KRELL KAV – 300 IL
Ampli-préampli intégré à transistors
Puissance : 2 x 200 W sous 8 ohms – 2 x 400 W sous 4 ohms
Bande passante : 20 Hz à 20 kHz
4 entrées haut niveau dont 1 symétrique montée en connectique XLR
1 sortie magnétophone
Origine : Etats Unis
ECOUTE
Le KAV 300 est probablement un des plus beaux produits du moment avec une qualité de fabrication exemplaire. Il est livré avec une magnifique télécommande qui peut le cas échéant piloter d’autres éléments de la série.
Techniquement, il est construit autours d’un gigantesque transformateur toroïdal de 750 VA, et chaque canal bénéficie d’un filtrage indépendant afin de lui garantir un fonctionnement en double mono. On trouve ainsi 4 condensateurs de 6800 microfarads par canal lui permettant de faire face à tout écart de dynamique.
Sur le plan musical, autant le dire tout de suite : c’est la déception. Je souligne que l’écoute a été faite avec un lecteur CD REGA JUPITER et des enceintes MARTIN LOGAN.
Je trouve que cet intégré est trop limité à certains styles musicaux. L’écoute du piano solo est, il est vrai, très réaliste, ainsi que l’interprétation de voix à capella ou accompagnées de toutes petites orchestrations.
Le registre médium est mis beaucoup trop en avant au détriment des autres registres. Les grandes orchestrations donnent un sentiment de confusion et surtout on remarquera l’absence totale de chaleur. Je lui trouve un aigu écourté, et le grave est indéfinissable, pourtant les oeuvres pour piano semblent tirer leur épingle du jeu.
Certains détails échappent totalement à l’oreille; même après plusieurs écoutes, il faut réellement faire un effort pour retrouver des lignes mélodiques noyées dans la masse orchestrale.
Peut être que le mariage avec REGA et MARTIN LOGAN n’est pas la meilleure formule, mais si ça n’est pas le cas, le constructeur devra revoir sa copie.
Cotations : |
Dynamique subjective : 9 / 10
Définition : 5 / 10
Effet stéréophonique : 10 / 10
Cohérence d’ensemble : 5 / 10
Rapport qualité – prix : 4 / 10 |
Prix : 5320 € / 34900 FF (2001)
Essai réalisé par
Lionel Schmitt
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