Origine : Japon
Amplificateur intégré – Dac à transistors
Puissance : 2 x 70 watts / 8 ohms (20 Hz – 20 kHz, 8 ohms, DHT 0,07 %)
Puissance : 2 x 140 watts / 4 ohms (20 Hz – 20 kHz, 8 ohms, DHT 0,7 %)
Rapport signal-bruit ligne : 108 dB haut niveau
Distorsion harmonique totale : 0,01%
Rapport signal-bruit phono MM : 89 dB (entrée de 0,5 mV)
Rapport signal-bruit phono MC : 74 dB (entrée de 5 mV)
Sensibilité de l’entrée MM : 2,5 mV/47 kohms
Sensibilité de l’entrée MC : 0,2 mV/100 ohms
3 entrées analogiques RCA
1 entrée phono MM/MC
2 entrées numériques optiques
1 entrée numérique coaxiale
1 port USB asynchrone (type B)
1 sortie enregistreur analogique
1 entrée enregistreur analogique
1 entrée IR lecteur réseau Denon
1 sortie IR lecteur réseau Denon
1 sortie casque jack 6,35 mm (en façade)
Je dois avouer qu’il a fière allure cet amplificateur intégré DENON-1600 NE; objet de la présente analyse. De plus, il se veut complet à tous niveaux puisqu’il intègre une section phono MM/MC et une section de conversion numérique / analogique, qui, sur le papier revendiquent l’une et l’autre, des performances de haut niveau.
Il est évident que DENON a non seulement soigné la présentation esthétique, mais revendique un châssis conçu en six blocs indépendants dont la finalité est de supprimer les interférences entre les circuits.
Bien qu’imposante, la façade avant aluminium épais est finalement assez sobre, bien dessinée et pourra à la demande être de couleur noire ou aluminium brossé. Un très gros potentiomètre de réglage de volume trône en son milieu. Un sélecteur de fonction plus petit de commandes à relais à droite et entre les deux, un minuscule écran fluorescent matriciel, peu lisible d’ailleurs, indiquant la source et la fréquence d’échantillonnage pour la partie conversion N/A.
A gauche, le sélecteur de mise sous tension, une prise casque au format jack 6,35 et deux « inutiles » réglages de tonalité grave / aigu. Le grave peut être modifié à 100 Hz à ± 8 dB, la correction des fréquences aigus à 10 kHz ± 8 dB heureusement débrayables. Deux petites touches sont respectivement destinées à activer / désactiver le mode source direct (suppression des réglages de tonalité), et l’autre de mettre en service ou désactiver la section Dac.
La face arrière comprend tout type de connexion numérique et analogique décrites ci-avant, ainsi que 8 borniers HP permettant le bi-câblage ou l’utilisation de 2 paires d’enceintes acoustiques. Si ces bornes privilégient le câble nu de section de 5 millimètres, elles autorisent la mise en place de fourches.
Visuellement, on ne peut pas dire que DENON ait fait un effort particulier sur le choix des connecteurs, mais l’utilisateur fera avec.
L’intérieur du châssis laisse entrevoir une architecture intelligemment pensée, bien agencée, bien conçue. On y remarque deux sections distinctes pour chaque voie de l’étage de puissance. L’amplificateur est doté de la technologie avancée MOS très haute intensité avec diodes Schottky qui utilise un nombre minimum d’éléments d’amplification à haute intensité afin d’équilibrer les fonctionnalités avancées de commande des enceintes acoustiques, tout en améliorant la qualité audio.
Comme évoqué ci-avant, DENON a scindé l’électronique en six compartiments indépendants qui abritent les circuits d’entrée et de l’égaliseur phono, les circuits du contrôle de volume, les circuits du convertisseur N/A USB, les circuits d’amplification, la section de l’alimentation et la section de commande.
