The Orchid est le premier câble de modulation audio du catalogue employant le très récent concept « Tunnel Technologie » : une ingénieuse combinaison de principes physiques qui tendent à rendre le niveau du signal et sa fréquence indépendants de la transmission électrique dans le câble. Le principe du « Tunnel Technology » énonce que dans un câble audio, plus le flux d’électrons correspondant au signal et les ondes électromagnétiques qui lui sont associées peuvent transiter dans le conducteur sans se gêner mutuellement, ou encore, plus la distance sur laquelle cette condition est remplie est grande, et moins le signal, et donc le son, subiront de dégradations.
Le diamètre réduit de The Orchid cache une structure triaxiale dans laquelle un conducteur central est entouré par un second conducteur, intermédiaire, lui-même blindé par un écran permettant l’utilisation de ce câble en symétrique ou asymétrique avec un excellent rejet de tous les rayonnements parasites. The Orchid n’est disponible qu’avec ses connecteurs « maison » montés en usine, plaqué or avec isolation téflon.
Ce câble a été utilisé avec l’amplificateur intégré TOSCA AT 5, l’ensemble YBA Ligne 3 Classic Delta DT, un lecteur YBA CD 3 Classic Player, enceintes Pierre Etienne LEON Kantor.
CD utilisés : The Singing Clarinet par Giora Feidman – Doubles Jeux par Laurent Korcia – Requiem de Mozart par Karajan – la Folia de Gregorio Paniagua – Modern Jazz Quartet with Laurindo Almeida – Misa Criolla : Kyrié d’Ariel Ramirez par José Luis Ocejo, Tri Yann – Ramadou / Générations – Quiet Night’s par Diana Krall – Romance de la suite symphonique de »Lieutenant Kué » de Serge Prokofiev, etc…
Ce » minuscule » câble, à peine plus gros qu’un spaghetti, surprend à plus d’un titre. Qu’il s’agisse d’une électronique à transistors (YBA) ou à tubes (TOSCA), la musicalité produite par The Orchid est une révélation. Voici par exemple un câble qui sait ce que le registre grave signifie. Celui-ci descend bien bas, sans altération d’une part, ni boursoufflure d’autre part, et qui, de surcroît a « l’insolence » d’être d’une précision d’enfer.
The Orchid ne délaisse pas les autres registres pour autant. Le registre aigu s’articule autour du médium avec des enchaînements logiques, harmonieux, et bien orchestrés. L’aspect fouillé de la restitution sonore permet de mettre l’accent sur la richesse des timbres et une magnifique transparence d’ensemble. Ce câble a une autre vertu : l’absence totale de toutes formes de colorations intempestives : il sait préserver la teinte fruitée des instruments de musique, avec panache dirais-je même. De plus, à aucun moment, il se veut agressif, ou au contraire, excessivement chaleureux. De fait, on pourrait presque en déduire qu’il est d’une neutralité quasi absolue.
Grâce à ce câble, on obtient un étagement des plans vraiment bien organisé, qui permet d’entendre distinctement les musiciens de premier rang – le contraste avec ceux placés en arrière plan est flagrant. Ce câble se singularise par une texture sonore consistante qui se porte garante d’infimes substances, sensations et performances musicales des produits qu’il a pour mission de relier entre eux. Le côté « plein » de tous les instruments de musique et, en particulier, de la contrebasse ou des percussions donnent réellement du crédit à la présence des instruments dans la pièce d’écoute. Pour les vocaux, j’ai été littéralement subjugué par cette volonté de mettre en exergue l’aspect expressif et humain des chœurs et des solistes.
Autre caractéristique : on peut observer une forme de silence peu commune autours des instruments de musique et des vocaux : on ne pourra que mieux apprécier la sublime aération qui règne au sein de la scène sonore, et j’ai relevé que chaque instrument de musique s’éteint avec une graduation gérée avec un soin extrême. J’ai également noté que ce câble favorise la spatialisation et l’ampleur de la scène sonore, que je qualifie de prestigieuses, sans qu’elles n’apparaissent envahissantes le moins du monde .
Tous styles de musiques confondus, ce câble rend la musique pétillante, vivante, joyeuse, goûteuse et consistante – il saura faire chanter les meilleurs systèmes audio et les plus beaux enregistrements. A titre personnel, j’ai été vraiment heureux de « travailler » avec ce câble, qui pourrait être qualifié – pourquoi pas – d’universel. A tout dire, de tous les modèles VAN DEN HUL que j’ai eu entre les mains, The Orchid est mon préféré; je le recommande donc sans hésitation. Le sens de branchement est un point à surveiller.
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