vos côtés.
Cette musique à consonance orientale est reproduite avec une délicatesse et une pureté à vous faire frémir. Le contour de chaque instrument est défini avec une précision peu souvent rencontrée avec d’autres casques d’écoute.
Les multiples petites percussions apportent une saveur supplémentaire qui donne beaucoup de « piment » à la musique. Les percussions prennent une consistance toute particulière : on ressent fort bien l’attaque du marteau sur la peau d’origine animale.
Autant le dire, il n’y a rien d’artificiel ou de truqué dans tout cela. La sonorité du Oud m’est apparue très naturelle. Sa sonorité boisée, les harmoniques, une multitude de couleurs contribuent à rendre la reproduction d’une tonalité vivifiante. Et puis, il y a le son de la flûte et ses multiples « facettes » qui vient vous « caresser » les oreilles, à la façon d’une brise légère. Eu égard aux conditions d’écoutes intimes, nous pouvons faire totalement abstraction de l’environnement et partir pour un voyage musical inoubliable.
• Georges Brassens vol.11 « Fernande » (vinyle)
Afin de goûter aux joies d’une série de thèmes expressifs, j’ai souhaité revisiter le répertoire de Georges Brassens, histoire de rompre avec les « standards » habituels, mais aussi goûter à la poésie.
L’album N°11 bénéficie d’une excellente prise de son et d’un pressage de bonne qualité. Avec ce casque, la communion avec l’auteur / interprète est instantanée. C’est absolument incroyable de pouvoir écouter et avoir Georges Brassens à côté de soi.
Le silence de fonctionnement de l’ensemble amplificateur / casque et l’absence de souffle résiduel mettent très bien en valeur la voix du chanteur. On y décèle cette chaleur humaine inimitable qui lui sied à merveille. La diction est absolument parfaite, les reprises de souffle perceptibles. On arrive même à déceler le rictus discret propre à l’artiste sur les thèmes plus « légers » et humoristiques.
L’accompagnement à la guitare de Joël Faveau apporte cette touche d’humanité supplémentaire qui m’a fait « vibrer » sur les chansons les plus poétiques, telles que Les passantes, La princesse et le croque-note ou Stances à un cambrioleur.
Et puis, il y a le cas de la contrebasse de Pierre Nicolas : le musicien l’utilise parfois à la manière d’un violoncelle en élaborant un contrechant émouvant à la sonorité profonde, pleine, et très riche. On entend à la perfection l’archet au contact des cordes de l’instrument. Par son jeu « vibrant », la manière de faire « résonner » les accords de sa main gauche est tout simplement remarquable. Ce contrebassiste s’y entendait pour faire pleurer les notes ou les faire chanter comme un violon ou un violoncelle. Avec ce casque STAX et son amplificateur dédié, je peux attester que l’on bénéficie d’une approche musicale simplement réaliste.

Amplificateur à transistors SRM-252S
Même s’il m’apparaît indispensable que, pour bénéficier de la richesse musicale décrit précédemment, le casque STAX SR-L500 Mk2 soit accompagné de l’amplificateur à tubes SRM-007T II, il n’est pas inconcevable de penser également que l’amplificateur à transistors SRM-252S pourra également assurer une fonction qualitative. Cet amplificateur saura mettre en valeur vos précieux enregistrements par son sens de l’analyse, le fruité des timbres, et l’approche émotionnelle en rapport avec les prestations du casque.
Conclusion :
Certes, le « ticket d’entrée » est élevé. Mais si vous rêvez d’une écoute intime (ou à deux) le casque STAX SR-L500 Mk2 et l’amplificateur SRM-007T II vous placeront au premières loges d’un concert dont la musicalité est à cent lieues de ce que vous pouviez imaginer. Si l’investissement vous parait démesuré, l’amplificateur SRM-252S remplit parfaitement sa fonction d’interface entre une source de haut niveau et le casque.
Voici donc un casque qui se démarque réellement. En sa compagnie, vous bénéficierez d’une musicalité de très loin supérieure aux « standards » habituels proposés par une concurrence pas toujours en phase avec la notion de réalisme.
Prix : 07/2020
Casque : 925 €
Amplificateur SRM-007T II : 2990 €
Amplificateur SRM-252S : 570 €
Support casque bois : 100 €