REGA DAC – ATOLL DAC 100 REGA Dac Origine : Grande Bretagne ATOLL Dac 100 Origine : France
ECOUTE Les tests d’écoute ont été effectués avec le matériel suivant : enceintes Dali Mentor Menuet sur pieds Dynaudio Stand 3, câblage hp Chord Company Carnival, amplificateur Atoll IN80, câble de modulation type RCA Qued Qnex 1, lecteur cd Denon dcd635 et liaison vers DAC via câble optique « standard » et écoute dématérialisée via câble usb « standard ». Tout d’abord, un petit tour du propriétaire. Le Rega surprend par sa masse, et pour cause, il fait deux fois l’Atoll. Leur « format » diffère également. L’Atoll est un modèle réduit des autres produits de la marque. Le Rega quant à lui fait penser aux produits Cyrus. Inutile de se pencher sur les améliorations qu’apportent ces deux DACs au lecteur cd qui sert de transport, elles sont évidentes à tout les niveaux. Nous voilà donc au coeur du sujet, le duel entre les deux DACs. Contre toute attente, tout deux ont plus en commun que je l’aurais imaginé. Je reviens brièvement sur le filtre réglable du Rega, qui, même s’il apporte une modification audible dans le haut du spectre, n’a pas grande utilité à mes oreilles, tant la nuance entre les différents réglages est faible. A vrai dire, j’ai navigué entre les 5 configurations possibles sans jamais trouver ma préférence. Des heures d’écoute m’ont permis d’essayer un vaste panel de style musicaux, et de bien analyser les deux « bêtes ». D’abord, les points communs. La spatialisation est très convaincante, les enceintes s’effacent pour laisser place à des instruments et des voix bien détourés, où tout le monde trouve sa place, y compris dans la hauteur et la profondeur. En fait, ces DACs sont comme deux plats identiques, mais là où ils diffèrent, c’est par leur « assaisonnement ». L’un « sauce Atoll », et l’autre, « sauce Rega ». C’est donc sur le plan subjectif qu’ils se séparent. L’Atoll est ainsi plus « propre » dans le bas du spectre, et plus montant dans l’aigu. Le Rega est exactement l’inverse. Ceci étant, et tout ceux qui connaissent Atoll et Rega ne seront pas surpris, le premier sera très certainement moins agréable que le deuxième lors d’une écoute prolongée. Toutefois, ce fait dépendra des autres éléments associés à l’Atoll. Mon ampli est de l’ancienne génération, hors la nouvelle gamme « SE » est plus douce dans l’aigu, ce qui devrait rendre ma remarque obsolète. Conclusion :Sur le plan objectif, vous l’aurez compris, ce sont deux très bons appareils qu’il sera difficile de départager. En revanche, chacun adhérera ou non à la philosophie des deux marques. En clair, si vous n’aimez pas Atoll, vous n’aimerez pas le DAC 100, et si vous n’aimez pas Rega, même punition. Malgré cela, au sein d’un système « métissé », et bien choisi, j’ai tendance à penser que l’Atoll sera meilleur, par ce supplément d’émotion que je n’ai pas, ou rarement, trouvé sur le Rega. Revenons un instant sur le côté objectif. Je ne suis pas friand des notations, mais elle semblent de rigueur ici. Celle-ci peut sembler sévère par rapport aux autres rédacteurs de compte-rendu, mais je pars du principe que la perfection n’est pas de ce monde et que l’on peut toujours trouver mieux.
Ecoute comparative réalisée par JEY
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REGA DAC – ATOLL DAC 100 REGA Dac Origine : Grande Bretagne ATOLL Dac 100 Origine : France
ECOUTE Les tests d’écoute ont été effectués avec le matériel suivant : enceintes Dali Mentor Menuet sur pieds Dynaudio Stand 3, câblage hp Chord Company Carnival, amplificateur Atoll IN80, câble de modulation type RCA Qued Qnex 1, lecteur cd Denon dcd635 et liaison vers DAC via câble optique « standard » et écoute dématérialisée via câble usb « standard ». Tout d’abord, un petit tour du propriétaire. Le Rega surprend par sa masse, et pour cause, il fait deux fois l’Atoll. Leur « format » diffère également. L’Atoll est un modèle réduit des autres produits de la marque. Le Rega quant à lui fait penser aux produits Cyrus. Inutile de se pencher sur les améliorations qu’apportent ces deux DACs au lecteur cd qui sert de transport, elles sont évidentes à tout les niveaux. Nous voilà donc au coeur du sujet, le duel entre les deux DACs. Contre toute attente, tout deux ont plus en commun que je l’aurais imaginé. Je reviens brièvement sur le filtre réglable du Rega, qui, même s’il apporte une modification audible dans le haut du spectre, n’a pas grande utilité à mes oreilles, tant la nuance entre les différents réglages est faible. A vrai dire, j’ai navigué entre les 5 configurations possibles sans jamais trouver ma préférence. Des heures d’écoute m’ont permis d’essayer un vaste panel de style musicaux, et de bien analyser les deux « bêtes ». D’abord, les points communs. La spatialisation est très convaincante, les enceintes s’effacent pour laisser place à des instruments et des voix bien détourés, où tout le monde trouve sa place, y compris dans la hauteur et la profondeur. En fait, ces DACs sont comme deux plats identiques, mais là où ils diffèrent, c’est par leur « assaisonnement ». L’un « sauce Atoll », et l’autre, « sauce Rega ». C’est donc sur le plan subjectif qu’ils se séparent. L’Atoll est ainsi plus « propre » dans le bas du spectre, et plus montant dans l’aigu. Le Rega est exactement l’inverse. Ceci étant, et tout ceux qui connaissent Atoll et Rega ne seront pas surpris, le premier sera très certainement moins agréable que le deuxième lors d’une écoute prolongée. Toutefois, ce fait dépendra des autres éléments associés à l’Atoll. Mon ampli est de l’ancienne génération, hors la nouvelle gamme « SE » est plus douce dans l’aigu, ce qui devrait rendre ma remarque obsolète. Conclusion :Sur le plan objectif, vous l’aurez compris, ce sont deux très bons appareils qu’il sera difficile de départager. En revanche, chacun adhérera ou non à la philosophie des deux marques. En clair, si vous n’aimez pas Atoll, vous n’aimerez pas le DAC 100, et si vous n’aimez pas Rega, même punition. Malgré cela, au sein d’un système « métissé », et bien choisi, j’ai tendance à penser que l’Atoll sera meilleur, par ce supplément d’émotion que je n’ai pas, ou rarement, trouvé sur le Rega. Revenons un instant sur le côté objectif. Je ne suis pas friand des notations, mais elle semblent de rigueur ici. Celle-ci peut sembler sévère par rapport aux autres rédacteurs de compte-rendu, mais je pars du principe que la perfection n’est pas de ce monde et que l’on peut toujours trouver mieux.
Ecoute comparative réalisée par JEY
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