KELIHORN par GIRAULT ACOUSTIQUE KELIHORN – Cello 1.1 Origine : France KELIHORN – Cello 1.2 Origine : France KELIHORN – Kerida Origine : France
ECOUTE FRED NC a eu l’occasion d’écouter un éventail assez large de la gamme et nous fait partager en quelques lignes ses premières impressions : « Cherchant une paire d’enceintes et privilégiant une fabrication artisanale je suis tombé par hasard sur le site de ces Kélihorn ; cet atelier étant situé à 80km de chez moi un rendez-vous fut vite programmé avec Davy GIRAULT créateur, avec son père menuisier, de ces enceintes au look étonnant. Pour cette après midi d’écoute les électroniques associées furent ICOS CD Fado drive pour la source, ICOS 2110 Elsberg pour l’alimentation, les câbles étant du DIY. Morceaux choisis : Bernard Allison : « So devine » et « Sérious » de l’album Chills & Thrill / « Coles Corner » de Richard Hawley / Verdi Requiem Quattro pezzi sacri et Ain’t Talking’About love de Van Halen. Je tiens d’abord à préciser certains détails qui me semblent importants. Tout d’abord Davy Girault est à l’opposé d’un cadre commercial type costard cravate. Mais même avec son look plutôt banlieusard sa poignée de main est franche et son sourire engageant. Il s’excuse car il n’a pas d’Auditorium et l’écoute s’effectuera dans son atelier. Problèmes : celui-ci est ouvert aux courants d’air, les enceintes se trouvent à coté des machines outils poussiéreuses et les sièges pour s’assoir sont à moitié déchirés : pas trop engageant … » KELIHORN – Cello 1.1 Nous commençons par la Cello1.1 car c’est la seule qui financièrement m’est accessible. C’est une bibliothèque particulière, aux dimensions plus que respectable, ce qui explique sa capacité à remplir les espaces. Elles peut s’adapter dans des grandes pièces, le médium est bien détaillé et le grave ne lui fait pas peur. En un mot elle est bluffante. KELIHORN – Cello 1.2 Incontestablement, avec ce modèle, on passe au niveau supérieur. Le médium est riche à souhait et l’aigu comme le grave n’est pris en défaut. On se sent entouré par l’espace musicale et on ne sent pas d’où vient le son. Autre détail important la finition. Il ne faut pas faire trop attention à la couleur roses bonbon un peu kitch des modèles présentés car Davy Girault, et c’est une de ses forces, peut proposer des placages d’essence de bois divers. Celui extrait du bouleau qu’il me proposait était magnifique. KELIHORN – Kerida Avec le modèle Kérida, j’ai droit à une véritable démonstration. Car, dans le cadre du « haut rendement » on entre ici dans une autre dimension. On a l’impression que les musiciens sont devant vous, qu’ils vous entourent, les chœurs de Verdi sont d’une puissance exceptionnels, la guitare de Bernard Allison est diaboliquement suave. La grosse claque : je n’ai jamais écouté un truc pareil (bon mon expérience audiophile est limitée, il faut l’avouer !). Conclusion générale En conclusion, ces trois enceintes produites par Girault Acoustique sont à part par rapport au marché conventionnel et c’est ce qui fait leur charme. Reste qu’il y a aussi quelques inconvénients : elles doivent être drivées par des électronique haut de gamme ce qui implique un coût, de plus j’ai quand même relevé une certaine agressivité et qui pourrait être fatiguant à la longue. Un ampli à tube de haut niveau, en amenant de la rondeur et de la chaleur, devrait remédier à tout cela. Quelques renseignements complémentaires sont disponibles sur les pages suivantes : et
Prix KELIHORN – Cello 1.1 : 2500 € ( 02/2012) Ecoute transmise par
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