ETALON – ORIGO
Origine : Hongrie
Amplificateur intégré à transistors
Puissance : 2 x 40 watts / 4 ohms
Sensibilité: min. 250 mV/10kOhms
Gain: 34dB +/- 0,2 dB à 1 kHz
Bande passante : non spécifiée
Distorsion : non spécifiée
Rapport signal / bruit : non spécifiée
4 entrées haut niveau RCA
Vous le croirez ou non, les électroniques d’origine hongroise ETALON, ne ressemblent à aucun produit du marché. La façade totalement dépouillée, de grande classe est unique ! Le concepteur László SALLAY entretient depuis près de 30 ans cette sobriété qui fera la joie des audiophiles que de nombreux et inutiles réglages dérangent, mais décevra ceux qui jettent leur dévolu sur des produits rutilants et « chargés ». En ce qui me concerne, c’est principalement la musicalité qui m’intéresse !
L’amplificateur intégré ORIGO se situe au sein de la gamme « classique » au-dessus son petit frère le SUPRAMPLI, qui fait l’objet d’un compte rendu dans cette même page. Il partage avec ce dernier l’aspect dépouillé déjà évoqué, mais aussi la topologie des circuits internes, et plus généralement la conception générale. La face avant ne comporte qu’un unique afficheur de couleur verte caché derrière une vitre centrale en plexiglas fumé : son rôle se borne à renseigner l’utilisateur sur le volume sonore et la source choisie.
De part et d’autre de cet afficheur, deux joues en bois verni viennent égayer cette façade, mais aucun réglage manuel n’est accessible à l’utilisateur. Tout se passe via la télécommande qui pilotera le volume sonore, la sélection des sources, et la fonction mute (mise en veille); c’est un peu sommaire mais suffisant.
En face arrière, on découvre 4 fiches RCA pour le raccordement des sources haut niveau, et 4 bornes pour connecter une seule paire d’enceintes acoustiques, au seul mode mono-câblage. Si nous nous arrêtons un instant sur les fiches de connexion, on sera agréablement surpris par la qualité de celles-ci, et je précise que les fiches RCA sont directement boulonnées sur le châssis d’une part, et les bornes HP accueilleront les câbles nus, fourches, et fiches bananes, d’autre part.
La prise IEC est ornée d’une pastille rouge pour le repère de la phase secteur; l’amplificateur y est extrêmement sensible, et il n’a pas échappé à László SALLAY qu’il est toujours fastidieux pour un utilisateur d’effectuer les tests afin d’obtenir la position optimale (notamment lorsque l’appareil est en phase de rodage). Un seul regret : le concepteur a omis de prévoir une sortie qui pourrait autoriser le branchement d’un magnétophone analogique et / ou d’un amplificateur casque.
L’ORIGO n’est pas un amplificateur léger ! cela laisse supposer qu’il est composé de matériaux « costauds », et que sa structure est rigide. Cette fois, je me suis permis de soulever le capot pour faire un état des lieux. Le châssis est réalisé à partir d’une tôle de forte épaisseur qui assure une bonne rigidité, et qui repose sur trois cônes de découplage coniques en acier (2 devant, et 1 à l’arrière). Ces cônes assurent un découplage pour le moins efficace, et contribuent à évacuer les éventuelles vibrations inhérentes aux composants embarqués.
Le schéma est simple : un première carte placée verticalement derrière la façade gère les commutations et le volume confié à un potentiomètre motorisé. Une seconde carte placée derrière la face arrière assure la gestion des relais destinés à la sélection des sources. Deux cartes qui font office de bloc de puissance monophonique sont placées de part et d’autre du transformateur d’alimentation. Mais où est la section préampli ? On peut dire qu’elle est quasiment inexistante, puisque l’ORIGO fonctionne en mode de préamplification passif, avec des sensibilités d’entrée de valeur élevée.