L’amplificateur « avancé » MOS très haute intensité représente une technologie idéale : ses performances d’alimentation sont supérieures à celles des transistors bipolaires, tout en bénéficiant également des qualités audio des composants FET (transistors à effet de champ). Cette technologie avancée MOS prend la forme d’une configuration push-pull unique qui supprime les écarts dans l’étage d’amplification et offre, selon le concepteur, un excellent équilibre entre puissance et détails musicaux délicats.
Evidemment, la spécificité du PMA-1600 NE est sa section numérique qui prend en charge les signaux 384 kHz / 32 bits. Pour l’entrée numérique, l’amplificateur PMA-1600NE utilise le traitement Advanced AL32 Processing Plus, la version la plus évoluée de la technologie DENON de reproduction des formes d’ondes analogiques qui utilise des algorithmes exclusifs d’interpolation de données et prend en charge les entrées de signaux haute résolution PCM de 384 kHz / 32 bits. Ces algorithmes interpolent des points qui devraient exister avant et après les points dans les gros ensembles de données afin d’obtenir une forme d’onde fluide, proche de celle du signal d’origine. Grâce à la restauration minutieuse des données perdues pendant l’enregistrement numérique, le son obtenu est hautement détaillé, libre de toute interférence, localisé avec précision, richement expressif dans la plage inférieure et merveilleusement fidèle au son original.
L’amplificateur PMA-1600NE dispose de fonctions de conversion numérique / analogique USB compatibles avec une haute résolution pour des signaux d’entrée jusqu’à 11,2 MHz en DSD et 384 kHz / 32 bits en PCM. Les méthodes de transmission en DSD prennent en charge la lecture du format ASIO natif et du DSD Audio over PCM (DoP). Puisque le transfert asynchrone est commandé par l’horloge maîtresse de l’amplificateur et non par l’horloge d’un ordinateur, le transfert se fait sans oscillations. Le convertisseur numérique/analogique utilisé dans l’amplificateur PMA-1600NE est le même convertisseur N/A haute performance 384 kHz / 32 bits compatible DSD que celui utilisé dans le lecteur DCD-1600NE afin d’offrir un son net de haute qualité.
Ecoute et impressions :
Les tests d’écoutes ont été effectués à domicile avec le matériel suivant :
– lecteur CD YBA Classic Player 3,
– préamplificateur MOON 310 LP Mk2,
– platine vinyle REGA RP 8 & cellule REGA MC Ania,
– enceintes acoustiques PE LEON Kantor,
– amplificateur casque REGA Ear et casque SENNHEISER HD 430,
– câbles de modulation ESPRIT Beta 2019, YBA Glass, VAN DEN HUL The Orchid,
– câble numérique s/pdif ESPRIT Eterna,
– câbles HP ESPRIT Aura, BETA 2019, YBA Diamond.
Pour l’alimentation secteur : barrette FURUTECH F-TP 615 et ESPRIT Volta, câble secteur G-314Ag-18E et prise murale FT-SWS-G de la même marque. Câbles secteur ESPRIT Celesta & Eterna.
Des essais complémentaires ont été opérés avec le lecteur DENON DCD-1600NE et enceintes acoustiques DAVIS Matisse.
