REGA RP1 Platine Vinyle
ECOUTE Les tests d’écoute ont été effectués en auditorium avec le matériel suivant : amplificateur REGA Brio-R, enceintes acoustiques B&W CM 8 et REGA RS 3, câbles HP YBA Glass, cellules MM REGA Carbon et Bias 2. D’autres essais ont été effectués chez un particulier avec un amplificateur MARANTZ PM 6004, enceintes acoustiques DAVIS Matisse 3D, préamplificateur phono ISEM Modulis, câbles modulation ESPRIT Beta, VAN DEN HUL The Name. Vinyles utilisés : Concerto Brandebourgeois N°1 et 2 de Jean-Sébastien Bach – Direction : Benjamin Britten – Gwendal N° 4 – Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach interprétée par Marie-Claire Alain – Ted Heath salutes Benny Goodman. 1° Timbres Quelle que soit la configuration utilisée (cellule comprise), on comprend rapidement que la RP1 mise tout sur la clarté et la propreté du message sonore avec une faculté d’analyse qui ne se dément pas. Attention, clarté ne signifie absolument pas que le registre aigu est mis exagérément en valeur par rapport au registre médium ou au registre grave. Non, le registre aigu conserve cette belle douceur qui caractérise la » lecture analogique » en général. En définitive, je dirais que ce registre vient compléter le registre médium riche et contribue à donner une transparence et une forme de luminosité bien perceptibles. La RP1 se distingue par un travail d’analyse en profondeur qui débouche sur une excellente résolution et un bon détourage de chaque instrument ou de chaque voix. Les » Concerto Brandebourgeois N°1 et 2 » de Jean-Sébastien Bach sont loin d’être ridiculement restitués. On décèle un grand nombre de subtilités, de nuances même, le clavecin traduit un très beau grain, et les violons ainsi que les cuivres nous réservent des teintes musicales éclatantes et naturelles. S’agissant du registre grave, celui-ci peut sembler un peu court par rapport à d’autres modèles. L’assise me semble très satisfaisante, mais le grave pourra sembler un peu léger. L’infra grave s’il est absent, laisse la part belle à un haut grave bien articulé, très lisible que l’on appréciera, par exemple, sur les jeux de contrebasse ou la basse électrique.du groupe Gwendal. Dans un style différent, les notes graves qui ponctuent la » Toccata et Fugue » de Jean-Sébastien Bach interprétée par Marie-Claire Alain n’apparaissent nullement ridicules ou fluettes. L’ensemble se dessine avec un sens aigu de l’harmonie et ne manque ni de « corps » ni de consistance. 2° Scène sonore – dynamique – comportement général Globalement, la RP1 accompagnée de la cellule BIAS 2 autorise une écoute agréable, qui se définit comme enjouée et généreuse. En effet, la scène sonore se matérialise par une belle enveloppe et s’épanouit dans la pièce d’écoute sans apparaître étriquée. On décèle un message sonore aéré, un espace relativement large, une scène sonore intelligemment construite, l’ensemble faisant preuve d’une ouverture non dénuée d’intérêt. Le cadencement des notes s’effectue sans traînage, avec précision, et c’est une musicalité vive et dynamique qui l’emporte sur certaines « limites » plus subjectives que réelles. La séparation des canaux et plus généralement l’étagement des plans corrects nous donnent des effets de reliefs particulièrement intéressants. La texture aérienne constatée sur les jeux de violons contribue à donner un brin d’émotion que l’on aurait à priori pas soupçonné (méfions nous donc des apparences). Par ailleurs, on est surpris par le beau grain des violons, violoncelles, violes de gambe et la très bonne matérialisation de ces instruments et des différentes percussions. Sur les extraits de jazz tels que » Ted Heath salutes Benny Goodman » la RP1se montre réellement « brillante » et peut renvoyer dans leurs buts respectifs toutes les platines de catégorie semblable. J’ai retrouvé une texture sonore de clarinette dont la définition est excellente, des coups de cymbales d’une réelle beauté, et une orchestration d’ensemble chatoyante et d’une richesse à faire pâlir les lecteurs CD de début de gamme qui n’ont rien à raconter (on ne les citera pas). Chaque instrumentiste joue à sa place, de manière harmonieuse, et la musique s’écoule avec une fluidité et un réalisme assez confondant. Conclusion : Placée en seuil de la gamme de platines vinyles REGA, la RP1 se singularise par sa simplicité conceptuelle et par son exploitation qui ne l’est pas moins. Cette simplicité toute relative, ne s’effectue pas au détriment du choix des composants, et encore moins au niveau musical. La RP1 va à l’essentiel : reproduire la musique le plus justement possible avec toute l’émotion que l’on est en droit d’attendre d’une bonne gravure vinyle. Munie d’une cellule de qualité à aimant mobile, cette platine constitue un choix incontournable dans les produits de début de gamme à vocation réellement musicale. Enfin, cette platine est évolutive ce qui lui permet de gravir des échelons musicaux significatifs et se hisser parmi les références du moment.