Si l’on s’attarde un instant sur la puissance de sortie de 2 x 40 watts sous 8 ohms, celle-ci pourra apparaître comme modeste en regard des produits de la concurrence. De plus, il n’aura pas échappé au lecteur attentif que cette puissance est identique à celle du SUPRAMPLI.
Qu’elle est donc la différence entre ces deux électroniques, et qu’est-ce qui peut bien justifier l’écart de prix entre ces deux références ? La réponse tient en un mot : l’alimentation.
L’ORIGO adopte pour la circonstance un transformateur toroïdal de 307 Volts Ampères qui lui assure une énergie conséquente. Les condensateurs de filtrage totalisent une valeur de 2*22000 micro farads pour chaque canal, et assurent une tenue en puissance remarquable. Les étages de puissance font appel à des transistors bi-polaires configurés en mode push-pull montés en parallèle avec des transistors Mos Fet. Enfin, il faudra bien avoir à l’esprit que l’ORIGO délivre ses 2 x 40 watts en pure classe A, le SUPRAMPLI travaille en classe AB.
Les quelques différences techniques, et la qualité des composants électroniques sélectionnés justifient la différence à l’écoute, comme nous allons le voir dans les paragraphes qui suivent.
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ECOUTE
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec un lecteur YBA CD 3 Classic Sigma, une paire d’enceintes acoustiques PEL Kantor, et câbles de modulation ESPRIT Beta, et HP YBA Diamond, VOVOX Textura, également analysés dans nos colonnes, câble secteur VOVOX et ESPRIT Alpha et boîtier ESPRIT Manta.
CD utilisés : Blue Mind par Anne Bisson – The All Star Percussion Ensemble – Doubles Jeux par Laurent Korcia – Requiem de Mozart par Karajan, la Folia de Gregorio Paniagua, Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Tri Yann – Ramadou / Générations.
1° Timbres
Cette série d’écoutes m’a permis de découvrir avec une artiste que je ne connaissais pas : Anne Bisson, qui au travers de son CD « Blue Mind » nous chante quelques balades dans la langue de Shakespeare qu’elle accompagne au piano avec un certain talent. La découverte de cet album totalement nouveau pour moi me permet de rompre avec les styles de musiques habituels qui me servent traditionnellement de référence. Aussi, par cet album dont l’orchestration est pour le moins sobre, mais de bon ton (piano, drums, basse électrique et contrebasse), on peut faire un point précis sur la couleur des timbres du piano, qui ne démérite absolument si l’on évoque la texture, et la couleur de son timbre. J’ai également d’excellentes remarques à formuler concernant le jeu de batterie dont la « frappe » sur la caisse claire et les toms est restituée de manière claire et intelligible, avec un très bon détourage. Un grand bravo pour le jeu de cymbales fin et léger qui s’éteint de façon naturelle dans le temps et l’espace. Les notes de contrebasse sont restituées avec matière et consistance, la lisibilité est au dessus de tout soupçon, et ne laisse aucune place à l’approximation.
La partie vocale n’appelle que des commentaires élogieux, car la voix prend des teintes suaves : elle contribue à rendre l’écoute agréable, reposante, et même prenante selon le passage choisi.
Dans un style radicalement opposé, « The All Star Percussion Ensemble » regroupe un ensemble de quatre extraits classiques dont l’interprétation, est pour le moins originale. L’ensemble des partitions ne fait appel qu’à de multiples percussions.
Le xylophone qui tient le rôle principal offre une sonorité et une couleur à la fois douce et très bien matérialisée. Les multiples petites clochettes, le tintement du triangle prennent des couleurs flamboyantes qui illuminent ces « pièces » musicales. Les quelques coups de grosse caisse qui interviennent de temps à autre donnent un certain piment à la musique, car elles révèlent quelque chose de pétillant, de vivant et de riche. En complément, le style de l’ORIGO demeure épuré : il fera le bonheur des audiophiles qui recherchent de la finesse et une justesse des timbres, qui évoque le fameux son analogique.
