JCT Heritage – Modele A plus B Enceinte 3 voies / 3 HP – bass-reflex A l’occasion des High End Days des 13, 14 et 15 mars passés, j’airéécouté les JCT ‘Héritage’ que j’avais découvertes lors du salon parisien du mois d’octobre 2008, mais dans des conditions peu favorables (cf. mon bref compte rendu en rubrique ‘Ecoutes’).
ECOUTE J’avais apporté avec moi quelques CD particulièrement bien enregistrés dont j’ai déjà parlé (Abel, Mr. Abel’s fine airs, Susanne Heinrich, Hypèrion ; Hamburg 1734, Andreas Staier, harmonia mundi ; L’orgue Dom Bedos de Ste-Croix de Bordeaux, Gustav Leonhardt, Alpha ; Faventina, Mala Punica, Ambroisie ; Bruckner, Symphonie No6, W. Sawallisch, Orfeo…) ; de son côté, M. Tornior disposait d’un choix étendu de musiques classiques et de jazz dont j’avais déjà profité au Pullman. Je dois également préciser que c’était la première fois que j’écoutais le PD-D9-J et l’ensemble Atoll ; ce compte rendu doit donc être resitué dans ce contexte. Quoi qu’il en soit, la première et durable impression de cette installation est celle d’un remarquable clarté de restitution, à ne pas confondre avec une brillance plus ou moins artificielle et systématique. Les perspectives des lieux d’enregistrement, leur ambiance acoustique changent de façon convaincante d’un disque à l’autre ; l’image stéréophonique est réellement excellente, tridimensionnelle et les arrières-plans sont d’une grande lisibilité. L’équilibre de la restitution est également des plus satisfaisants. Le grave (disons, en dessous de 100 Hz pour fixer les idées) est parfaitement dosé, jamais envahissant et surtout parfaitement tenu. Les impulsions violentes (batteries) sont rendues avec une netteté et une franchise surprenantes venant d’un haut-parleur et d’un caisson de tailles finalement très raisonnables. La fusion entre ce caisson et la deux-voies à laquelle il est associé m’a paru sans reproche. Même à niveau d’écoute élevé, je n’ai jamais ressenti cette sensation de tension, proche de la dureté, que procurent certaines enceintes par ailleurs séduisantes. L’impression globale rest celle d’une aisance et d’une respiration musicale des plus satisfaisantes. Par ailleurs la caractérisation des timbres est tout à fait satisfaisante ; les résonances de caisse (clavecin, violon), les voix, sont rendues avec une acuité qui ne verse pas dans l’indiscrétion : autrement dit, l’écoute est détaillée sans être hyper-réaliste, surdéfinie et finalement artificielle. Peut-être d’autres enceintes offrent-elles une finesse, un délié, une subtilité supérieurs (je pense à certaines ProAc ou Apertura par exemple) mais leur prix n’est pas exactement comparable… Vous l’avez compris, j’ai été séduit par ces A+B, plus qu’au Pullman. Je pense que je pourrais vivre sans aucune frustration avec ce modèle, dont le prix est justifié à la fois en termes de prestations et de qualité de fabrication. Enfin, je suis certain que la transparence de ces A+B permet de belles expériences en matière d’association. Je ne choisirais pas nécessairement les électroniques Atoll pour les compléter, mais il ne s’agit pas d’une question de qualité, simplement de préférence personnelle, je tiens à le souligner. D’ailleurs sur son site, M. Tornior donne de succinctes mais intéressantes indications sur quelques amplificateurs qu’il a essayés avec ces enceintes et on y constate qu’il ne privilégie pas systématiquement les modèles les plus coûteux, loin de là. Un dernier mot sur le lecteur Pioneer utilisé : certains participants du forum nous reprochent de ne pas assez évoqué les ‘grandes’ marques comme Pioneer, Sony, Denon etc. Eh bien cette écoute m’a permis de découvrir le PD-D9-J, qui m’a fait excellente impression. Pour sa part, M. Tornior m’a indiqué qu’il avait choisi cet appareil parce que les démonstrations se voulaient ‘high end’ mais qu’à titre personnel, il estimait le PD-D6-J pratiquement aussi musical à un prix deux fois moins élevé (moins de 500 euros). Prix Modèle A + B : 3500 euros la paire ( 03/2009 ) Compte rendu anecdotique réalisée par
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