Origine : Grande Bretagne
Amplificateur intégré à transistors
Puissance sous 8 ohms : 2 x 50 watts / 8 Ω
Puissance sous 4 ohms : 2 x 73 watts / 4 Ω
Réponse en fréquences : 12 Hz à 43 kHz
Réponse en fréquences phono : 15 Hz à 40 kHz
Sensibilité entrée phono : 2.1mV pour 47KΩ – 220pF
Sortie casque : 32 Ω = 1.8V – 54Ω = 2.6V – 300Ω = 5.9V
Taux de distorsion : non spécifié
Rapport signal / bruit : non spécifié
1 entrée phono MM
4 entrées ligne RCA
1 sortie enregistreur RCA
1 sortie casque jack 6,35
Le modèle Brio de chez REGA fait désormais (presque) partie des « meubles ». Nous en sommes à la sixième génération; la première version datant de 1991. Cette longévité est révélatrice d’une conception aboutie, qui peut défier les temps et les modes.
Convenons-en, depuis 1991 le Brio a tout de même évolué. Cependant, les fondamentaux demeurent bel et bien. Au fil des époques, REGA a aussi soigné la présentation et la dernière version de 2017, présentée ici, prend des allures plus contemporaines et perd au passage le suffixe R qui, pourtant, avait fait la notoriété de cette version à travers le monde.
La version actuelle adopte un châssis différent composé de deux pièces en aluminium qui renforcent les capacités de refroidissement. Sans donner davantage de précisions sur le sujet, REGA nous informe que les circuits internes ont aussi été améliorés (renforcés), avec un autre objectif : celui de réduire le plus possible le trajet du signal.
Une seconde alimentation a été ajoutée pour assurer une isolation supplémentaire entre l’étage de sortie et l’étage / ligne de commande et la section phono, laquelle reste exclusivement à aimant mobile. L’alimentation principale est entièrement consacrée à l’étage de sortie.
Des amplificateurs opérationnels d’origine Muses de meilleure qualité ont été utilisés tant pour la section “ligne” que pour la section phono. Les étages de sortie ont été particulièrement travaillés. Ils accueillent des modules à faible impédance travaillant en classe A associés à deux transistors de sortie Darlington Sanken 150W avec diodes de compensation de température. L’ensemble se comporte comme un circuit en classe A avec une bonne stabilité thermique et un courant permanent plus faible.
La nouvelle configuration des circuits a permis, et c’est nouveau, d’implanter une sortie casque dont la prise jack 6,35 garnit la façade sobre et de bon goût. Cette sortie casque a fait l’objet d’une étude poussée notamment sur la fonction qui coupe les enceintes acoustiques.
La face arrière est finalement bien garnie. Elle comporte 4 entrées RCA haut niveau, 1 entrée phono MM, et 1 sortie enregistreur analogique sans boucle monitoring, ainsi que 4 sérieuses bornes HP acceptant les fiches bananes et les fourches. Comme toujours, chez REGA, la fiche IEC n’a pas de borne de mise à la terre. Ne cherchez pas les entrées numériques, elles sont absentes du panneau arrière.
La face avant redessinée est d’une sobriété de bon goût : un interrupteur marche / arrêt, la prise casque au format jack 6,35, un sélecteur de sources et une série de leds rouges pour signifier l’entrée choisie, et le potentiomètre de volume. Je regretterais l’absence de réglage de balance, parfois bien utile.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec les éléments suivants :
– préamplificateurs MOON 310 LP Mk2,
– platine vinyle REGA RP 8 & cellule REGA MC Ania,
– lecteur CD YBA Classic Player 3,
– enceintes acoustiques PEL Kantor, APERTURA Swing, HARBETH Super LH5 Plus,
– amplificateur casque REGA Ear et casque SENNHEISER HD 430,
– câbles de modulation ESPRIT Beta 2019, YBA Glass, VAN DEN HUL the Orchid,
– câbles HP ESPRIT Beta 2019 et YBA Diamond,
– plaquettes anti-vibratoires REHDEKO.
Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615 et ESPRIT Volta, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque. Câbles secteur ESPRIT Celesta & Eterna.
• CD repères : The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – Marquises ~ Jacques Brel – La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua – Mademoiselle in New-York ~ Lucienne Renaudin Vary & BBC Concert Orchestra – Quiet Night’s par Diana Krall – Stéréo Concert Séries ~ Collection Decca Phase 4 – Barry Lindon ~ bande originale du film – Dance into Eternity par Omar Faruk Tekbilek – Requiem de Mozart ~ Herbert von Karajan – « Prodiges » par Camille Berthollet – Camille et Julie Berthollet – Naim CD test Sampler N°6 – Jazz på svenska par Jan Johansson – Meedle ~ Pink Floyd – Legends par James Galway & Phil Coulter – Collaboration par le Modern Jazz Quartet with Laurindo Elmeida, etc…
• Vinyles utilisés : The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – Nameless par Dominique Fils-Aimé (vinyle 30 cm / 45 tr/m) – Quiet Night’s par Diana Krall – Bossa Nova ~ Quincy Jones – Shadow Hunter par Davy Spillane – Bach Spectacular par The Kingsway Symphony Orchestra ~ Direction Camarata – The Complete par Mike Oldfield – Tri Yann : Le Vaisseau de Pierre – Molière ~ bande originale du film – Barry Lindon ~ bande originale du film – « Jalousie » par Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli – Concertos Brandebourgeois N° 1,2,3 de Jean-Sébastien Bach, par The English Chamber Orchestra ~ Direction Benjamen Britten, etc…
Approche globale, découverte et premières impressions
Sur le plan pratique, ce modèle ,appartenant à la sixième dynastie de la famille Brio, n’a rien à envier aux modèles des générations précédentes. Il est même plus complet que les millésimes précédents puisqu’il intègre une section phono MM (non testée) et une sortie casque au format standard jack 6,35. Son exploitation est on ne peut plus simple, et la télécommande fournie permet de piloter au doigt et à l’oeil les fonctions principales.
Le cas échéant, les « vieux » utilisateurs de magnétophones analogiques apprécieront en outre la sortie enregistreur, et devront faire l’impasse sur la fonction de monitoring.
Les jeunes générations seront surprises de ne pas avoir accès à une section et des prises numériques. C’est un choix que le constructeur Britannique assume parfaitement. Aussi, il a préféré peaufiner l’alimentation, les circuits analogiques et d’amplification, quitte à faire l’impasse sur la fonction de conversion N/A.
Sur le plan musical, le brio « new time » se montre un peu différent de ses ancêtres et le remplacement d’un modèle ancien, si performant soit-il , est à mon sens justifié. Je le trouve plus « complet » que les versions antérieures sur les principaux critères analysés ci-après.
Au fait, ce Brio est-il plus musical que les autres ? Ce n’est pas tout à fait en ce sens que je poserais la question.
Couleurs tonales – transparence
Registres aigus et médium
• The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield (CD & vinyle)
Le registre aigu se montre « brillant » sans toutefois porter préjudice à l’audition par des excès à tout va. Par rapport au Brio-R, les fréquences aigus sont assorties d’une douceur plus proche des timbres analogique. Je dirais que ce trait de caractère le rend plus universelle son association avec les enceintes acoustiques de marque et d’origine différentes.
Le Brio-R avait cette petite tendance à faire briller parfois le haut du spectre dans certaines conditions. Cette sorte de coquetterie semble avoir été totalement gommée.
Cette « nouvelle » douceur ne remet nullement en question la notion de précision, ni d’ouverture, et encore moins son sens poussé du détail. J’irais même jusqu’à dire que le gain en équilibre subjectif l’autorise à analyser plus finement et de façon plus réalise le violon, la trompète, les cymbales. Vous pourrez ainsi déguster en toute quiétude la version orchestrale de Porgy and Bess de Gershwin dirigée par Frank Chacksfield.