2° Fluidité
L’un des points fort (il y en a d’autres) de cet amplificateur est sa fluidité, « marque de fabrique » du concepteur. Les traits de caractère de l’ORIGO sont très proches de ceux que j’avais constaté lors des séances d’écoutes du SUPRAMPLI. Comme son petit frère, l’ORIGO sait « distiller » la musique de façon lissée, voir très légèrement ronde. Chaque partition est déroulée de manière logique, sans écarts ni débordements. Le style délié est dépourvu de colorations prononcées. Qu’il s’agisse de musique de jazz, telle que « Valéria » par le Modern Jazz Quartet, ou de musique très classique, telle que « Ainsi parla Zarathoustra » de Richard Strauss, l’ORIGO contourne toutes les difficultés que comportent un enregistrement musical complexe.
Si je pouvais me permettre une image pour illustrer le comportement de l’ORIGO sur le plan de la fluidité, je dirais qu’avec lui la musique « roule ». Le suivi mélodique est toujours impeccablement respecté, les notes s’enchaînent et se lient entre elles avec une belle aisance, avec un aspect « huilé » qui ne fait défaut à aucun instant. J’ai eu beaucoup de plaisir à entendre « Ainsi parla Zarathoustra » à fort niveau d’écoute, et pas un seul instant, je n’ai entendu l’ORIGO déraper en présence de tel ou tel groupe d’instruments. Pas un accroc n’est venu « casser » l’ambiance expressive de cet extrait. De cette masse orchestrale chargée, les cuivres, les cordes, et les percussions se mêlent ou s’opposent avec une remarquable fluidité.
3° Scène sonore
Eu égard au soin apporté à l’alimentation, à la configuration double monophonique, au choix des composants, l’ORIGO peut revendiquer une place enviable en ce qui concerne la scène sonore. Tout d’abord, celle-ci se déploie avec facilité. Par conséquent, nous ne sommes jamais frustrés par une quelconque forme de compression. L’aspect holographique est astucieusement géré, et il ne donne pas le sentiment d’appréhender la musique comme si on la regardait dans un miroir convexe. Le relief nous permet d’apprécier un étagement des plans bien structuré, où chaque interprète ou groupe d’instruments prennent une place identifiable. Le « Requiem de Mozart » par Karajan est un excellent exemple pour distinguer le positionnement des groupes d’interprètes qui figurent au premier plan de ceux qui figurent en arrière plan.
Le « Requiem de Mozart » constitue aussi un test intéressant pour valider la stabilité de la scène sonore, son absence d’atrophie sur les charges complexes, ou encore la montée en puissance maîtrisée de l’orchestre et des cœurs qui l’accompagnent. Cette scène n’a pas cet aspect plus ou moins confiné sur le plan de la largeur, et que l’on constaterait par ailleurs avec d’autres électroniques un peu sous alimentées. Avec l’ORIGO, c’est tout le contraire. Sans sortir des sentiers battus, cet amplificateur laisse la musique et ses interprètes respirer, et en toutes circonstance on est en présence d’une restitution sonore aérée. On ne peut pas non plus porter de critique sur la focalisation outrancière en faveur de chaque canal, et j’en veux pour preuve qu’il n’y a aucun vide entre les enceintes acoustiques. Pour illustrer mon propos, c’est bien au centre de la scène sonore que se dessine la silhouette de Maria Stader : la soliste s’y exprime librement. Avec le Requiem de Mozart, on sent bien que la musique a quelque chose de très physique. Je dirais même qu’il émane de cet amplificateur une forme de panache, qui s’ajoute à l’ensemble des autres qualités pour s’affirmer pleinement, là où d’autres amplificateurs apparaissent, à mon sens, soit timides, ou au contraire trop démonstratifs.