• CD sélectionnés : Naim CD test Sampler N°6 – Cinéma ~ Renaud Capuçon – Les Géants du Jazz jouent Georges Brassens –The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Quiet Nights ~ Diana Krall – Meedle ~ Pink Floyd – Rossini-Respighi – “La Boutique Fantasque ~ Direction : Antal Dorati – The Last of the Mohicans ~ bande originale du film – Tri Yann : Le Vaisseau de Pierre – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua – Collaboration ~ The Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Dance into Eternity ~ Omar Faruk Tekbilek – « Prodiges » ~ Camille Berthollet – Camille et Julie Berthollet – Jazz på svenska par Jan Johansson – Meedle ~ Pink Floyd – Requiem de Mozart ~ Herbert von Karajan ~ Soprane : Wilma Lipp , etc…
• Vinyles sélectionnés : Carolan’s Favourite ~ Derek Bell – All Time Favorite Melodies of Japan – The Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield – Saint Kilda Wedding ~ Ossian – Nameless ~ Dominique Fils-Aimé (vinyle 30 cm / 45 tr/m) – Quiet Night’s ~ Diana Krall – Quincy Jones – Shadow Hunter ~ Davy Spillane – Bach Spectacular par The Kingsway Symphony Orchestra ~ Direction Camarata – The Complete ~ Mike Oldfield – Tri Yann : Le Vaisseau de Pierre – Molière ~ bande originale du film – Barry Lindon ~ bande originale du film – « Jalousie » par Yehudi Menuhin et Stéphane Grappelli – Concertos Brandebourgeois N° 1,2,3 de Jean-Sébastien Bach, par The English Chamber Orchestra ~ Direction Benjamen Britten, etc…
Découverte et impressions d’ensemble
Je dois avouer que j’ai été un peu décontenancé par les premières impressions d’écoutes. La restitution d’ensemble « monolithique » peut laisser l’audiophile attentif sur sa faim notamment lorsque l’on exploite la section « ligne » et la section Dac. Le PMA-1600 NE n’est pas un amplificateur « accrocheur » qui suscite d’emblée l’enchaînement des CD ou disques vinyles.
Par ailleurs, il m’a semblé intéressant d’analyser indépendamment les différents « étages ». Aussi, avant d’entrer dans les détails, je me suis polarisé sur les sections phono, conversion N/A, et sortie casque.
• Section phono MC
Puisque cet amplificateur intègre une carte phono paramétrable en MM ou MC, il était important de vérifier si le constructeur était toujours au top sur ce type d’entrée. Etant toujours fabriquant de cellules, dont l’indétrônable DL 103, DENON se devait d’installer une carte phono MC digne de ses propres cellules.
J’ai bien senti que la section phono était au point, et que la conception même intégrée permettait d’aller un peu plus loin que les sections phono de la concurrence (notamment des autres amplificateurs japonais). « L’exploitation » de la cellule REGA Ania via la platine RP8 ne pose pas de problèmes particuliers. La section phono analyse le signal avec minutie. Une forme de chaleur pas déplaisante pour autant mettra à l’aise les amateurs de disques vinyles. Bien évidemment, si l’on met en oeuvre un préamplificateur séparé, tels que le MOON 310 LP, on ira plus loin sur l’ensemble des paramètres, dont le silence de fonctionnement, la dynamique et la finesse.
• Section Dac
S’agissant de la section Dac, le lecteur YBA a été connecté directement en qualité de Drive à l’entrée coaxiale via le câble ESPRIT Eterna. Le « travail » réalisé par cette section démontre réellement que DENON s’est penché sur la question avec sérieux. Toutefois, c’est bien la sonorité de l’ensemble qui montre un certain nombre de « limites » et non à cette section à proprement parlé. J’ai senti que cette section Dac travaillait en profondeur et analysait fort bien les signaux numériques. Toutefois, et comme nous le verrons plus loin, la musicalité d’ensemble manque d’âme.
• Sortie casque
Comme sur beaucoup d’amplificateurs intégrés, notamment Japonais, la sortie casque me semble très anecdotique. En effet, l’écoute au casque n’a rien à voir avec ce qui se fait de mieux en matière d’amplificateur casque spécifique. Je dois même reconnaître que cette sortie casque est réellement décevante, ne serait-ce que si on la compare à l’amplificateur REGA Ear par exemple. La musicalité apparaît « simplifiée », pâle, fade, et terriblement ennuyeuse. Ça manque de « piment », de pertinence, de couleurs. Même si au niveau de la dynamique, le PMA-1600 s’en tire bien, la transparence n’est pas réellement au rendez-vous d’une part, et j’ai trouvé une focalisation trop marquée sur chaque canal. Il y a comme un vide au milieu de la scène sonore.
Couleurs tonales
Registres aigu & médium
• Cinéma ~ Renaud Capuçon (CD)
Ce très bel album Cinéma signé Renaud Capuçon édité chez Erato me sert désormais de disque test afin de cerner la tonalité de divers instruments de musique, et plus particulièrement celle du violon.