Avec cette facilité d’analyse supplémentaire, inversement proportionnelles à la taille de son boîtier, le Brio extirpe sans rechigner un très grand nombre d’informations, telles que les arpèges d’une harpe, le filé de la flûte traversière, ou le fameux jeu de banjo sans avoir à rougir face à des électroniques plus onéreuses et réputées plus performantes.
Cette gestion « agile » des hautes et moyennes fréquences nous mettent en regard d’une superbe transparence nous permettant « d’avoir accès » à un large éventail d’informations. Comme tous les amplificateurs REGA, toutes générations confondues, le Brio propose une sonorité pure. Cela démontre que les fréquences médium – aigus héritent de l’expérience acquise au fil des décennies. Les évolutions conceptuelles et de nouveaux composants choisis parmi les meilleurs l’aident à se hisser assez haut sur l’échelle des produits expressifs. Tout en s’éloignant du « son anglais », cette mouture adopte désormais une neutralité de bon ton.
Registre grave
• Barry Lindon – musique du film (CD & vinyle)
La célèbre Sarabande de Haendel nous en dit beaucoup sur les capacités à reproduire correctement les fréquences graves. Sans atteindre les profondeurs de certains amplificateurs intégrés de gamme et de prix bien supérieurs, le Brio ne se défend, ma foi, pas si mal. Justement sur cette Sarabande, c’est avant tout les roulement de timbales qui attirent l’attention. Outre la franchise et la netteté, elles prennent une dimension assez spectaculaire avec un côté plein et même assez « massif » qui sied à ce type de percussion. La « profondeur » en elle-même est conforme à ce que l’on peut en attendre. Le Brio n’ira pas flirter avec les abysses du registre grave; il laissera cette place à ses grands frères. A noter que la profondeur que l’on retrouvera sur le solo de violoncelle ou les contrebasses n’a rien de ridicule, bien au contraire, si je prends en référence les extraits suivants.
• Collaboration Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida
La contrebasse du Modern Jazz Quartet , notamment sur Valéria, m’a convaincu que cet amplificateur savait correctement prendre en charge les fréquences graves. Plus de doutes, cette contrebasse affiche une santé d’enfer sur le plan de la profondeur, sans toute fois en faire de trop. En ce sens, le Brio se démarque assez sensiblement des amplificateurs CYRUS qui entretiennent toujours cette « relation » avec la surépaisseur du bas médium / grave, souvent appréciée mais pas toujours la bienvenue.
Pour ne pas déroger à la règle « maison », les lignes de la contrebasse sont fermes, tendues, bien lisibles, en conformité avec le style des amplificateurs REGA toutes catégories et époques confondues. Il me semble que le registre grave gagne un peu en force par rapport aux modèles précédents : j’ai remarqué cette caractéristique davantage sur le piano que sur la contrebasse. L’instrument à clavier offre un poids supplémentaire plutôt bien perçu et avec les enceintes acoustiques mises à l’épreuve lors de ce test.
Agilité – rapidité
• Requiem de Mozart ~ Herbert von Karajan ~ Soprane : Wilma Lipp
Je vous l’affirme, le Brio est un petit malin qui saura vous surprendre. Vif, enjoué, il est entre vite dans l’action pour faire « chanter » le Requiem de Mozart dans le même esprit, me semble-t-il, que Karajan l’avait imaginé dans cette version avec Wilma Lipp. L’introduction et le Kyrie est à la fois succulente et bouleversante. Je n’en attendais pas moins.
La montée en puissance de l’orchestre Philharmonique de Berlin, puis des choeurs sont « explosifs », tout en préservant, avec un infini respect, l’harmonie. Cet amplificateur s’en sort très bien pour « démêler » tout ça et reproduire « quelque chose » de riche en substance avec « brio » si je puis dire. Mais surtout, on appréciera l’agilité de cet amplificateur : une reproduction sans aucune confusion ni aucun froissement sur des messages complexes. Nous sentons que le déroulement des opérations est bien maîtrisé.
