Convertisseur N/A MPD-8AI
« La vie consiste à construire des ponts. Les ponts unissent les opposés et les rendent un ! » C’est en ces thermes que PLAYBACK Designs voit les produits, pour la plupart numériques, qu’il conçoit et réalise Outre-Atlantique.
Installée à Alamo en Californie, la marque allie l’ingénierie Suisse-Allemande à l’entrepreneuriat américain. On comprend alors mieux que la toile de fond de PLAYBACK Designs soit illustrée par le Golden Gate Bridge à San Francisco. Si la société a construit un pont entre différentes expériences, elle s’assure de tisser un lien étroit entre la musique et l’auditeur.
C’est sur ces bases que le convertisseur N/A MPD-8AI a été conçu. En apparence, ce produit ne varie pas trop de la version d’origine MPD-8. Pourtant le suffixe AI a une signification bien précise. En effet, si le MPD-8 pouvait également servir de préamplificateur pour des sources numériques, le MPD-8AI s’enrichit de deux entrées analogiques.
L’objet est taillé dans un bloc d’aluminium de forte épaisseur sans réglages possibles. Pour avoir accès aux menu et possibilités d’exploitation, il faudra s’en remettre à la télécommande. Celle-ci permet en outre de régler le volume analogique sonore. La face avant stylisée n’accueille que deux afficheurs de couleur orangée de taille assez ramassée pour renseigner l’utilisateur sur l’état de fonctionnement de l’appareil.
Son architecture interne est spécialement conçue pour éliminer et isoler tout ce qui pourrait nuire à ses performances analogiques. Par exemple, les canaux de sortie gauche et droit sont construits sur des circuits imprimés séparés avec des alimentations complètement séparées et fort bien isolées des circuits numériques et audios.
Tous les signaux d’entrée numériques sont filtrés, nettoyés et traités avec les algorithmes propriétaires de Playback Designs pour éloigner toute influence négative du DAC hyper sensible. En outre, une attention particulière a été accordée à la conception du générateur d’horloge pour s’assurer qu’il n’est pas exposé à des influences potentiellement nocives provenant de sources externes.
Le circuit adopte une configuration symétrique et double mono. Chaque canal comprend son propre circuit de conversion agrémenté de composants discrets.
Le constructeur n’a pas rechigné non plus à soigner l’alimentation. Ce convertisseur reçoit Le trois alimentations spécialement conçues, chacune avec son propre transformateur toroïdal comme base, qui alimentent indépendamment la section numérique principale et les canaux gauche et droit. Elles respectivement accompagnées de condensateurs de forte capacité.
Au verso de l’appareil évolue par rapport à la version initiale. Outre la double paire de sorties analogiques aux standards XLR et RCA, qui peut être totalement variable ou fixe avec un niveau différencié de -3db, 0db, +3db, +6db, deux entrées analogiques font leur apparition : une au format symétrique et l’autre au format asymétrique.
L’appareil peut traiter les flux numériques PCM jusqu’à 384 kHz (USB et PLINK) / PCM jusqu’à 192 kHz (coaxial et AES-EBU) / PCM jusqu’à 96kHz (TOSLINK) et DSD jusqu’à 11.2MHz soit le DSD256 (USB et PLINK) / DSD via DOP (coaxial et AES-EBU).
Les liaisons numériques se composent :
– d’une entrée Coaxial (PCM jusqu’à 192 kHz, DSD via DoP)
– d’une entrée Toslink (PCM jusqu’à 96kHz)
– d’une entrée AES/EBU (PCM jusqu’à 192kHz, DSD via DoP)
– d’un port USB-B (PCM jusqu’à 384kHz, DSD jusqu’à 11.2MHz)
– de deux entrées optiques Plink destinées à relier exclusivement d’autres sources numériques Playback Designs.
Pas de caractéristiques et chiffres techniques, donc pas de tracasseries inutiles; le seul chiffre en notre possession est le prix de vente à 36.000 €.
Site du constructeur :
https://www.playbackdesigns.com/