Habituellement, sur cet album « haut en couleurs », l’artiste fait réellement chanter son violon à vous donner le frisson sur tous les thèmes cinématographiques qu’il reprend avec virtuosité.
Dans le cas présent, et en dépit d’un registre aigu qui semble monter haut, le sonorité du violon n’apparaît pas totalement naturelle. Elle manque, par exemple, un peu de grain, voir de chaleur, et plus généralement de couleur. J’ai le sentiment que cet amplificateur se polarise sur les fréquences médium, laissant un peu de côté ce qui fait la richesse d’une belle et bonne interprétation. Cependant, il ne faut pas noircir totalement le tableau. Le PMA-1600 délivre une musicalité relativement « délicate » nourrie par quelques nuances assez faciles à entendre.
La transparence est bonne mais pas exceptionnelle non plus. Certes, nous sommes loin d’une reproduction bouchée, mais cet amplificateur ne vas pas, à mon goût, assez loin pour rivaliser avec certains concurrents français ou anglais, certes moins complets sur leurs fonctionnalités, mais plus fruités.
Registre grave
• Meedle ~ Pink Floyd (CD)
Au niveau du registre grave, cet amplificateur est convainquant. Il ne sera pas nécessaire de faire « joujou » avec le réglage de tonalité du grave qui ne ferait qu’épaissir artificiellement de + 8 dB sans pour autant descendre à des valeurs abyssales.
Très sincèrement, le grave est reproduit de manière « propre », soutenue, et descend suffisamment bas pour être crédible. La guitare basse de Roger Waters sur One of these Days est reproduite sans défaut apparent, tant par sa profondeur que par sa lisibilité. Il est de même pour la batterie qui « percute » bien. La grosse caisse a du corps : sa présence et son ampleur réjouira les amateurs de grandes sensations. On assiste à une bonne consistance, et il ne sera pas question d’évoquer une quelconque limite subjective.
Fluidité – grain des instruments
• Saint Kilda Wedding ~ Ossian (CD & vinyle)
On ne pourra pas non plus remettre en question la fluidité qui résulte de l’écoute de ces différents thèmes celtiques. La musique s’écoule librement. Le message sonore est bien « huilé », bien articulé. La sonorité des nombreux instrument traditionnels s’égrainent avec facilité. Pas d’accrocs notables, ni ne « ralentissements » ne viennent ternir une écoute détendue. Je dois reconnaître que la fluidité est un point positif à inscrire à l’actif de cet amplificateur, toutes sources confondues.
En revanche, derrière cette belle fluidité se cache une imperfection notable : le grain des instruments. Le détourage des instruments et des voix est correct. Cependant, j’aurais apprécié que cet amplificateur fouille davantage le message sonore et s’attache à reproduire la sonorité du cistre ou du violon plus finement, mieux matérialisée, plus colorée, plus enjouée. Le PMA-1600 a une fâcheuse tendance à simplifier le message sonore. De plus les vocaux manquent cruellement de saveur. J’avoue avoir été déçu par ce comportement qui gâche un peu l’écoute.
Dynamique – réactivité – rigueur
• Collaboration ~ The Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida (CD)
Il n’y a rien à reprocher à cet amplificateur en ce qui concerne la rapidité d’exécution. Le PMA-1600 NE réagit bien à tous les niveaux. Les écarts de dynamique sont correctement pris en charge, avec toute l’astuce que requiert Valéria interprété par le Modern Jazz Quartet.
Cet amplificateur affiche sa réactivité notamment sur le jeu de vibraphone et ses différents et rapides changements de tonalité. Les variations d’intensité et de couleurs tonales n’ont pas montré ne signes de distorsion ou autres formes de faiblesses. Ce test montre une bonne rigueur et un temps de montée (non spécifié par le constructeur) suffisamment bref pour digérer les rapides nuances de l’instrument. On pourra également se féliciter des attaques de piano franches et bien « trempées ». Dans le même esprit, le jeu de contrebasse n’accuse pas de limites. Nous arrivons à suivre sans peine les différentes notes sans crainte d’obtenir de contractions ou de pertes de contrôle qui seraient occasionnées par une alimentation défaillante. Sur ces points, cet amplificateur se montre relativement intéressant en la matière, sans pour autant « surpasser » ses concurrents.