Cet amplificateur est rapide : il sait grimper dans les tours sans hésiter. Il fait preuve de discernement lorsque la soprano Wilma Lipp sort progressivement de l’ombre (flot orchestral) avec une magie difficile à décrire. Cet amplificateur contourne toute forme de difficultés. Les coups de timbales sont pris en charge avec une rigueur qui fait honneur aux amplificateurs de la marque. La reproduction de ces percussions est nette, précise, sans déformation qui viendraient ternir le plaisir de l’écoute. Les écarts de dynamique ne peuvent faire l’objet d’aucune critique : notre petit anglais se fait même remarquer par son un sens du rythme affirmé.
Fluidité – harmoniques
• Quiet Night’s ~ Diana Krall (CD & vinyle)
Si la texture sonore a monté d’un cran avec cette nouvelle mouture Brio, les améliorations n’ont nullement affecté les qualités maintes fois relevées sur les versions antérieures. C’est avec un grand bonheur que je redécouvre la fluidité légendaire propres aux électroniques REGA. L’emprunte analogique est au rendez-vous. Elle est évidement totale lorsque l’on use et abuse d’une platine vinyle et d’un préamplificateur phono séparé.
A cette fluidité, s’associe une chaleur humaine assez excitante – signature des produits REGA en général. Le Brio met parfaitement en valeur aussi bien la voix charnelle de Diana Krall que la sobre orchestration qui l’accompagne sur l’album Quiet Night’s. Les paroles s’écoulent paisiblement un peu comme une source d’eau très pure cachée dans des lieux encore protégés (il en existe). Les phrases musicales et vocales s’enchaînent « logiquement » avec un très beau délié. Pas de rondeurs ou d’excès de chaleur : c’est sonorité plutôt naturelle qui vous est proposée. Ecouter des vocaux avec cet amplificateur est un véritable régal !
Scène & espace sonore
•Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach ~ transcription & direction Léopold Stokowski
Il ne faut pas trois minutes pour comprendre que le Brio n’est pas avare pour ce qui a trait au déploiement de la scène sonore. Certes, celle-ci n’est pas aussi développée que celle des modèles Elicit-R et Elex-R. Toutefois, au regard de son positionnement et de son prix, cet amplificateur s’en sort très bien sur ce paramètre. L’enveloppe globale est plus que correcte avec cet enregistrement signé Léopold Stokowski. Toutefois, l’aspect holographique dépendra des enceintes acoustiques et câbles associés. A ce titre, le REGA Brio peut se marier avec des enceintes acoustiques d’origine françaises ou britanniques de prix deux à trois fois plus élevé que lui, sans donner le sentiment que cette dépense est inutile ou disproportionnée.
Sans apparaître démesurée, la scène sonore est relativement ample. La Toccata & Fugue en ré mineur signée Léopold Stokowski se montre audacieuse. La musique emplit la pièce d’écoute avec une éloquence et le volume qui sied à un tel « monument » tel que l’oeuvre de Jean-Sébastien Bach. Les plans sont bien « détachés », les cuivres, les cordes, sont bien à leur place. J’ai retenu une très belle image, stable de surcroît. La séparation des canaux permet de bien situer le positionnement de chaque interprète ou groupes d’interprète et le milieu de la scène sonore n’est pas vide de substance.
En complément de la transparence évoquée ci-avant, le côté aéré laisse beaucoup de place aux instruments solistes qui peuvent à leur guise ressortir de la masse orchestrale. Quelques notes de harpes, un duo de flûtes traversières démontrent que le constructeur s’est réellement intéressé à la finesse et au délié du message musical. Pas de zones d’ombres à craindre, et les mélomanes retrouveront une foule de détails, parfois engloutis ou simplifiés avec des amplificateurs moins portés sur le sens du détail.