Prix : env. 315 € (01/2015) Test d’écoute réalisé par |
REGA RP1 Platine Vinyle
ECOUTE Les tests d’écoute ont été effectués en auditorium avec le matériel suivant : amplificateur REGA Brio-R, enceintes acoustiques B&W CM 8 et REGA RS 3, câbles HP YBA Glass, cellules MM REGA Carbon et Bias 2. D’autres essais ont été effectués chez un particulier avec un amplificateur MARANTZ PM 6004, enceintes acoustiques DAVIS Matisse 3D, préamplificateur phono ISEM Modulis, câbles modulation ESPRIT Beta, VAN DEN HUL The Name. Vinyles utilisés : Concerto Brandebourgeois N°1 et 2 de Jean-Sébastien Bach – Direction : Benjamin Britten – Gwendal N° 4 – Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach interprétée par Marie-Claire Alain – Ted Heath salutes Benny Goodman. 1° Timbres Quelle que soit la configuration utilisée (cellule comprise), on comprend rapidement que la RP1 mise tout sur la clarté et la propreté du message sonore avec une faculté d’analyse qui ne se dément pas. Attention, clarté ne signifie absolument pas que le registre aigu est mis exagérément en valeur par rapport au registre médium ou au registre grave. Non, le registre aigu conserve cette belle douceur qui caractérise la » lecture analogique » en général. En définitive, je dirais que ce registre vient compléter le registre médium riche et contribue à donner une transparence et une forme de luminosité bien perceptibles. La RP1 se distingue par un travail d’analyse en profondeur qui débouche sur une excellente résolution et un bon détourage de chaque instrument ou de chaque voix. Les » Concerto Brandebourgeois N°1 et 2 » de Jean-Sébastien Bach sont loin d’être ridiculement restitués. On décèle un grand nombre de subtilités, de nuances même, le clavecin traduit un très beau grain, et les violons ainsi que les cuivres nous réservent des teintes musicales éclatantes et naturelles. S’agissant du registre grave, celui-ci peut sembler un peu court par rapport à d’autres modèles. L’assise me semble très satisfaisante, mais le grave pourra sembler un peu léger. L’infra grave s’il est absent, laisse la part belle à un haut grave bien articulé, très lisible que l’on appréciera, par exemple, sur les jeux de contrebasse ou la basse électrique.du groupe Gwendal. Dans un style différent, les notes graves qui ponctuent la » Toccata et Fugue » de Jean-Sébastien Bach interprétée par Marie-Claire Alain n’apparaissent nullement ridicules ou fluettes. L’ensemble se dessine avec un sens aigu de l’harmonie et ne manque ni de « corps » ni de consistance. 2° Scène sonore – dynamique – comportement général Globalement, la RP1 accompagnée de la cellule BIAS 2 autorise une écoute agréable, qui se définit comme enjouée et généreuse. En effet, la scène sonore se matérialise par une belle enveloppe et s’épanouit dans la pièce d’écoute sans apparaître étriquée. On décèle un message sonore aéré, un espace relativement large, une scène sonore intelligemment construite, l’ensemble faisant preuve d’une ouverture non dénuée d’intérêt. Le cadencement des notes s’effectue sans traînage, avec précision, et c’est une musicalité vive et dynamique qui l’emporte sur certaines « limites » plus subjectives que réelles. La séparation des canaux et plus généralement l’étagement des plans corrects nous donnent des effets de reliefs particulièrement intéressants. La texture aérienne constatée sur les jeux de violons contribue à donner un brin d’émotion que l’on aurait à priori pas soupçonné (méfions nous donc des apparences). Par ailleurs, on est surpris par le beau grain des violons, violoncelles, violes de gambe et la très bonne matérialisation de ces instruments et des différentes percussions. Sur les extraits de jazz tels que » Ted Heath salutes Benny Goodman » la RP1se montre réellement « brillante » et peut renvoyer dans leurs buts respectifs toutes les platines de catégorie semblable. J’ai retrouvé une texture sonore de clarinette dont la définition est excellente, des coups de cymbales d’une réelle beauté, et une orchestration d’ensemble chatoyante et d’une richesse à faire pâlir les lecteurs CD de début de gamme qui n’ont rien à raconter (on ne les citera pas). Chaque instrumentiste joue à sa place, de manière harmonieuse, et la musique s’écoule avec une fluidité et un réalisme assez confondant. Conclusion : Placée en seuil de la gamme de platines vinyles REGA, la RP1 se singularise par sa simplicité conceptuelle et par son exploitation qui ne l’est pas moins. Cette simplicité toute relative, ne s’effectue pas au détriment du choix des composants, et encore moins au niveau musical. La RP1 va à l’essentiel : reproduire la musique le plus justement possible avec toute l’émotion que l’on est en droit d’attendre d’une bonne gravure vinyle. Munie d’une cellule de qualité à aimant mobile, cette platine constitue un choix incontournable dans les produits de début de gamme à vocation réellement musicale. Enfin, cette platine est évolutive ce qui lui permet de gravir des échelons musicaux significatifs et se hisser parmi les références du moment.
Prix : env. 315 € (01/2015) Test d’écoute réalisé par |