Scène & espace sonore
• Glory that was Gershwin ~ Frank Chacksfield (CD & vinyle)
L’agencement de la scène sonore démontre que cet amplificateur n’est pas avare en terme de spatialisation avec une prise de son Decca / Phase 4, telle que l’on pourra la retrouver au travers de cet hommage à Georges Gershwin. La suite symphonique Porgy and Bess se montre sous un jour plutôt aérée et d’une ampleur acceptable.
J’émets plus de réserves sur l’étagement des plans et les contrastes. La diaphonie est globalement intéressante : la séparation des canaux permet de bien cibler les instruments à gauche et à droite. Pour obtenir des informations au centre, j’ai été contraint de modifier le positionnement des enceintes acoustiques. Par ailleurs, les différents plans ne sont pas forcément bien mis en valeur. Je dirais que la scène sonore est relativement plane. On ressent moins les notes virevolter dans la pièce d’écoute – l’aspect tri-dimensionnel n’est pas aussi « marqué » que cela.
Communication avec l’auditeur
• La Folia de la Spagna ~ Gregorio Paniagua
• Dance into Eternity ~ Omar Faruk Tekbilek
En dépit des points positifs évoqués ci-avant, il manque à cet amplificateur des aptitudes à communiquer avec l’auditeur.
Je ne peux pas dire que le PMA-1600 NE met une distance entre les interprètes et l’auditeur, mais le petit « plus » qui fait réellement la différence est absent. Sur la Folia de la Spagna, le fruité des instruments baroques n’est pas totalement au rendez-vous. Il émane de la restitution un côté un peu cru qui ne donne pas de réelle valeur aux instruments baroques.
Je dois avouer que l’écoute de ces albums m’a laissé un goût amer. La magie qui s’opère habituellement avec d’autres amplificateurs n’est pas réellement au rendez-vous. Le jeu de flûte qui fait l’originalité de Dance into Eternity n’a pas le panache ni la pureté observés habituellement.
Je fais exactement le même constat avec l’ensemble d’instruments baroques qui donnent de la vie à la Folia de la Spagnia n’a pas totalement la texture naturelle qui sied à ce type de musique. Je trouve que cet amplificateur a du mal à « atteindre » l’auditeur, à retenir son attention, ou lui faire goûter aux interprétations les plus expressives.
• Naim ~ CD test Sampler N°6
Non, décidément, sur les extraits les plus marquants de ce CD, cette mouture DENON manque cruellement de saveur. Les couleurs apparaissent parfois « délavées », en manque de nuances et d’harmoniques. L’aspect « charnel » de Ears of Joy d’Antonio Forcione ne répond pas du tout à mes attentes.
Certes, la guitare est précise, jolie au premier abord, mais son jeu apparaît simplifié : il y a une absence assez flagrante de communication avec l’auditeur. Très rapidement, on se trouve blasé et on ne découvre pas grand chose de neuf d’un extrait à l’autre. Tout cela manque de variété, de « piment », même si la musique reste globalement agréable à écouter. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas réellement trouver le petit « plus » qui fait vibrer. Avec une écoute attentive, on sent que les harmoniques sont un peu écourtées. Cela s’entend sur les coups de cymbales, les notes de guitares, ou tout type de percussions.
Conclusion :
Très complet en matière de possibilités d’exploitation, le PMA-1600 NE est un amplificateur séduisant au premier abord. A l’écoute, il devient assez vite monotone. Je ne peux pas dire que cet amplificateur manque de personnalité. C’est davantage le manque de saveur qui lui fait défaut. Assurément, le PMA-1600 NE ne m’a pas réellement captivé.
Prix : 1600 € (08/2020)