Communication avec l’auditeur
• « Marquises » ~ Jacques Brel
Avec les quelques défauts que comporte cette version CD de Marquises de Jacques Brel, on ne m’empêchera pas de penser qu’avec cet amplificateur, la prestation de ce grand interprète est ici grandiose et réaliste.
Sur le plan émotionnel, les plus sensibles d’entre nous, ne serons pas déçus. Cet amplificateur « sain » dans sa conception et sa réalisation a encore mûri. Aussi, vous pourrez profiter pleinement de tout type de musique un tant soit peu expressive. Il est vrai que ma propre sensibilité par rapport à cette chanson Marquises aurait pu influencer mon objectivité. Cependant, il faut reconnaître que l’analyse des phrases vocales, leur phrasé, atteint un niveau de prestations suffisamment élevé pour vous procurer un grand frisson.
• Jazz på svenska ~ Jan Johansson
Ce frisson de plaisir nous le devons à la linéarité et la cohérence d’ensemble de ce petit bijou. Au fil des écoutes, je me suis aperçu que cet amplificateur apportait son lot de surprises (heureusement bonnes). Dépourvu de caricatures, la musique « s’échappe » des enceintes avec beaucoup de naturel et j’aimerais faire une mention spéciale sur le détourage et le grain des instruments qui ont pris du galon.
De nature chantante, cet amplificateur offre une musicalité charnelle et ouverte. Les extraits « dépouillés » d’artifices de Jazz på svenska par Jan Johansson (piano et contrebasse) dévoilent une substance parfois pas toujours perceptible.
Ce duo piano – contrebasse est réellement « touchant ». Ce jeu de piano se montre, juste, sincère : j’ai pu observer la beauté des timbres mais aussi apprécier la technicité avec laquelle Jan Johansson exerce habillement son art sur les touches de l’instrument. Les notes deviennent ainsi éclatantes dans la pièce d’écoute.
Le jeu de contrebasse excelle également par son interprétation, mais aussi sa prestance, le suivi des notes et le « plaquage » des doigts sur le manche de l’instrument. On entend également en fond un certain nombre de bruits discrets dans le studio d’enregistrement qui apportent une valeur ajoutée à certains extraits puisés dans le répertoire de la musique traditionnelle Suédoise.
Voici une démonstration supplémentaire qui montre un amplificateur tonique et en phase avec la musique et son auditeur.
Sortie casque
Une fois n’est pas coutume : cet amplificateur bénéficie d’une sortie casque digne de ce nom. Sans doute inspirée de l’amplificateur EAR, cette « section » fait beaucoup mieux que les sorties casques rajoutées ça et là, notamment par les constructeurs généralistes Japonais.
L’heureux propriétaire de l’amplificateur REGA Brio pourra effectuer des écoutes intimes dans de bonnes conditions. Ne nous méprenons pas non plus, cette sortie casque ne va pas aussi loin que l’amplificateur casque EAR, ou d’autres réputés plus performants.
Dans les grandes lignes, avec un casque bien pensé et neutre, nous retrouvons la plupart des caractéristiques mélodiques décrites ci-avant. Cette sortie casque est donc « intéressante » à plus d’un titre. Elle permet une écoute individuelle qualitative, riche, bien « fournie » en informations et dénuée de forme d’agressivité.
Conclusion :
A l’heure du bilan, on peut tout de même se demander si les congratulations de toutes parts sont réellement justifiées et même si la réputation de cet amplificateur n’est pas surfaite. Très sincèrement, je ne crois pas qu’il faille remettre en question les avis positifs. Le REGA Brio actuel est un amplificateur musical bourré de qualités, simple à utiliser, et qui convient à un nombre étendu d’enceintes acoustiques de moyen et haut rendement. N’hésitez pas à lui associer une source et des câbles de compétition, je vous garantis que vous ne vous en lasserez pas de sitôt.
Prix : 790 € (01/2020)