Puissance : 2 x 120 Watts / 8 Ω
Puissance : 2 x 200 Watts / 4 Ω
Réponse en fréquence : 10 Hz à 130 kHz à -3 dB
Sensibilité d’entrée : 0,7 Volts (full power)
Impédance d’entrée : 33 k Ω
4 entrées ligne RCA
1 entrée ligne XLR
1 entrée directe bloc de puissance
Située à Cracovie, la jeune marque CIRCLE Labs entame une démarche ambitieuse dans le monde des électroniques High-End. A ce jour, la manufacture propose un préamplificateur, un bloc de puissance stéréo et un amplificateur intégré hybride.
Derrière leur présentation imposante qui inspire le respect, et une façade en verre noir poli à la main de grande classe pourvue d’un afficheur matriciel, se cache une technologie murement réfléchie. Celle-ci s’appuie sur 25 années de recherche, de conception soignée et de passion pour l’amplification parfaite de la reproduction du son.
L’amplificateur intégré A200, qui fait l’objet du présent banc d’essai symbolise l’attachement du concepteur, Krzysztof Wilczyński , à porter un vif intérêt aux appareils audio.
Assez imposant et massif, cet amplificateur utilise des solutions exclusives de « Circle Labs ». Celui-ci est avant tout un amplificateur 100% Ligne : il n’intègre pas de carte dac – réseau et pas davantage de module phono, ou sortie casque.
Sa façade « grand luxe » rassemble le minimum de commandes vitales : un sélecteur pour les 5 entrées ligne et l’entrée directe au bloc de puissance, un réglage de volume sonore. Entre ces deux grosses molettes : un afficheur matriciel indique le niveau sonore et le degré de luminosité de l’afficheur. Sur le dessus une touche standby pour la mise en veille.
La télécommande entièrement fraisée dans l’aluminium rassemble le réglage de volume sonore, la fonction « Mute » et une fonction « Display ». Cette dernière agit sur l’intensité lumineuse de l’afficheur selon cinq étapes et jusqu’à extinction totale de celui-ci.
Le A200 est un amplificateur intégré hybride : tubes pour la section pré-amplificatrice et transistors pour la section de puissance. La carte de préamplification est constituée d’une double triode ECC8100 N.O.S. de chez Siemens. Il s’agit d’une version spéciale dérivée de l’ECC88, mais un peu différente. La polarisation des tubes est automatique et assurée par un circuit à piles CR2032.
La section de puissance travaille en Classe AB. Elle est animée à l’aide de quatre transistors bipolaires d’origine Sanken par canal. CIRCLE Labs a retenu pour son push-pull les références 2SA1295 & 2SC3264.
l’A200 « tire sa force » grâce deux transformateurs toroïdaux d’une valeur unitaire de 300 VA dédiés à chaque canal. S’ajoute un troisième transformateur de type EI d’une valeur de 40 VA dédié au seul étage d’entrée à tubes. Cela démontre bien tout l’attachement que porte le concepteur à l’alimentation.
La régulation du volume est mise en œuvre via une échelle de résistances provenant de la prestigieuse société Khozomo. Les résistances avec une tolérance de 0,1 % sont commutées à l’aide de relais de pointe, ce qui garantit la plus haute précision possible et une durabilité à long terme que, selon le concepteur, les potentiomètres traditionnels ne peuvent assurer.
Le tableau arrière comporte quatre connecteurs RCA CMC plaqués or directement boulonnés sur le châssis et isolés de celui-ci. Une cinquième entrée en mode XLR, d’origine NEUTRIK est également présente. Toutefois, le schéma n’est pas symétrique. Enfin une paire d’entrées RCA permet d’attaquer directement le bloc de puissance.
On pourra regretter l’absence d’une sortie Ligne (fixe ou variable) interdisant l’emploi d’un amplificateur pour casque.
La connexion des enceintes acoustiques se pratique via quatre bornes HP de compétition WBT Nextgen acceptant tout type de connexions : fil nu étamé ou serti, fourches et fiches bananes.
A l’image de sa présentation, la construction est tout aussi soignée. Outre la façade, l’aluminium règne en maître. Le berceau reçoit de part et d’autres deux énormes radiateurs de dissipation thermique. La partie supérieure, faite du même métal, est ajourée afin d’évacuer les excédents caloriques.
L’ensemble du châssis de 23 kg repose sur trois pieds métalliques spécialement étudiés pour assurer la stabilité mécanique de l’appareil. Ceux-ci sont garnis de joints toriques en caoutchouc conçus pour juguler les phénomènes vibratoires.
Ce banc d’essai a été rendu possible, grâce au distributeur JFF Diffusion, qui a mis l’A200 à ma disposition pendant cinq semaine afin de pouvoir réaliser ce banc d’essai et vous faire partager mes impressions.