ESPRIT – MANTA V5 C Origine : France Issu d’une lignée qui a déjà fait ses preuves sur le plan audio depuis quelques années, le nouveau boîtier MANTA V5 C (cinquième du nom) vient remplacer le V4G qui avait fait l’objet de tests d’écoutes très satisfaisants dans nos colonnes, en novembre 2010.
ECOUTE Ce boîtier a été utilisé avec le système suivant : YBA CD 3 Classic Player, YBA Ligne 3 Classic Delta, câbles de modulation YBA Glass et Esprit Beta, câbles HP YBA Diamond, barette secteur ESPRIT Alpha. CD : « Singing Clarinet » interprété par Giora Feidmann – « Dance into Eternity » par Omar Faruk Tekbilek – Requiem de Mozart par Karajan – Ainsi parla Zarathousra par le London Philarmonique Orchestra – « Double jeu » par Laurent Korcia – Cyrano de Bergerac B.O. du film par Jean-Claude Petit. La mise en œuvre est très simple : vous branchez le boîtier MANTA sur le secteur, et une seconde après il devient totalement opérationnel – il n’y a pas de phase de rodage. Bien qu’ayant utilisé les deux versions précédentes, je n’ai pas eu l’occasion d’opérer une comparaison, mais ce qui est certain est que le gain est immédiatement audible. Le premier constat repose sur une forme de « nettoyage » de flux polluants qui règnent en général autour de la musique. La sensation de bien-être a pu également être vérifiée avec le CD d’Omar Faruk Tekbilek « Dance into Eternity » où aucune trace d’agressivité n’est à relever. La fabuleuse et envoûtante sonorité de la flûte et l’accompagnement du Oud, doublés par des percussions sonnent de manière totalement naturelle. Autre caractéristique fort intéressante : le contraste entre les instruments de musique est davantage marqué, ce qui m’amène à mettre l’accent sur l’aspect bien matérialisé de ceux-ci. C’est certainement sur la musique du film Cyrano de Bergerac composée par Jean-Claude Petit, et plus particulièrement sur le thème « la lanterne magique » que les effets sont les plus transcendants. En effet, la partition est jouée sur un Orgue Positif dont on entend absolument l’intégralité des petits bruits mécaniques et le « souffle » de l’instrument au travers d’une restitution très pure et, très aérienne pour la circonstance. Sur « Double jeu » de Laurent Korcia, le violon s’affirme sur le plan de la fluidité et de la douceur générale sans perdre pour autant une once du grain qu’offre le frottement de l’archet sur les cordes. Le côté vivant et communicatif s’installe gentiment mais efficacement dans la pièce d’écoute, ne laissant aucune subtilité dans l’ombre. J’ai été agréablement surpris en ce qui concerne l’extinction des notes dont la durée dans le temps n’est pas tronquée de façon abrupte. Enfin, sur les charges un peu plus complexes, j’ai apprécié cette façon de gérer les montées en puissance de l’orchestre comme cela est le cas sur le Requiem de Mozart, ou « Ainsi parla Zarathoustra ». Le MANTA n’agit pas comme un filtre, mais accompagne la musique qui se déploie avec liberté dans l’espace et le temps. La gestion des charges complexes est alors mieux maîtrisée par le système audio, et il en résulte une absence totale de cafouillage. Le message sonore gagne en aération et apparaît plus délié. Pour l’anecdote, branché à proximité d’un téléviseur ou d’un lecteur de DVD, le MANTA permet aussi d’apporter un grain plus fin à l’image, un meilleur contraste des couleurs, et des lignes plus fines. Conclusion : Au fil des années, le boîtier MANTA évolue régulièrement. Agissant sur l’environnement mis à mal par différentes formes de pollution électriques, électro-magnétiques, ou de télécommunication, le MANTA V5 C nous permet « d’apurer » l’ambiance d’écoute et de permettre d’apprécier la musique avec un réel confort. Son efficacité ne fait aucun doute, et permettra de mettre en évidence vos meilleurs enregistrements.
Prix : 480 € (04/2012) Test d’écoute réalisé par
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