L’édito de Lionel
Lecteurs réseau : une issue pour le numérique. A l’heure où le Compact Disc « baisse en régime » , à l’heure où le dématérialisé semble conquérir une grande partie du public, avec en filigrane un marché du lecteur CD qui est inévitablement mis à mal, il y a lieu de s’interroger sur la suite à donner. Il y a ceux qui ne jurent que par le téléchargement, il y a ceux qui y sont totalement hérmétiques, sans compter les multiples formats qui nous sont proposés. Je dois reconnaître que les audiophiles peu habitués aux conditions techniques s’y perdent un peu. Les mêmes s’interrogent, à juste titre, sur la suite à donner lorsqu’il s’agit de faire évoluer le point d’entrée de la chaîne haute fidélité : c’est à dire la source. Ces dernières années, il apparaît que le Dac s’est largement imposé, et donne une piste de réponse : il permet d’exploiter les sources dématérialisées et d’upgrader les lecteurs CD des générations passées ou actuelles, sans toutefois autoriser le téléchargement qui pourrait devenir à terme un passage obligé. Aujourd’hui, commencent à arriver sur le marché les lecteurs réseau qui savent à peu près tout faire, et dont les possibilités d’exploitation sont suffisamment larges pour donner satisfaction à toute une frange d’audiophiles recherchant une grande souplesse d’utilisation et naturellement une musicalité acceptable, voire de bonne qualité. Jusqu’ici, il me semble que ATOLL en France et NAIM en Angleterre (entre autres) ont réussi un pari difficile. De plus, ces nouvelles machines intègrent bien souvent la fonction tuner DAB / FM. Dotées d’un écran lisible, ces sources du 3ème millénaire donnent des renseignements plus complets sur les extraits musicaux qu’ils ont en charge de traiter, et à fortiori plus complets que le traditionnel afficheur d’un lecteur CD ou SACD. Quelques audiophiles se sont lancés et ont copié leur discothèque sur un disque dur pris en charge par ce type de machines dont on admet que l’encodage est en tous points similaire à celui du CD original. Maintenant qu’en est-il sur le plan musical ? Les manufacturiers qui maîtrisent les sources numériques depuis longtemps garantissent une musicalité irréprochable, voire supérieure à celle d’un lecteur CD de gamme équivalente. Les premiers tests que j’ai pu effectuer ne sont pas aussi satisfaisants qu’il peut y paraître et je reste prudent sur toute forme de conclusion, qui serait à ce jour un peu hâtive. Lorsque la question du changement de source vient à se poser, beaucoup d’entre nous hésitent entre un lecteur CD, un Dac, et désormais un lecteur réseau. En conclusion, n’oublions jamais que eu égard au nombre de galettes irisées qui sont en circulation aujourd’hui, et sans certifier de la pérennité de ce support, un très bon lecteur CD sera toujours un investissement sur le long terme. A méditer ! |
L’édito de Lionel
Lecteurs réseau : une issue pour le numérique. A l’heure où le Compact Disc « baisse en régime » , à l’heure où le dématérialisé semble conquérir une grande partie du public, avec en filigrane un marché du lecteur CD qui est inévitablement mis à mal, il y a lieu de s’interroger sur la suite à donner. Il y a ceux qui ne jurent que par le téléchargement, il y a ceux qui y sont totalement hérmétiques, sans compter les multiples formats qui nous sont proposés. Je dois reconnaître que les audiophiles peu habitués aux conditions techniques s’y perdent un peu. Les mêmes s’interrogent, à juste titre, sur la suite à donner lorsqu’il s’agit de faire évoluer le point d’entrée de la chaîne haute fidélité : c’est à dire la source. Ces dernières années, il apparaît que le Dac s’est largement imposé, et donne une piste de réponse : il permet d’exploiter les sources dématérialisées et d’upgrader les lecteurs CD des générations passées ou actuelles, sans toutefois autoriser le téléchargement qui pourrait devenir à terme un passage obligé. Aujourd’hui, commencent à arriver sur le marché les lecteurs réseau qui savent à peu près tout faire, et dont les possibilités d’exploitation sont suffisamment larges pour donner satisfaction à toute une frange d’audiophiles recherchant une grande souplesse d’utilisation et naturellement une musicalité acceptable, voire de bonne qualité. Jusqu’ici, il me semble que ATOLL en France et NAIM en Angleterre (entre autres) ont réussi un pari difficile. De plus, ces nouvelles machines intègrent bien souvent la fonction tuner DAB / FM. Dotées d’un écran lisible, ces sources du 3ème millénaire donnent des renseignements plus complets sur les extraits musicaux qu’ils ont en charge de traiter, et à fortiori plus complets que le traditionnel afficheur d’un lecteur CD ou SACD. Quelques audiophiles se sont lancés et ont copié leur discothèque sur un disque dur pris en charge par ce type de machines dont on admet que l’encodage est en tous points similaire à celui du CD original. Maintenant qu’en est-il sur le plan musical ? Les manufacturiers qui maîtrisent les sources numériques depuis longtemps garantissent une musicalité irréprochable, voire supérieure à celle d’un lecteur CD de gamme équivalente. Les premiers tests que j’ai pu effectuer ne sont pas aussi satisfaisants qu’il peut y paraître et je reste prudent sur toute forme de conclusion, qui serait à ce jour un peu hâtive. Lorsque la question du changement de source vient à se poser, beaucoup d’entre nous hésitent entre un lecteur CD, un Dac, et désormais un lecteur réseau. En conclusion, n’oublions jamais que eu égard au nombre de galettes irisées qui sont en circulation aujourd’hui, et sans certifier de la pérennité de ce support, un très bon lecteur CD sera toujours un investissement sur le long terme. A méditer ! |