Convertisseur N/A D50
Le constructeur Norvégien HEGEL a quelque peu rationalisé sa gamme d’électroniques ou tout au moins celle des produits numériques. Si les amplificateurs « connectés » représentent une part importante de la production, les convertisseurs N/A de la série HD disparaissent du catalogue.
Né dans la dans la mythologie Nordique où les corbeaux Hugin et Munin apportaient à Odin des connaissances inégalées, révélant les vérités cachées du monde, c’est dans cet espritque le D50 est censé déchiffrer les complexités de l’audio numérique avec une précision absolue. Aussi, sa conception innovante transforme les données brutes en musique riche en détails, exempte de bruit et fidèle à l’enregistrement .
Au premier coup d’oeil, le D50 paraît sobre, avec son design noir minimaliste. Aucun détail tape-à-l’oeil ou caractéristique superflue ne détourne l’attention de son objectif. HEGEL a mis le paquet sur le châssis tout aluminium découplé par un tripode de supports mêlant une semelle en caoutchouc et un embase en aluminium fraisé.
Bien que le constructeur ne donne que des éléments généralistes, le D50 adopte un Dac judicieusement placé sur une carte séparée, au-dessus du reste de l’électronique. Ce placement surélevé réduit le bruit et les interférences tout en offrant des chemins de signaux courts et dégagés.
Les signaux décodés sont « reclockés » à l’aide de trois horloges maîtresses dédiées : une pour les signaux S/PDIF et, pour l’USB, des horloges maîtresses distinctes pour les taux d’échantillonnage de 48k et 44,1k. Stratégiquement placées pour minimiser le bruit, ces horloges délivrent un signal parfaitement synchronisé à la puce DAC, permettant la conversion numérique-analogique la plus pure et la plus précise.
Dans le D50, même le routage présente des « coins arrondis » pour minimiser les chutes d’impédance et réduire les « radiations ».
Pour éliminer encore davantage le bruit électrique, le D50 utilise deux transformateurs toroïdaux à faible bruit dont on ne connaît pas la valeur. L’un alimente les processus numériques les plus bruyants et les fonctions de veille, tandis que l’autre est dédié aux composants analogiques et numériques sensibles. Les deux transformateurs sont blindés par de l’acier épais et placés loin de toute électronique sensible. Leur sortie est également filtrée, ce qui garantit que le D50 fonctionne avec la puissance la plus pure, permettant à ses performances de s’envoler.
La face arrière est agrémentée de 6 entrées numériques :
– 1 entrée AES/EBU S/PDIF, 24 bits / 192 kHz, DSD64(DoP), MQA 8x
– 1 entrées coaxiale (RCA) S/PDIF, 24 bits / 192 kHz, DSD64(DoP), MQA 8x,
– 1 entrée coaxiale (BNC) S/PDIF, 24 bits / 192 kHz, DSD64(DoP), MQA 8x
– 2 entrées optiques S/PDIF 24 bits / 96 kHz, MQA 8x
– 1 port USB-B 32 bits / 384 kHz, DSD256(DoP), MQA 8x
Les sorties analogiques à niveau fixe sont au double standard RCA et XLR. Nous regretterons que HEGEL n’ai pas prévu de les configurer en mode variable.
Caractéristiques techniques :
– Réponse en fréquences : 0 Hz à 100 kHz
– Rapport signal / bruit : > 100 dB
– Taux de distorsion : < 0,0002 %
– Niveau de bruit plancher : – 150 dB
Le prix en France a été fixé à 4895 €.
Site du constructeur en Français :
https://www.hegel.com/fr/