4° Transparence
L’ORIGO est un amplificateur qui est orienté vers l’analyse – cela ne fait pas l’ombre d’un doute, mais il sait garder ses distances avec ce que l’on appelle communément l’agressivité. Tout se passe en douceur, avec le respect des timbres dont il a été question dans le premier chapitre. Ce constat m’a permis de me forger une opinion sur la transparence générale. Si l’on prend en référence « La Folia » par Gregorio Paniagua, on ne sera jamais déçu par la transparence de la guitare classique, ou du clavecin, dont chaque note est décortiquée avec soin. Les petites percussions qui sévissent à certains instants donnent beaucoup de vie à la musique, qui ne devient jamais monotone. J’attire l’attention des lecteurs sur le fait que jamais le registre aigu ne prend le dessus, mais cette douceur ne laisse pas non plus supposer qu’un voile viendrait masquer tel détail ou telle subtilité. Le duo douceur – transparence est vraiment maîtrisé.
Je dois avouer que c’est avec un bonheur non dissimulé que j’ai écouté à divers reprises le CD « The All Star Percussion Ensemble ». L’ouverture « Carmen » de Bizet met en évidence absolument toutes les infimes subtilités contenues sur l’enregistrement. Les petites clochettes, le son du triangle, les petits coups de cymbales sont tout simplement resplendissantes et offrent une forme de feux d’artifice absolument délicieux. Les notes de musique s’éteignent très proprement et ne sont jamais tronquées – cela contribue à donner beaucoup de vie à la musique.
5° Dynamique – réactivité – rigueur
S’il est un domaine sur lequel l’ORIGO donne dans l’excellence, c’est bien sur ses capacités à réagir vite et bien. Sur le passage « Ainsi parla Zarathoustra » de Richard Strauss, cet amplificateur « s’enflamme » littéralement sans fléchir, sous courber l’échine, dès que l’orchestre monte en régime. Les percussions s’expriment vigoureusement, avec un poids et une présence qui n’ont aucune influence néfaste sur le reste de l’orchestration. Pas une once de tassement ne vient bousculer les capacités dynamiques, ou ne vient prendre le pas sur le filé soyeux des nappes de violons, ou encore l’expression des cuivres qui rugissent avec une énergie débordante. Les impacts que l’on constate sur les percussions ont une consistance très physique remarquable, et traduisent la rapidité d’éxécution. Loin d’être hyper démonstratif, cet amplificateur ne déroge pas à la règle maison qui consiste à proposer des électroniques réactives, mais il a le talent de gérer cette réactivité avec modération.
A l’écoute de « Valéria » interprété par le Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida, l’ORIGO montre tout ce dont il est capable sur le plan de la rigueur. J’ai tout d’abord retenu que le difficile jeu de vibraphone était maîtrisé de A à Z. Même s’il n’a pas tout à fait le timbre aussi limpide que l’on reconnaît à d’autres électroniques, jamais il ne « part en vrille » lorsque les notes se succèdent rapidement et dans une fourchette de fréquences médiums. Dans un second temps, mon attention a été retenue par le jeu de piano dont le suivi mélodique, et le poids de chaque note assurent une écoute dépourvue de toute trace de caricature et de bavure. La dynamique et la rigueur sont « incarnées » par un jeu de contrebasse précis et d’une bonne lisibilité. Cette contrebasse descend bas, mais je ne suis pas certain que l’infra-grave soit plus profond que celui qui m’avait tant marqué lors de l’écoute du SUPRAMPLI – j’aurais même un peu tendance à dire qu’il est marginalement atténué. Globalement, les écarts de dynamique sont gérés avec bienveillance, et les coups de cymbale sont précis et imperturbables, jamais noyés dans le flot de la masse orchestrale.
6° Communication avec l’auditeur
De tous temps, les amplificateurs ETALON se sont placés dans le peloton de tête des produits qui procurent un bien-être musical, et contribuent à faire re-découvrir nos meilleurs enregistrements. Pourquoi l’ORIGO dérogerait-t-il à cette règle ? Que l’on se rassure, cette ultime version n’a rien perdu de son âme, ni de la philosophie musicale qui a présidé la volonté de László SALLAY à toujours donner du sens et de la vie à la musique.
La voix sobre et pure d’Anne Bisson – CD « Blue Mind » – a retenu mon attention sur divers points. L’écoute de ce CD, a largement dépassé mes attentes et mes préférences purement culturelles. L’ORIGO est une sorte de magicien qui a cette faculté à vous faire découvrir un autre univers, un autre style de musique, … L’amplificateur sait mettre l’accent sur l’essentiel : la voix suave et sensuelle de la chanteuse met en scène un très beau contraste par rapport à la ponctuation des notes de piano. Le jeu de contrebasse qui se détache de ce duo, vient enrichir l’ensemble, lui donnant des couleurs naturelles du meilleur effet qui soit.
Visiblement, cet amplificateur intégré sait parler à l’auditeur, et « Minor Waltz tiré de l’album « Doubles Jeux par Laurent Korcia » est pour le compte un témoin précieux. Au delà de l’aspect fluide et velouté du jeu de violon, se dessinent des timbres riches et variés. Le frottement de l’archet sur les cordes de l’instrument se matérialisent par un phrasé très fin et vraisemblable. Le cadre pur et « authentique » dans le quel évoluent les interprètes reflète l’état d’esprit dans lequel a été composé et joué cet extrait. Il se dégage une forme de nostalgie de la quelle il sera difficile de rester insensible, ou hermétique. Ce violon vous transporte dans un monde musical prenant où, chaque note, chaque inflexion, chaque vibration prend un sens profond – il me semble que c’est le message que Laurent Korcia souhaite faire passer. En ce sens, l’ORIGO accomplit fort bien sa tâche.
Sur l’extrait « Complainte de Marion du Faouët » tiré de l’album Rammadou / Générations de Tri-Yann, on plonge totalement dans cet univers celtique où le thème mélodique est largement inspiré de la culture musicale irlandaise. La prise de son a été soignée, et la conviction du chanteur soliste est très largement partagée avec l’auditeur. Les arpèges de guitare sont délicatement ciselés, tandis que le jeu de low whistle (flûte irlandaise grand format) est d’une beauté mémorable. On sent bien que le musicien prend un réel plaisir à faire vibrer son instrument grâce à un doigté très habile et tellement communicatif. Le violon vient compléter la partition pour apporter sa valeur ajoutée musicale savoureuse. Les quelques notes de basse fretless parachèvent l’ouvrage pour amener un complément original de bon ton, et traduisent des tonalités d’une belle authenticité.
Conclusion
Une trentaine d’heures d’écoute donnent déjà une bonne idée du caractère bien trempé de cet amplificateur intégré. Son lien de parenté avec le SUPRAMPLI m’a permis de retrouver des similitudes et des timbres musicaux finalement assez proches. Comme le SUPRAMPLI, l’ORIGO sait insuffler une part d’émotion non négligeable et réellement satisfaisante, mais j’aurais sans doute souhaité qu’il aille encore plus loin sur ce registre.
L’ORIGO se démarque essentiellement de son petit frère par des attaques plus franches, une meilleure rapidité, et on sent que la scène sonore est plus étoffée. Pour donner le meilleur de lui-même et se démarquer du SUPRAMPLI, il ne faudra hésiter à lui associer une source de haut niveau et des enceintes qui ne le sont pas moins. Je ne saurais trop insister sur la neutralité des éléments associés, car bien accompagné, l’ORIGO pourrait créer la surprise. Par rapport au SUPRAMPLI, le choix de l’ORIGO se justifiera à mon avis en fonction des dimensions de la pièce d’écoute.
Cotations : |
Musicalité : 10 / 10
Appréciation personnelle : 10 / 10
Rapport musicalité – prix : 8 / 10 (référence Suprampli) |
Prix : 4300 € (06/2012)
Ecoute réalisée par
Lionel Schmitt
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